Pierre-Yves Rougeyron nous explique comment la France, petit à petit, a perdu sa souveraineté monétaire et a été mise en esclavage par la dette. Il montre comment l'élite des hautes fonctionnaires a renoncé à l'indépendance de la Nation française et à son âme.
Cette histoire est une suite de manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu'aux seules banques privées. Grâce à la loi du 3 janvier 1973 et aux textes européens qui l'entérienent, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites, salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s'ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu'au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.
Aurions-nous affaire à la pire trahison de l'Histoire de France ?
Pourquoi parler de l'Etat aujourd'hui ? Pourquoi parler du retour de ce qui n'est jamais parti ?
L'Etat n'est pas uniquement un vaste appareillage technique et juridique. Il est avant tout une logique qui équivant à contrôler et à contrer dans le but de garantir la survie collective. D'autres formes politiques peuvent recouvrir cette définition, toutefois l'Etat est pour la France la forme issue de son Histoire.
La particularité de l'Etat est qu'il fut la seule forme à avoir concilié la liberté et la stabilité. Sa rencontre avec la Nation a permis cette alchimie particulière que certains aimeraient voir mourir sous nos yeux...
Le capital paie des salaires quand les tanks le menacent. Enlevez les tanks, l'esclavage est de retour, la globalisation s'y emploie ; et voilà pourquoi George Soros finance la destruction des unités nationales à travers ses Open Society Foundations, voilà pourquoi les mafieux ukrainiens ont le soutien de leurs confrères américains et de leurs mercenaires, voilà pourquoi Israël se tourne vers la Russie et vers le monde orthodoxe, un monde qui sait ce qu'il en coûte de ne plus défendre son identité ! Car la chute du Mur de l'Est a laissé l'Europe sans défense contre des systèmes, des principes et des intérêts venus d'ailleurs... Ceux de l'US Empire. Le but de la manoeuvre ? Séparer l'Union européenne de la Russie et ruiner tout projet d'alliance eurasiatique qui, s'il se réalisait, reléguerait la puissance américaine aux marges du monde...
Si la chute du Mur de Berlin mit fin aux dictatures communistes en 1989, nul ne s'est inquiété de cet autre Mur qui allait à son tour diviser le monde : le "Mur de l Ouest". Celui que les États-Unis bâtissent au centre du continent eurasiatique.
Hervé Juvin démontre, au fil d'un dessous des cartes extrêmement mobile, l'urgence du "non-alignement" européen qui délivrerait enfin nations et frontières du glacis artificiel que l'hyperpuissance américaine ne cesse de développer au nom de la globalisation libérale désormais synonyme de crise mondiale majeure.
La France perd une usine par semaine, et celles créées ont de moins en moins de salariés, 49 en moyenne en 2014 contre 84 en 2012.
Si aujourd’hui les commentateurs admettent que la France est la grande perdante de l’industrie européenne depuis 1990, ils se gardent bien d’en détailler les causes.
Et parmi les causes principales il y a l’euro qui a permis à l’Allemagne d’utiliser le sous-développement de l’Europe de l’est pour ruiner les industries du continent. Aujourd’hui la stratégie allemande se retourne contre tous les Etats de la zone euro et particulièrement contre la France.
Pour reconstruire il nous faudra affronter cette question : comment en sommes-nous arrivés là ?
Si la crise qui frappe le monde entier est certes une crise bancaire et financière, c'est d'abord la première crise de l'unification planétaire, affirme Hervé Juvin, qui cherche à montrer les logiques, les intérêts et les passions à l'œuvre derrière le désordre des systèmes, des actions et des comportements.
Le système occidental dominait le monde, mais c'en est fini. Il n'a plus le monopole du bien ni des certitudes. Nous vivons le renversement du monde. Cette crise le rend sensible avec acuité, si elle n'en est pas la cause : elle révèle que l'économie ne peut constituer le fondement, hors marché, des sociétés.
Index chronologique de la partie 1 :
- 00mn00 : Sommes-nous sortis de la crise de 2008 ?
- 07mn05 : Quels sont les impacts économiques de la récente chute du cours du pétrole ?
- 14mn20 : Pouvons-nous prédire un krach obligataire à venir prochainement ?
- 18mn35 : Dans la situation financière actuelle, où placer son argent ? L’or et l’argent sont-ils de bonnes options ?
- 25mn00 : Pensez-vous que la Grèce va prochainement sortir de la zone euro et la faire exploser ?
Partie 2 :
- 00mn00 : La Chine peut-elle amener le yuan à remplacer le dollar ?
- 03mn15 : Une révolution énergétique relancerait-elle l’économie ? Le nucléaire au thorium est-il prometteur en ce sens ?
- 09mn05 : Concernant le concept de BAD (Base autonome durable), quel est votre objectif ? Quel bilan en faites-vous aujourd’hui ?
- 13mn00 : Selon votre expérience, quels sont les schémas de BAD qui fonctionnent et ceux qui ne fonctionnent pas ?
- 18mn25 : Quelles sont vos impressions sur le dernier livre d’Emmanuel Todd, Qui est Charlie ?
Partie 3 :
- 00mn00 : Pouvez-vous détailler ce qui nous a amenés à cette crise de la dette ?
Suite à la publication, aux éditions DELGA, des deux ouvrages "Ukraine : le coup d'état fasciste orchestré par les Etats-Unis" de Stephen Lendman et "Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie" de Michael Parenti, l'occasion nous était donnée de revenir sur les grands bouleversements géopolitiques des 20 dernières années, où les logiques d'agressions impériales semblent se multiplier.
Qui vait dit que l'impérialisme était le stade suprême du capitalisme ?