Philip Pettit et la critique républicaine du libéralisme. Avec Jean-Fabien Spitz, Patrick Savidan et Jean-Claude Poizat pour Citéphilo à Lille.


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05.11.2016

De la cité grecque à la Révolution française en passant par l’Italie de la Renaissance, la Hollande du XVIIe, les courants antimonarchistes de la Révolution anglaise ou les partisans de l'Indépendance américaine, le républicanisme apparaît comme la manière la plus ancienne de penser la liberté politique.
Restituer l'histoire du républicanisme comme idée de liberté – et non comme simple régime politique – permet d'exhumer un ensemble de présupposés centraux dans le développement de la vie politique européenne antérieurement à la Révolution française et d'élaborer une philosophie qui, fondée sur ce concept de liberté entendu comme non-domination, défend une conception du gouvernement distincte de celle propre aux perspectives libérale et populiste.
Cette approche conduit bien évidemment à la question de la particularité du républicanisme français.

Etat social et mondialisation : analyse juridique des solidarités. Avec Alain Supiot sur France Culture.


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22.02.2016

Alain Supiot, juriste, nous présente l'objet d'étude visé par la chaire qu'il occupe au Collège de France.
A mi-chemin entre le droit social et la théorie du droit, il s'interroge sur l'état de santé de l’État social au sein du processus de la mondialisation.
Car ce souverain débonnaire, tolérant la contestation et répondant du bien-être de ses sujets, semble aujourd’hui frappé de misère. Quel est son avenir ?

L'inscription territoriale des lois. Avec Alain Supiot à l'Université de Bordeaux.


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23.10.2008

Le mouvement de globalisation économique s’accompagne d’un processus de déterritorialisation des lois. Mais l’indifférenciation des lieux n’apparaît pas plus viable que l’ancien système strictement interétatique. Il faudra pourtant retrouver le sens de la mesure et des limites pour rester dans un monde vivable.

Du gouvernement par les lois à la gouvernance par les nombres. Avec Alain Supiot au Collège de France.


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2013

Le sentiment de "malaise dans la civilisation" n’est pas nouveau, mais il a retrouvé aujourd’hui en Europe une intensité sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
La saturation de l’espace public par des discours économiques et identitaires est le symptôme d’une crise dont les causes profondes sont institutionnelles. La Loi, la démocratie, l’État, et tous les cadres juridiques auxquels nous continuons de nous référer, sont bousculés par la résurgence du vieux rêve occidental d’une harmonie fondée sur le calcul.
Réactivé d’abord par le taylorisme et la planification soviétique, ce projet scientiste prend aujourd’hui la forme d’une gouvernance par les nombres, qui se déploie sous l’égide de la "globalisation". La raison du pouvoir n’est plus recherchée dans une instance souveraine transcendant la société, mais dans des normes inhérentes à son bon fonctionnement.
Prospère sur ces bases un nouvel idéal normatif, qui vise la réalisation efficace d’objectifs mesurables plutôt que l’obéissance à des lois justes. Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d’une société où la loi cède la place au programme et la réglementation à la régulation.
Mais dès lors que leur sécurité n’est pas garantie par une loi s’appliquant également à tous, les hommes n’ont plus d’autre issue que de faire allégeance à plus fort qu’eux. Radicalisant l’aspiration à un pouvoir impersonnel, qui caractérisait déjà l’affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens d’allégeance.

Le Sang du Père : un meurtre au service du libéralisme. Avec Sylvain Durain et Charles Robin à Reims.


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31.10.2015

Un sujet fondamental est ici abordé par le réalisateur Sylvain Durain et le professeur de philosophie Charles Robin : l'évolution et la mort de la figure du Père à travers les époques et sa destitution contemporaine.
Cette disparition peut se percevoir sur tous les plans, qu'ils soient historique, sociologique, philosophique, spirituel ou encore artistique.
Mais l'effacement de cette figure tutélaire, qui fait les affaires de la (dis)société libérale, aurait-elle été voulue et orchestrée ?

Grandeur et misère de l’État social. Avec Alain Supiot au Collège de France.


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29.11.2012

L'histoire juridique de l'édification de l'Etat social donne une idée de sa grandeur. Mais ce souverain débonnaire, tolérant la contestation et répondant du bien-être de ses sujets, semble aujourd'hui frappé de misère. Exposé par l'ouverture de ses frontières commerciales à des risques financiers systémiques, il voit ses ressources s'effriter et ses charges augmenter.
D'inquiétants docteurs se pressent à son chevet. Certains lui prescrivent saignée sur saignée, tandis que d'autres dressent déjà son acte de décès.
Plutôt que de cette médecine létale, c'est d'un diagnostic précis de l'Etat social dont nous avons besoin.

De la destruction du Père. Avec Damien Viguier pour E&R à Lille.


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25.06.2016

La destruction de la figure paternelle est un processus en cours d'achèvement dans notre société. Comment le comprendre ?
Damien Viguier, connu pour ses activités dans le domaine du droit, nous propose d'aborder cette thématique par l'anthropologie et l'étude des liens de filiation.
Cette conférence nous permet de comprendre la crise actuelle dans une persepective assez large et met en scène, au travers de l'étude des structures familiales, l'éternel conflit entre les forces dissolvantes du progrès et l'inertie de la tradition.

Le règne de la Loi, les avatars d'un idéal. Avec Alain Supiot à l'Université de Nantes.


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06.11.2014

"Quand dans une cité la loi est assujettie et sans force, je vois sa perte toute proche. Mais où elle règne sur les chefs et où les chefs se font les esclaves des lois, c'est le salut que je vois arriver là et avec lui tous les biens que les Dieux accordent aux cités"
À partir de cette citation introductive empruntée à Platon, Alain Supiot, professeur au Collège de France, revient sur le règne de la loi dans nos sociétés à travers les siècles. De la Grèce antique à aujourd'hui, il nous présente un certain idéal où seule la loi gouverne.