France-Algérie : vers la réconciliation ? Avec Pierre-Yves Rougeyron au Club Gutenberg à Strasbourg.


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03.07.2018

La mémoire brûlante de la guerre d'Algérie travaille toujours les sociétés française et algérienne. Contre les rentiers et autres provocateurs du FLN et de l'OAS, contre toutes les revendications victimaires, il s'agit désormais de rétablir la vérité historique afin d'appaiser les tensions mémorielles.
Car la France et l'Algérie, qu'on le veuille ou non, on un destin lié. Et pour faire face aux défis qui s'annoncent, ils ont tout intérêt à établir une coopération étroite et appaisée.
C'est cette phrase en forme de prophétie, prêtée au général de Gaulle, que nous devons méditer : "L'Algérie, aurait-il dit, restera française comme la Gaule est restée romaine". La France aussi avait été conquise et colonisée. Cette injustice, connue, fait désormais partie de son Histoire, pour le meilleur et pour le pire. Arriverons-nous aussi à dépasser nos rencoeurs pour la période coloniale en Algérie ?

Vel' d'Hiv', Vichy, collaboration : la France est-elle coupable ? Avec Bertrand Renouvin et François Broche au Cercle Aristote.


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04.06.2018

Le 17 juillet 2017, Emmanuel Macron a déclaré que Vichy "était le gouvernement et l’administration de la France". Reprenant ainsi la position de Jacques Chirac et de François Hollande. Telle est la thèse désormais officielle de nos dirigeants.
Il est de notre devoir de nous y opposer, et c'est ce à quoi s'attellent Bertrand Renouvin et François Broche en démontant point par point cette entreprise dont le but est de salir la France et d'insulter le peuple français.
Car seul le général de Gaulle et ses premiers compagnons se situent dans la continuité républicaine après avoir constaté l’illégalité et l’illégitimité du pouvoir établi à Vichy à la suite d’un coup d’État. La France, indissociable de l’histoire qui l’a faite et du droit qui la définit, était à Londres, à Alger puis de nouveau à Paris libérée de l’ennemi.
Si Vichy c’est la France, si son gouvernement est légal, la condamnation à mort du général de Gaulle et la chasse aux résistants en deviendraient alors justifiées. Et cela, nul ne saurait le permettre.

Histoire du mouvement ouvrier. Avec Christian Pataud à la Bibliothèque Associative de Malakoff.


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2017

Christian Pataud, anarchiste et résistant, nous relate en cinq conférences l'histoire du mouvement ouvrier en France de 1830 à nos jours.
 1. 1830-1871 : de l'avènement de Louis-Philippe jusqu'à la chute de Napoléon III, nous assistons aux premières grandes insurrections ouvrières avec -notamment- la révolte des Canuts de Lyon en 1831
 2. 1871-1900 : c'est la lente mise en place de la République bourgeoise et, corrélativement, le développement du mouvement ouvrier dont il est question. Cette période est également celle du progrès technique, de la naissance de grands groupes industriels et de leurs conséquences sociales.
 3. 1900-1922 : l'industrie continue de se développer et l'esprit revanchard contre l'Allemagne amène au réarmement puis à la guerre. La première Guerre Mondiale fut la grande défaite de l'internationalisme ouvrier et marqua les premières grandes divisions, sans oublier la Révolution russe (1917) et ses conséquences à l'international
 4. 1922-1945 : l'entre-deux-guerre voit le mouvement ouvrier se polariser entre socialistes et communistes, la crise économique et la montée des fascismes en Europe
 5. 1940-1968 : de la défaite et la collaboration à la résistance et à la reconstruction, c'est un mouvement ouvrier en pleine reconstruction qui succédera à la deuxième Guerre Mondiale

Washington contre de Gaulle, 1940-1969. Avec Eric Branca à la Fondation Charles-de-Gaulle.


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25.09.2017

Pourquoi de Gaulle refusa-t-il, en 1964, de présider les commémorations du vingtième anniversaire du débarquement allié en Normandie ? Parce qu’il se souvenait que, sans sa volonté farouche de faire échec aux plans de Roosevelt, la France ruinée de 1944 n’aurait pas été traitée autrement que l’Allemagne vaincue, privée d’une fraction de son territoire et placée sous administration militaire américaine. Pis, c’est sur une partie des élites de Vichy que, durant tout le confit, la Maison-Blanche avait misée pour barrer la route à l’homme du 18 Juin.
Grâce aux archives déclassifiées, mais aussi à des témoignages inexploités, il est désormais possible de raconter pour la première fois cette "guerre de trente ans" qui, de 1940 à 1969, opposa le Connétable de la France libre à la volonté de puissance des États-Unis. Alors que, aux instants les plus cruciaux de la guerre froide, le soutien du Général resta toujours acquis à Washington, le Département d’État et la CIA ont beaucoup tenté pour l’éliminer de la scène internationale. Du financement du FLN algérien au concours prêté à l’OAS, de l’espionnage nucléaire à la corruption d’une partie de la classe politique française, en passant par l’enrôlement d’Hollywood dans la croisade antigaulliste, Éric Branca nous raconte l’histoire secrète et inédite de ce conflit.

Le général De Gaulle et mai 68. Avec Henri-Christian Giraud et Roland Hureaux sur Radio Courtoisie.


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22.06.2008

Quelles furent les raisons du voyage du général de Gaulle à Baden-Baden le 29 mai 1968 ? Et pour quelle raison l'URSS, par le biais du PCF, aurait-elle soutenu le général de Gaulle et aidé à rétablir l'ordre ?
C'est en confrontant les points de vue de Henri-Christian Giraud et de Roland Hureaux que nous sommes invités à comprendre les agissements du Général de Gaulle durant cette épisode mouvementé.

Émission du "Libre Journal François-Georges Dreyfus".

Le nationalisme français : son histoire et ses figures. Avec Philippe Conrad pour le Cercle Henri Lagrange.


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07.2018

Philippe Conrad, historien et journaliste, ancien rédacteur en chef de La Nouvelle Revue d'Histoire et actuel président de l'Institut Iliade, revient sur les origines, la trajectoire et les grands noms du nationalisme français.

 - 0:00:22 : Définition du nationalisme
 - 0:02:29 : Nationalisme et révolution française
 - 0:06:09 : La Révolution française fut-elle nationaliste ?
 - 0:09:07 : Le nationalisme de gauche au XIXeme siècle
 - 0:14:39 : Le nationalisme français germanophobe
 - 0:19:43 : Le nationalisme français et le colonialisme
 - 0:23:47 : Le général Boulanger
 - 0:27:56 : L'affaire Dreyfus
 - 0:32:32 : Édouard Drumont
 - 0:34:23 : Déroulède et Barrès
 - 0:38:39 : Le nationalisme français et la question de la race
 - 0:42:15 : Charles Maurras
 - 0:45:15 : Le nationalisme français : une préfiguration du fascisme ?
 - 0:49:24 : Le colonel de La Rocque
 - 0:52:37 : La tentation fasciste
 - 0:56:03 : Le Parti Populaire Français
 - 1:00:47 : Marcel Déat
 - 1:03:49 : Gaullistes et pétainistes : une lutte pour la légitimité
 - 1:08:46 : Le discrédit du nationalisme après-guerre
 - 1:10:45 : le renouveau du nationalisme en France dans les années 60
 - 1:13:52 : Le Front National
 - 1:18:43 : La "Nouvelle Droite" et la voie européenne
 - 1:23:18 : Souverainisme et nationalisme
 - 1:25:04 : L'avenir du nationalisme

Une histoire des droites en France. Avec Gilles Richard sur la Radio Chrétienne Francophone.


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01.03.2017

Depuis le classique de René Rémond, les droites n'avaient pas trouvé leur historien. C'est désormais chose faite grâce à la récente synthèse de Gilles Richard qu'il présente ici.
Couvrant plus de deux siècles d'histoire politique et n'hésitant pas à aborder les enjeux contemporains, l'ouvrage évoque bien entendu les partis et leurs métamorphoses, tout en scrutant les cultures politiques et en pointant les grandes mutations.
Depuis 1815, en effet, les temps ont bien changé ! Ce qui faisait clivage au XIXe siècle entre droites et gauches (la République démocratique et laïque) a ainsi laissé place au XXe siècle à un autre clivage : la République qui avait triomphé dans les années 1870-1880 devait-elle être "libérale" comme le souhaitait Jules Ferry, ou bien "sociale" comme le proclama Jean Jaurès ?
En ce début de XXIe siècle, tout semble à nouveau remis en cause : tandis que les gauches sont menacées de disparition, les droites sont aujourd'hui hégémoniques. Mais le pluriel s'impose plus que jamais. De fait, les oppositions ne manquent pas, entre tenants du libéralisme et droite nationaliste, ou entre "les mondialistes" et "les patriotes", comme Marine Le Pen aime à le répéter.
Cette mutation fondamentale surprend ; mais Gilles Richard offre des clés pour comprendre ce qui constitue un enjeu déterminant pour la France d'aujourd'hui et de demain.

De Gaulle chrétien. Avec Gérard Bardy au Cercle Aristote.


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12.02.2018

Aucun président de la République française n'a autant été guidé que le Général de Gaulle par les enseignements de l'Évangile.
Issu d'une famille profondément chrétienne, élevé dans le strict respect des valeurs catholiques, Charles de Gaulle a intimement associé son patriotisme et sa foi toute sa vie. Son éducation et ses engagements au service de l'Église marquèrent ses années de jeunesse avant d'imprimer chez l'officier une doctrine de comportement attachée essentiellement à la dignité de l'homme. De la France libre qu'il vécut comme une croisade à la présidence de la République, où il conduisit une politique directement inspirée de la doctrine sociale du Vatican, de Gaulle respecta les principes de laïcité sans jamais cesser de redonner à la France sa place de fille aînée de l'Église.
Gérard Bardy raconte de façon vivante et souvent inédite les événements – petits et grands – qui, tous, s'expliquent par la foi chrétienne du Général. Pour la première fois, la vie de l'homme, du soldat et du chef d'État se trouve éclairée par sa relation à Dieu : sa vie familiale, et notamment sa relation bouleversante avec sa fille Anne, née trisomique, la place laissée à Yvonne, son épouse, les hommes de Londres et les religieux qui l'entourent, ceux de la "traversée du désert" et la présidence de la République, le pardon de la réconciliation franco-allemande, ses rapports étroits avec le Vatican et son regard sur le monde.
Un portrait étonnant de "Charles le Catholique", le dernier "roi chrétien".