De la construction européenne à l'Empire européen germanique. Avec André Posokhow sur Radio Courtoisie.


(0)
990 Vues
0 commentaire
18.04.2019

Dans sa forme actuelle, l'Union européenne semble définitivement passée sous commandement allemand. Mais par quels mécanismes l'intégration européenne a-t-elle finalement dépouillée les nations de leur souveraineté et reconstituer un nouveau Saint-Empire romain germanique ?
Car le vaste ensemble politique du vieux continent n'était pas forcément destiné à avoir pour noyau et centre décisionnel l'Allemagne. Un nombre important d'abandons de souveraineté concédés par les élites politiques des pays alentours, notamment de la part de la France, explique cette situation.
Retour sur l'histoire mouvementée de la construction européenne.

Émission du "Libre Journal de la souveraineté", animée par Michel Leblay.

De Gaulle, l'homme du 18 juin. Débat entre Adrien Abauzit et Paul-Marie Couteaux au Cercle Retour au Réel.


(0)
1176 Vues
0 commentaire
18.06.2019

Aujourd'hui plus que jamais, le Général de Gaulle reste le grand totem de l'histoire de France au XXe siècle. Incontournable aussi bien pour chez les "bien-pensants" qu'au sein de la dissidence, il représente la figure du sauveur et d'homme visionnaire lorsqu'un Pétain ne serait plus que lâche, sénile et traître à sa patrie.
La réalité est-elle aussi simple ? Et pour quelles raisons fait-il autant consensus ? Doit-on puiser dans son héritage politique pour oeuvrer au redressement de la France ou, au contraire, s'en distancier ?
L'avocat Adrien Abauzit et l'ancien député européen Paul-Marie Couteaux débattent de la figure de Gaulle, du sens de son action politique et de sa postérité.

L'art et l'histoire, trois entretiens. Avec André Malraux sur France Culture.


(0)
1124 Vues
0 commentaire
1974

André Malraux, écrivain et homme d'action, ministre d'État chargé des Affaires culturelles, revient dans ces entretiens sur plusieurs épisodes marquant et nous fait part des réflexions qu'il a mûries toute sa vie durant.
De l'expérience de la révolution à la rencontre de grands hommes (de Gaulle, Mao Zedong), de l'histoire de l'art à l'avenir des religions, autant de thèmes que l'auteur des Antimémoires développe ici.

1. Entretien avec Pierre de Boisdeffre (1967)
 - 0'00'00 : Le sens des Antimémoires
 - 0'08'30 : Le Général de Gaulle et la révolution
 - 0'13'11 : La Révolution culturelle chinoise, Mao Tsé Toung
 - 0'25'03 : Influence de la révolution chinoise sur le Tiers-Monde
 - 0'29'49 : L'Inde (Gandhi, Nehru)
 - 0'33'50 : La prison, la torture, la servitude

2. Entretien avec Guy Suarès (1973)
 - 0'40'53 : Le projet de ses vingt ans
 - 0'43'11 : Les civilisations, le cosmos, le christianisme
 - 0'50'45 : Valeurs et mythes de notre civilisation
 - 1'00'20 : Le héros et les saints, le prophète
 - 1'11'48 : Les mots-pièges et les mots-clés
 - 1'11'33 : La peinture extrême-orientale
 - 1'19'33 : La sculpture grecque
 - 1'21'59 : Saint François d'Assise, l'art réconcilié, la peinture italienne
 - 1'27'07 : La création artistique, l'histoire de l'art
 - 1'37'29 : Des fresques de Giotto à Pise à l'esquisse ancienne
 - 1'39'56 : L'art moderne après Picasso
 - 1'42'44 : Incertitudes et perspectives du spirituel
 - 1'51'23 : Evolutions et complexité des rapports Orient-Occident
 - 1'56'58 : L'Union soviétique et les Etats-Unis

3. Entretien avec Jean-Marie Drot (1974)
 - 2'04'25 : Lazare : la maladie, le "je", la problématique de l'art
 - 2'13'34 : Le suicide, la mémoire

Napoléon et de Gaulle : la France et ses grands hommes. Avec Patrice Gueniffey à l'Ecole de Guerre.


(0)
876 Vues
0 commentaire
15.05.2018

Patrice Gueniffey, historien et spécialiste reconnu de la Révolution et de l'Empire, nous partage son analyse de l'histoire que la France a entretenue avec ses grands hommes, notamment avec Napoléon et De Gaulle. Deux destins différents par bien des aspects bien finalement associés, après bien des tribulations et des controverses.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


(0)
1071 Vues
0 commentaire
05.2019

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique des mois d'avril et mai 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

PARTIE 1 :
 - Notre-Dame : le fait, le symbole, la France
 - Marion Maréchal le Pen et l'échec du conservatisme français
 - un grand débat pour rien

PARTIE 2 :
 - Attentat au Sri Lanka
 - Elections européennes
 - Au revoir Juncker et santé
 - L'Algérie
 - Xinjiang chinois
 - Ukraine
 - Pourquoi les élites détestent la France ?
 - 1969, de Gaulle l'autre révolution. NB le leader de 68 est Rondeau
 - Mort de Jean-Pierre Marielle

De Napoléon à De Gaulle, la post-modernité supporte-t-elle encore ses héros ? Avec Patrice Gueniffey sur Radio Courtoisie.


(0)
978 Vues
0 commentaire
12.07.2017

L'histoire de France est peuplée de personnages que les événements ont amenés à jouer un rôle illustre et salutaire. Ces héros qui, pendant des décennies peuplaient les pages de nos manuels scolaire et que l'on est bien en peine de retrouver aujourd'hui…
Pourquoi cela sinon parce que notre pays n'est ni plus ni moins qu'un Etat-nation depuis bien longtemps et que ces hommes illustres, en leurs temps, surent incarner à la fois l'Etat et la nation ?
L'historien Patrice Gueniffey nous replonge dans cette histoire en s'arrêtant notamment sur Napoléon et De Gaulle, deux hommes providentiels que notre époque a de plus en plus de mal à reconnaître et à supporter.

Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles De Meyer.

De Gaulle en 1969. Avec Arnaud Teyssier à la Nouvelle Action Royaliste.


(0)
848 Vues
0 commentaire
17.04.2019

Le 27 avril 1969, Charles de Gaulle perd le référendum qu'il avait organisé sur la Région et la réforme du Sénat. Il annonce aussitôt sa démission, se retire définitivement à Colombey, dont il ne sort que pour deux échappées étranges et romanesques vers l'Irlande et l'Espagne, et rédige des Mémoires d'espoir. Ses derniers mois au pouvoir ont souvent été présentés comme une succession d'erreurs ou de maladresses, attribuées pour l'essentiel à la vieillesse, ainsi qu'à l'incompréhension de la modernité dont Mai 1968 venait d'annoncer l'avènement avec fracas.
Arnaud Teyssier dit tout autre chose : de Gaulle, en ses derniers temps, avait pleinement pris conscience qu'il faisait face à un personnage nouveau, la société moderne, libérée du souvenir de la guerre, traversée de besoins et de désirs, et pour qui la puissante organisation de gouvernement qu'il avait mise en place était devenue trop lourde. Il appréhendait la venue de temps inédits, porteurs des illusions du bien-être, mais chargés de difficultés, de menaces, de crises.
C'est pour y préparer la France que de Gaulle entreprit, dans ses derniers mois, une révolution de grande ampleur. Pour lui, la réalité du monde, imprégnée d'histoire et de tragédie, était dangereuse, mais aussi pleine d'espoir : si on pouvait la saisir dans sa densité et dans sa profondeur, alors "un grand élan emporterait les êtres et les choses". De Gaulle, en 1969, pressent déjà les angoisses, la peur de l'inconnu, la tentation du renoncement et du nihilisme qui s'empareront cinquante ans plus tard de nos démocraties : aujourd'hui, en 2019, ses intuitions nous aident à corriger la myopie de notre civilisation.

Le Général et l'OTAN. Avec Maurice Vaïsse sur France Inter.


(0)
877 Vues
0 commentaire
14.02.2018

Le 21 février 1966 – lors d’une grande conférence de presse – le Général de Gaulle annonce "qu'au terme de la prochaine échéance de ses engagements avec l'Alliance atlantique, les soldats français quitteront le giron de l'OTAN et que toutes les forces militaires étrangères – stationnées sur le territoire national – passeront sous commandement français" !
Dans les milieux diplomatiques, la nouvelle provoque une onde de choc… Dans la presse également, mais c’est sans conteste aux États-Unis que l’émotion est la plus grande. À Washington, en effet, le président Johnson fustige l’attitude de la France. Car en plein contexte de guerre froide, la décision prise par Paris est vécue outre-Atlantique, comme une trahison.
Aujourd'hui, plus de 70 ans après les faits, l'affaire de la "sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN" reste encore très mal comprise. Perçue le plus souvent comme un acte de politique étrangère brutal, on l'associe à une rupture définitive de la France avec l'Alliance atlantique... alors qu'il n'en est rien : en vérité, la France n'a jamais quitté l'OTAN !

Émission "Affaires sensibles", animée par Fabrice Drouelle.