Etienne Chouard, tire de son étude des différents régimes démocratiques une défense du système du tirage au Sort et soutient qu’une nouvelle assemblée constituante devrait être constituée à l'aide de cette méthode. Il défend également le référendum d’initiative populaire et soutient que le véritable suffrage universel est le vote direct des lois par les citoyens.
Florence Gauthier, en revanche et après avoir publié plusieurs ouvrages consacrés à la Révolution et aux premières années de la République Française, soutient de manière inconditionnelle le Suffrage Universel.
Claude Lefort retrace le cheminement intellectuel qui l’a amené à décrire le totalitarisme soviétique non simplement comme un régime à parti unique ou comme un capitalisme d’Etat, mais comme une forme inédite de société.
Il explique ainsi ce qui l’a opposé aux interprétations d’Hannah Arendt et à celles de Cornelius Castoriadis.
L'étude du pouvoir est ardue. Il n'est pas, en effet, de discipline scientifique dont l'objet spécifique soit la nature, l'origine et l'exercice du pouvoir, bien que ce phénomène ait suscité depuis longtemps la réflexion de grands esprits.
Qu'appelle-t-on pouvoir ? Question préalable, semble-t-il. Mais, pour répondre, il faudrait énoncer un critère qui permette aussitôt de trancher un noeud de représentations dont chacune porte la marque d'une expérience collective.
Si l'on veut bien admettre que le pouvoir ne peut se réduire à la domination, à la puissance, au commandement ou à l'autorité, ce n'est pas toutefois sans raison qu'on en reconnaît le signe, soit à la capacité de décider des affaires publiques, soit à celle de disposer des moyens de coercition, soit à celle de commander, soit à celle d'incarner ou de représenter quelque puissance au-dessus des hommes ou bien d'en participer, soit à celle de posséder un savoir-faire qui échappe à l'intelligence commune. Bref, il peut être associé à l'image du prince, du gouvernant, du guerrier, du prêtre ou du magicien.
Dans tous les cas, le caractère du pouvoir est lié à celui de l'obéissance, et l'obéissance elle-même implique un certain mode de croyance.
Le pouvoir : une introduction.
Benjamin Bayart nous démontre ici ce qu’est effectivement Internet et comment cet outil a permis de modifier fondamentalement la façon dont nous faisons société.
Il existe donc désormais un outil qui offre la possibilité à chacun d’entre nous, non seulement d’accéder à tout moment à une multitude de contenus, mais également de diffuser ses propres contenus de façon autonome (ou pas) et sans que ces contenus soient au préalable filtrés, analysés, avalisés ou censurés par une tierce partie (ou pas).
Dès lors des enjeux forts semblent se dégager si l'on souhaite défendre ce bien commun qu'est l'Internet. Parmi ces enjeux citons à minima celui qui consiste en la nécessité de préserver la neutralité du réseau, condition sine qua non si l’on souhaite défendre les libertés fondamentales telle que celle énoncé dans l’article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui garantit à tout citoyen le droit de parler, écrire et imprimer librement.
Double regard sur la grande crise agitant notre monde.
D'abord celui de l'économiste Myret Zaki avec une analyse fine de la crise de la dette souveraine grecque et de ses origines. Vient ensuite l'analyse de la crise institutionelle de nos prétendues "démocraties" occidentales par Etienne Chouard.
Une étape importante pour comprendre les mécanismes d'alinéation actuels.
La littérature est-elle morte ? C'est en effet le constat auquel on pourrait arriver après examen de la production littéraire actuelle.
Mais quelle est la cause de cette "déconfiture" ?
La discussion s'est d'abord portée sur le cadre de l'écriture pour s'attarder ensuite sur la question du déclin et du pourrissement des sociétés occidentales.