La procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA) sont le plus souvent envisagées en termes de revendication, laissant malheureusement de côté le principal intéressé, l'enfant, dont les droits ne sont guère pris en considération dans la balance des différents intérêts. Il est donc urgent d'envisager ces techniques au prisme des droits de l'enfant, afin de réaliser dans quelle mesure elles sont, ou non, respectueuses de ce dernier.
Alors que les parlementaires français se penchent sur les questions de filiation et d'état civil pour les enfants nés à l'étranger par PMA ou GPA, Aude Mirkovic, juriste renommée, dresse un état des lieux, tenant compte des dernières décisions de justice, notamment de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de cassation. Elle donne des clés pour mettre en perspective ces techniques de procréation et le respect de l'enfant. Car si le désir d'enfant est légitime, il ne peut être satisfait à n'importe quel prix et, notamment, au prix de la méconnaissance des droits de l'enfant.
Une conférence qui s'adresse à tous ceux qui veulent des arguments pour défendre d'abord l'intérêt de l'enfant.
Une conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques.
Dans cet échange à trois voix, les travaux d'anthropologie religieuse de René Girard (Les Origines de la culture) et ceux de Patrick Simon sur le droit naturel sont au centre des débats.
L'occasion de confronter la théorie mimétique à la méthode de Friedrich Hayek (dont se réclame Patrick Simon) sur des terrains qui ne leur sont a priori pas familiers !
Émission du "Libre Journal de Jean Ferré".
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de janvier 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Actualité du Cercle Aristote
POLITIQUE INTERIEURE
- Notre-Dame-des-Landes
- Réforme du BAC, réforme de l'enseignement
- L'état du souverainisme en France
- L'obligation vaccinale
- Harcèlement sexuel et le renversement de la charge de la preuve
- Censure de Céline et de Maurras et épuration de la culture française
- Le délire des Fake news
PARTIE 2 :
POLITIQUE EXTERIEURE
- La question Kurdes
- Élection anticipée vénézuélienne
- Que faire en cas d'explosion sociale en Algérie ?
- Perspective d’une alliance militaire latine et méditerranéenne
- La France doit-elle s’engager dans la nouvelle route de la soie ?
- Hypothèse d'un contre axe France/Grande-Bretagne/Sud de l’Europe
- Le retour de Berlusconi
- Les enjeux pour la formation du gouvernement Allemand
- L'obligation des pesticides dans le Bio
- Macron en Chine
- Libre-échangisme et partenariat économique UE/Japon
- La réforme fiscale de Trump et la crise systémique à venir
- L'avenir de l’Euro à court terme.
- Doctrine : Chaban-Delmas
- Disparition de Dolorès O'Riordan chanteuse de The Cranberries
- Digression sur la sortie du film Les heures sombres consacré à Winston Churchill
- Hommage à Daniel Lindenberg et Christian Malis
Il ne s’agira pas pour Pierre Dardot d'aborder la question de la souveraineté en général ou in abstracto. A cet égard, c'est l'exigence d'un "nominalisme méthodologique" (Michel Foucault) qui est retenue : le souverain, la souveraineté, comme d'ailleurs le peuple, l'Etat ou la société civile se présentent certes comme des universaux, mais on ferait fausse route si on les prenait d'emblée comme point de départ de l'analyse des pratiques. Une telle démarche aurait immanquablement pour effet d'écraser ce qui s'invente dans et par les pratiques.
Car les communs, comme Pierre Dardot s'efforce de la montrer, constituent des pratiques sociales à la fois individuelles et collectives, mais d'abord et avant tout des pratiques.
Le propos consistera donc à se demander en quoi la logique de ces pratiques que sont les communs vient inquiéter le principe de la souveraineté étatique telle qu'elle s'est constituée en Occident.
Une conférence prononcée dans le cadre du séminaire "Les usages de la terre. Cosmopolitique de la territorialité" animé par Philippe Descola.
Comment continuer à penser les fondements de la justice et du droit à l'aide du droit naturel ? Car il s'agit bien d'un patrimoine commun à toute l'humanité : cette pensée est donc destinée à tous les détenteurs de la nature humaine, quelle que soit leur appartenance religieuse.
Philippe Pichot-Bravard et Guilhem Golfin échangent leurs points de vue sur la question et déroulent l'histoire de cette notion que l'on retrouve à travers les âges et les civilisations.
Ils reviennent également sur l'actualité et les enjeux de cette pensée, à l'heure où l'écologie intégrale s'impose toujours plus comme l'une des questions majeures de notre temps.
Car le droit naturel n'est autre que la consistance de l'Etat de droit nécessaire à l'harmonie d'un ordre juste.
Émission du "Libre Journal des débats", animé par Charles de Meyer.
Si la pensée se voit bien souvent promise aujourd’hui à la réduction à un flux de données ou au "dataisme", nous devons affirmer que "la donnée n’est pas la pensée".
Des questions se posent : qu’est-ce que lire et écrire, qu’est-ce que s’orienter dans la pensée dans un milieu où les modes de l’étude, et plus largement tout le travail intellectuel, se trouvent réorganisés et redistribués par le digital ?
Est-il possible de penser et étudier aujourd’hui sans les données numériques ? Et si la donnée n’est pas la pensée, peut-être les data peuvent-elles aider à penser ?
Mais ne convient-il pas avant tout de s’interroger sur la relation entre "les données" et le monde ? Quelle sont les conditions (documentaires, épistémologiques, politiques) de ce monde à venir ?
Lors de cette rencontre, il s’agira de susciter une relation réfléchie entre l’ "obtenu" des data et le donné du monde, de rassembler les démarches herméneutiques et les méthodes analytiques.
Si le "tout information", au sens d’une réduction du tout aux data, n’est pas "tout", il convient néanmoins de se demander dans quelle mesure les data peuvent demeurer ouvertes à l’expérience de la pensée.
Face à la prolifération des masses de données (big data) et leurs corrélations par la "raison" algorithmique, nous devons nourrir cette conviction de l’importance du maintien du travail de la pensée.
Pour les nazis, la dénaturation de la culture est intervenue avec l’installation des Sémites en Grèce, l’introduction du judéo-christianisme dans l’évangélisation, puis avec les constructions idéologiques "absurdes" de la Révolution française.
Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une "révolution culturelle". En réécrivant le droit, il devenait légal et moral de tuer.
Une conférence animée par Claire Mayot.
Il est parfois intéressant de prendre le temps de revoir et d'approfondir certaines thématiques relatives au droit et à son apprentissage.
C'est pourquoi nous est proposée cette série de six leçons dispensée par Maître Damien Viguier et qui permet d'appréhender la philosophie du droit français.
Sont aussi explorées dans ce programme des thématiques connexes telles que l'anthropologie ou la préhistoire.