Pourquoi parler du don ? Avec Alain Caillé pour Citéphilo à Roubaix.


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22.11.2014

Il devient de plus en plus urgent de surmonter la fragmentation existant entre les sciences sociales et la philosophie morale et politique. Et, pour cela, de dessiner les contours d'une  théorie sociale (Social Theory) générale.
En fait, il existe déjà une telle science sociale générale : c'est celle que forme ce qu'on peut appeler le modèle économique (utilitariste) général qui domine la pensée et le monde. On sait les problèmes, multiples, qu'il pose.
Pour le dépasser, il faut chercher du côté de l'anti-utilitarisme et du paradigme du don.

Le localisme : définition et applications. Avec Laurent Ozon pour le Cercle Henri Lagrange.


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01.11.2014

Le localisme, tel que compris et défendu par Laurent Ozon, consiste à donner à chaque peuple la possibilité de subvenir à la part la plus importante possible de ses besoins par ses propres moyens. C’est une volonté de favoriser les circuits économiques courts, et ainsi d’assurer une autosubsistance relative capable de permettre aux populations de garder la maîtrise de leur destin.
Le localisme est la pierre angulaire de la décolonisation économique, condition indispensable de la souveraineté politique : c'est le moyen idéal pour favoriser l’embauche locale, accompagner des objectifs de qualité écologique, de protection sanitaire, de réhabilitation de la vie démocratique, de protection et de rééquilibrage social, d’inversion concertée des flux migratoires et de pacification rapide des relations internationale.
Un entretien constructif et ancré dans le réel pour anticiper les déstabilisations sociales et économiques à venir.

Penser la crise. Avec Paul Ariès à la bibliothèque municipale de Lyon.


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16.11.2012

Face à la crise systémique, nous devons nous méfier des pièges... Le réquisitoire contre le capitalisme est déjà si lourd qu’il finit par nous assommer. Nous devons apprendre à conjuguer le versant négatif de la critique au versant positif. Versant négatif avec l’anticapitalisme, l’antiproductivisme, la décroissance... et versant positif avec la relocalisation, le ralentissement, l’idée de coopération et la gratuité.
Comment sortir à la fois du capitalisme et du productivisme ? Comment renouer avec les milieux populaires ? Quelles leçons tirer des défaites des socialismes au XXe siècle ? Pourquoi prôner une insurrection des existences ? Quels cadeaux conceptuels nous font les pays les plus pauvres ? Comment passer des passions tristes aux passions joyeuses ?
Autant de questions abordées par Paul Ariès dans cette conférence.

Serge Latouche à voix nue, sur France Culture.


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04.2013

Serge Latouche, né en 1940 à Vannes (Morbihan), est un des principaux théoriciens de la "décroissance", du reste il se présente volontiers comme un "objecteur de croissance". Mais on ne naît pas "objecteur de croissance", on le devient et c’est cet itinéraire qu’il retrace à grands traits au cours de ces émissions.
En effet, économiste de formation, certes critique et marxisant, il accepte alors l’idée que tous les pays, que tous les peuples, puissent se développer et accèdent au bien-être, mesuré par des critères de satisfaction des besoins. Cette idée largement partagée, il n’hésite pas dorénavant à la rejeter et à la combattre pour "déséconomiser" les esprits en quelque sorte, et dénoncer cette illusion développementiste, y compris dans sa version "durable".
Depuis plusieurs décennies il étudie les alternatives au capitalisme qui surgissent ici ou là afin de contrer le productivisme et oeuvre pour une société de sobriété heureuse qui rompt avec "l’obsolescence programmée", les inégalités, les exclusions (tant sociales, territoriales, numériques que générationnelles ou sexuelles) et les abus de pouvoir d’où qu’ils viennent. En ce sens il réconcilie "écologie" et "anarchie".

Reconstruire sur des ruines. Avec Laurent Ozon chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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15.10.2014

Partants de la situation dramatique où se trouve aujourd’hui la France, entre crises économique et identitaire, faillites financière et éthique, ensauvagement et submersion migratoire, Laurent Ozon et Emmanuel Ratier évoquent l’avenir et les conséquences qui ne peuvent que découler d’une telle catastrophe voulue et organisée par nos chères "élites".
Compte tenu de l’emballement toujours possible des évènements économiques et géopolitiques aux niveaux européen ou mondial, Laurent Ozon travaille à des solutions pragmatiques à même de rendre au peuple français sa souveraineté, notamment en matière d’écologie et d'économie. Il prône également la remigration vers leurs pays d’origine des populations allogènes qui ne se sont pas intégrées dans le creuset français.
Une discussion prospective et positive passionnante, à même de nous permettre de mieux appréhender les années qui s’annoncent, et qui risquent fort d’être décisives.

L'écologie sera intégrale ou ne sera pas. Avec Gaultier Bès au Cercle Aristote.


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29.09.2014

Notre société est devenue une usine à frustrations. "Toujours plus !", promet-elle aux foules globalisées, comme si le réel devait se plier à nos caprices. Mais ce qui est illimité est fade, informe, évanescent : émanciper l’individu de gré ou de force, l’arracher à ses déterminismes, c’est le soumettre aux marchands de chimères. Une fois abolies les frontières entre les cultures, entre l’homme et l’animal, l’homme et la machine, l’homme et la femme, que reste-t-il au consommateur déraciné ? Le double empire de l’artificiel et de l’argent, qui s’empare du plus intime de nos vies et saccage nos écosystèmes.
S’opposer à cette fuite en avant destructrice, c’est faire le choix radical de la sobriété. Moins mais mieux : vivre plus simplement pour que chacun puisse simplement vivre. Veiller sur l’avenir, en respectant notre fragilité et celle de notre environnement. Face à la technique sans âme et au marché sans loi, l’écologie intégrale offre ainsi l’espérance d’un monde à la mesure de l’homme, fondé sur l’entraide et le don – fruits de nos limites.

La vie sobre : approche philosophique, éthique et spirituelle. Avec Olivier Rey pour l'association Chrétiens et pic de pétrole.


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19.11.2011

Alors que notre société semble poursuivre sa logique mortifère, il est de notre devoir de nous interroger sur les causes profondes de ce mal qui nous ronge, et d'essayer de proposer des solutions pour conjurer -ou à tout le moins atténuer- le désastre qui s'annonce brutal.
Olivier Rey nous propose de revenir à une vie sobre, débarassée des logiques d'artificialisation qui encombrent notre l'existence.
En effet, et en suivant Ivan Illich ou Lépold Kohr, nous pouvons affirmer que la majorité des problèmes actuels sont dûs à de mauvaises proportions. Nous devons nous poser le problème de la "mesure" et de la taille la plus appropriée pour l'épanouissement d'une société humaine.
Espérons que nous puissions réagir et nous imposer le sens des limites que nous avons perdu, avant que n'adviennent de grandes catastrophes.

Vers la sobriété heureuse. Avec Pierre Rabhi à Clermont-Ferrand.


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20.11.2012

Dans notre société de pays dits développés où se côtoient une surabondance sans joie et une misère matérielle grandissantes, la sobriété heureuse est une alternative réaliste.
Le temps est venu de s'affranchir des réflexes de surconsommations boulimiques qui se produisent dans une dynamique de toujours plus et jamais assez. Cette dynamique correspond à un dysfonctionnement qui est en train simultanément, de détruire la planète et d'aliéner les Êtres Vivants.
La sobriété heureuse est un acte politique de légitime résistance à ce dysfonctionnement et de proposition pour une autre façon de vivre. Il s'agit d'instaurer ou restaurer un mode de société respectueux des Êtres Vivants et de la Terre.