La psychanalyse est aussi une anthropogenèse ; elle dit comment l’être humain s’humanise et identifie les conditions pour que ce processus, que chacun doit refaire pour son propre compte, puisse se réaliser.
La question est de savoir si notre société postmoderne transmet toujours lesdites conditions : comment pouvons-nous ajourd'hui encore nous construire au sein de notre société libérale ?
Normand Baillargeon présente le livre d'Edward Bernays "Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie", écrit en 1928. Ce personnage, bien que mal connu, est considéré comme le père des relations publiques et a durablement influencé le fonctionnement des démocraties libérales au XXe siècle.
Il est également question de la première traduction de "Principes de reconstruction sociale" (1916) de Bertrand Russell.
Emission "Les publications universitaires".
Cette conférence se tient à la veille de l’élection présidentielle de 1988 et Boutang indique : "Tout le monde s’occupe justement de ce qui n’est pas mon souci".
Son souci, c’est l’horizon du prince chrétien, né pour unir, non pour diviser. Il le désigne, déjà. Le prince chrétien s’incarne dans la personne du prince Jean de France qu’il décrit avec grande précision, sous les traits que lui sont connus aujourd'hui.
Une réflexion intéressante sur le pouvoir et son incarnation en France par Pierre Boutang, royaliste maurrassien à l’espérance raisonnable, toujours maintenue, toujours renaissante d’époque en époque.
Remarque : la qualité de l'enregistrement est médiocre.
La mafia naît sur les décombres du "régime féodal" mais c'est avec l'avènement de la démocratie et du capitalisme qu'elle connaîtra son essor.
Comment l'expliquer ? Quels sont aujourd'hui les dangers que fait peser cet "ordre parallèle" sur notre société ? La liquidation de l'état-providence favorise-t-il ou non le développement de ces activités criminelles ?
Emission "Le Bien commun" conduite par Antoine Garapon.
Marcel Gauchet nous offre une réflexion sur les média, en particulier le journalisme, en sachant que cet organe reste informel (non institutionnel), dispersé (de par sa multitude d'acteurs), soumis à des logiques commerciales et qu'il est dépourvu de moyens de coercition directes.
Ces paradoxes ne sont qu'apparents et méritent d'être digérés pour comprendre l'efficacité réelle du "4ème pouvoir".
Conférence donnée au Collège Européen de Philosophie Politique de l'Education, de la Culture et de la Subjectivité (Ceppecs) dans le cadre du cycle "Les média et le politique".