L'entretien traite des rapports entre la Suisse et l'Union Européenne sur les vingt dernières années, soit depuis la décision des Suisses de ne pas adhérer aux institutions de l'Espace Economique Européen. François Schaller a été, en Suisse romande, un des pionniers de la lutte contre l'européisme et il nous explique les raisons qui ont motivé son engagement.
Le tour résolument punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du simple diptyque "crime et châtiment". Il annonce l’instauration d’un nouveau gouvernement de l’insécurité sociale visant à façonner les conduites des hommes et des femmes pris dans les turbulences de la dérégulation économique et de la reconversion de l’aide sociale en tremplin vers l’emploi précaire. Au sein de ce dispositif "libéral-sécuritaire", la police et la prison retrouvent leur rôle d’origine : plier les populations indociles à l’ordre économique et moral émergent.
C’est aux États-Unis qu’a été inventée cette nouvelle politique de la précarité, dans le sillage de la réaction sociale et raciale aux mouvements progressistes des années 1960 qui sera le creuset de la révolution néolibérale. Cet exposé démontre comment, à l’ère du travail éclaté et discontinu, la régulation des classes populaires ne passe plus par le seul bras, maternel et serviable, de l’État social mais implique aussi celui, viril et sévère, de l’État pénal.
Marion Sigaut démarre la conférence en racontant l'épisode des Grands jours d'Auvergne sous Louis XIV, pendant lequel la justice sera réatablie en faveur du peuple et au nom du roi, contre les pouvoirs locaux.
C'est ensuite au tour de Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l'Action française, d'expliquer en quoi la monarchie est le mode de gouvernement le mieux adapté à la France, en explicitant les argument maurrassiens, fondés sur l'étude des faits historiques (empirisme organisateur).
Alain Soral conclue la séance en louant la pensée de Charles Maurras, fondée sur la dialectique et l'approche historique, tout comme le marxisme.
Ces similitudes devraient permettre aux amoureux sincères de notre pays de se retrouver dans une résistance commune aux épreuves qui l'accablent.
Un point de vue catholique traditionnel sur l'inquisition, et plus spécifiquement sur l'inquisition espagnole.
Rappelons que les fondements légitimant cette institution sont, dans une chrétienté gouvernée par des états confessants, la nécessité de défendre la vérité et de combattre l'hérésie, le dépôt de la foi étant le bien le plus sacré.
Dominique Pagani nous fournit les principes d'une anthropologie de "l'être social" : de quoi informer notre jugement sur l'état actuel de nullité de la classe politique face aux aspirations populaires, et les moyens d'y faire face.
À l'usage de tous ceux et toutes celles que quarante années de société du spectacle, de délabrement de la philosophie politique et de la théorie critique ont plongé dans une profonde déréliction.
Et pour en sortir enfin, il nous emmène avec de Nerval sur la tombe de Rousseau, par les chemins détournés du scholè, du loisir studieux et délicieux, à la re-découverte des fondements théoriques, historiques, littéraires, artistiques et idéologiques, d'une pratique révolutionnaire.