David Engels nous propose une interprétation originale du devenir des différentes crises que nous traversons : et si les soubresauts actuels de l'Union européenne n'étaient rien d'autre qu'une redite de la chute de la République romaine ?
Dans son dernier livre, il dresse une série d'analogies entre Rome avant l’empire et l’Union européenne avant le pire. L’une comme l’autre ont traversé, ou traverseraient, une grave crise d’identité : manque de repères culturels, ouverture aux autres mal maitrisée.
Rome s’en est sortie en renonçant à la République pour se livrer à Octavien, qui deviendra le premier empereur sous le nom d’Auguste.
L’Europe n’aurait donc pas d’autre alternative : elle doit se transformer en un pouvoir plus fort, plus centralisé et moins démocratique. Sinon, ce sera l’implosion en une multitude de micro-états dominés par le nationalisme.
Emission "Les Matins" animée par Marc Voinchet et Brice Couturier.
L'entretien traite des rapports entre la Suisse et l'Union Européenne sur les vingt dernières années, soit depuis la décision des Suisses de ne pas adhérer aux institutions de l'Espace Economique Européen. François Schaller a été, en Suisse romande, un des pionniers de la lutte contre l'européisme et il nous explique les raisons qui ont motivé son engagement.
Les questions posées à Antoine Chollet sur le personnage et l'oeuvre de Cornelius Castoriadis sont les suivantes:
- Qui est Cornélius Castoriadis ?
- Qu'est-ce que le projet d'autonomie développé par Castoriadis ?
- Qu'est qu'une révolution selon Castoriadis ?
- Comment pourrait-on se réapproprier les idées de Castoriadis pour agir sur les problèmes globaux de notre époque ?
L'entretien se déroule pendant le colloque international de théorie politique à l'Université de Lausanne.
Etienne Chouard, tire de son étude des différents régimes démocratiques une défense du système du tirage au Sort et soutient qu’une nouvelle assemblée constituante devrait être constituée à l'aide de cette méthode. Il défend également le référendum d’initiative populaire et soutient que le véritable suffrage universel est le vote direct des lois par les citoyens.
Florence Gauthier, en revanche et après avoir publié plusieurs ouvrages consacrés à la Révolution et aux premières années de la République Française, soutient de manière inconditionnelle le Suffrage Universel.
Claude Lefort retrace le cheminement intellectuel qui l’a amené à décrire le totalitarisme soviétique non simplement comme un régime à parti unique ou comme un capitalisme d’Etat, mais comme une forme inédite de société.
Il explique ainsi ce qui l’a opposé aux interprétations d’Hannah Arendt et à celles de Cornelius Castoriadis.