Le but de la table ronde est de se poser un certain nombre de questions :
1. que devient l'usage créatif de l'information aujourd'hui, depuis la naisance des média ?
2. que penser de l'affaiblissement des discours de référence ?
3. quelle est l'attitude des militaires face à la guerre de l'information ?
4. quels sont les avantages informationels du "faible" ?
Les différents intervenants viennent partager leurs expériences de journaliste, blogueur ou chercheur dans leur rapport aux média et viennt révéler les enjeux liés à la création et à la diffusion de l'information.
"L'europe, c'est la paix!", disait l'autre. La guerre en Serbie il y a une quinzaine d'année, et le conflit actuel en Ukraine sont là pour contredire ce slogan benêt qui sert d'étendard aux européistes de tous poils.
Le colonel Jacques Hogard et le géopoliticien Jean-Michel Vernochet croisent leurs analyses pour nous aider à comprendre le rôle omniprésent de l'OTAN, structure impériale américaine qui ne cesse de s'ingérer dans les affaires politiques du vieux continent, qu'elle considère comme sa chasse gardée.
Une leçon de realpolitik qui devrait nous ouvrir les yeux.
Après un passage en revue de la situation géopolitique internationale et des orientations du nouveau gouvernement Obama, Philippe Grasset nous entraîne, suite à la parution du livre "Les âmes de Verdun : la victoire de l'homme sur la ferraille", au coeur du premier grand conflit de la modernité : la bataille de Verdun.
C'est l'occasion de poser un regard nouveau sur cet affrontement et sur la période d'avant-guerre qui la précède, non pour en souligner l' "absurdité" -comme il est coutume de le faire-, mais pour les replacer dans la grande marche en avant du progrès technique qui viendra broyer les communautés humaines au travers de son déploiement.
Si le grand public connaît les noms des syndicats des autres salariés, des étudiants et du patronat, si chacun sait ce que recouvrent les sigles CGT, UNEF, MEDEF, qui peut dire comment les journalistes sont organisés ? Qui a entendu une déclaration d’un de leurs syndicats quand un grand reporter est enlevé ou tué ou licencié, ou contraint par l’actionnaire principal de jeter son papier dans la corbeille ?
Un usurpateur s’est substitué à eux, un coucou a pondu un oeuf dans leur nid, un intrus y est né, y a grossi démesurément. Il s’appelle Reporters Sans Frontières, aberration génétique dont le bec s’ouvre sur un estomac insatiable qui engloutit argent des contribuables français et européens, dons de richissimes sponsors privés, contributions d’anonymes compatissants et, plus discrètement, les billets verts de l’Oncle Sam qui n’a jamais confondu organisation humanitaire et relais médiatique de sa politique guerrière.
Parce que Reporters sans frontières ne répugne pas à propager des fausses nouvelles utiles à l’Empire, parce qu’elle s’évertue à minimiser les crimes de l’US Army contre les grands reporters, parce qu’elle revendique son mutisme sur les effets pervers de la concentration de la presse dans les mains des puissances financières, parce qu’elle dirige l’essentiel de ses tirs idéologiques sur les plus faibles, elle n’aide ni ne protège les journalistes, elle participe à la déconsidération dont ils souffrent. Elle les met en danger.
Près de sept millions de Français prennent des médicaments anti-cholestérol qui rapportent chaque année un milliard d'euros à l'industrie pharmaceutique et coûtent autant à l'assurance maladie. Une vache sacrée qui est aussi une sacrée vache à lait.
Pourtant, moins de cholestérol ce n'est pas moins d'infarctus ni moins de morts ! C'est ce que démontre ici le Dr Michel de Lorgeril, un cardiologue connu dans le monde entier pour ses travaux sur la prévention des maladies cardio-vasculaires. Ce chercheur rigoureux a longuement enquêté. Il livre ici toutes les preuves que la lutte contre le cholestérol est fondée sur des données statistiques biaisées, tronquées, voire manipulées.