Le multiculturalisme menace-t-il notre civilisation ? Avec Mathieu Bock-Côté et Michel de Jaeghere pour les Eveilleurs d'Espérance à Versailles.


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15.12.2017

De la fragilisation des grands repères historiques qu'entraine l'adoption de l'idéologie multiculturaliste est né, dans une grande partie de la population, le sentiment d'être culturellement dépossédé. Car l'homme sans histoire, sans culture et sans civilisation n'est pas libre : il est nu et condamné au désespoir.
Cette situation va-t-elle pousser les peuples à la révolte ? Accepterons-nous encore longtemps cette fausse harmonie sociale également appelée "vivre-ensemble" par la propagande officielle ?

La post-modernité : crise du sens et déconstruction de la culture. Avec Jean-François Mattéi au Collège des Bernardins.


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2010

Le philosophe Jean-François Mattéi nous offre deux conférences pendant lesquelles il se penche sur le sens -ou l'absence de sens- de la post-modernité :

 1. La notion de "crise" a saisi notre civilisation à la fin du XIXe siècle et influe désormais tous les domaines de la société (la pensée, les arts, la politique, la religion, l’industrie), au point où nous ne parvenons plus à nous en détacher. Retour sur les origines du problèmes.

 2. Au XXe siècle, la culture est ébranlée après les chocs successifs de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que de la découverte de la Shoah. Elle entre alors dans une phase d'auto-destruction. Pouvons-nous comprendre les raisons de cette déconstruction méthodique en explorant les grandes textes de la philosophie ?

Derrida l'Egyptien, ou comment construire une pyramide juive. Avec Peter Sloterdijk au Centre Pompidou.


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21.11.2005

Peter Sloterdijk, à l'occasion d'une journée organisée en mémoire de Jacques Derrida, mort en octobre 2004, avait préparé un texte dont la lecture est restée vive dans la mémoire de chacun. Derrida y est présenté en compagnie d’autres écrivains et philosophes qui auraient, de manière affichée ou à son insu, influencé le mouvement de sa pensée, ainsi que la création de certains de ses concepts.
Les lectures de ses "compagnons", que cela soit Freud, Hegel, Heidegger, Thomas Mann, Régis Debray, Boris Groys et d’autres encore, se retrouvent comme dans un écrin à l’intérieur de l’élaboration intellectuelle de celui qui fit partager au monde entier son travail sur la déconstruction.
Cette belle offrande de Sloterdijk, empreinte d’émotion, met en lumière avec une totale originalité d’approche des pans d’intertextualité souvent ignorés des interprètes, peut-être de Derrida lui-même, ou alors laissés pudiquement dans l’ombre.

Déconstruire la déconstruction. Avec Pierre Magnard au Cercle Aristote.


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10.07.2017

Nous vivons dans un monde dont la caractéristique principale est son absence de sens.
Nous avons reçu un héritage, mais sans testament, et nous retrouvons dans la position des héritiers sans mandat, incapables dès lors de recevoir, de conserver et de transmettre.
Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Et qui en est responsable ?

Droits de l'homme et humanisme. Avec Rémi Brague au Centre Saint Thomas à Strasbourg.


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17.06.2017

Quel avenir pour les droits de l'homme s'il n'y a plus de nature humaine ?
Les droits de l’homme sont le fruit de la pensée chrétienne et humaniste et tendent au respect de la dignité de la personne humaine.
Alors que la culture occidentale est en profonde transformation, il convient de se demander quel peut être l’avenir des droits de l’homme à l’époque du post-humanisme et du transhumanisme qui nient toute nature humaine et réduisent la dignité à la volonté individuelle.

Séminaire organisé par la Mission permanente du Saint-Siège auprès du Conseil de l'Europe et le Centre Européen pour le Droit et la Justice.

L'Histoire, un champ de bataille. Avec Stéphane Blanchonnet et Jean-Pierre Maugendre pour la Ligue du Sud à Orange.


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24.09.2016

Depuis 1793 et l'exécution du roi Louis XVI par la République, la France n'a plus de figure vivante pour incarner de façon évidente la continuité de l'histoire nationale.
Certains historiens ont remplacé le roi par un roman, glorieux hier et finalement repentant aujourd'hui.
C'est de cette substitution et de son évolution, mais aussi des récits qui l’ont précédée avant la Révolution que nous parle Stéphane Blanchonnet.
Avec un regard davantage porté sur le contedu des programmes scolaires depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, Jean-Pierre Maugendre s'emploie à comprendre les  usages de l'enseignement de l'histoire en fonction des nécessités du moment.
Deux approches complémentaires qui doivent nous permettre de nous réapproprier la capacité de dire qui nous sommes.

Une intervention au forum de l'Union des droites, avec pour thématique générale : "La reconquête de notre identité en question".

Au régal du management. Avec Baptiste Rappin chez Aude de Kerros sur Radio Courtoisie.


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18.05.2017

Quel pan de notre vie, aujourd'hui, ne se trouve pas aux prises avec le management ? Qui pourrait bien se targuer d'échapper à cette lame de fond qui bouleverse en profondeur les structures mentales de nos sociétés avancées ?
Force est pourtant de constater le flou conceptuel qui entoure le management : son arrivée dans le langage courant a en effet pour corollaire d'en masquer le sens, y compris aux premiers intéressés, les managers et les managés. De ce point de vue, il s'avère expédient de reprendre la réflexion à la racine : le management est un projet technoscientifique, dont les soubassements sont théologiques mais la portée anthropologique et politique.
Que se passe-t-il alors quand le management pénètre des sphères qui lui étaient initialement étrangères ? Qu'arrive-t-il aux institutions quand l'optimisation du fonctionnement devient leur raison d'être ? Quels rapports le management entretient-il au Vrai (et à l'Université), au Bien (et à l'État) et au Beau (et à l'Art) ? Tels sont les enjeux du travail de Baptiste Rappin qui, par le détour de la philosophie, n'hésite pas à hisser la réflexion sur le management à son véritable niveau : celui de la civilisation et de l'identité européennes en butte au nihilisme de la Technique.

Mort d'une idole, celle de Dieu. Avec Jean-Luc Marion sur Canal Académie.


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29.03.2009

Jean-Luc Marion, philosophe, spécialiste de Descartes et phénoménologue, nous parle de Dieu et du retrait du divin, de l’amour et de son absence en philosophie, ou encore de la charité. Mais en nous invitant à penser autrement ces notions.
Ce professeur à la Sorbonne et à Chicago a développé une nouvelle approche de Dieu, débarrassée des pesanteurs de l’Etre, pour mieux reprendre cette question. Il écrit : L’idole et la distance (1977) et Dieu sans l’être (1982). Jean-Luc Marion occupe, dans la philosophie française, une place de choix, une place singulière. Un peu à contre-courant de la philosophie dominante dans les années 1968, il cherche à :
 - Réhabiliter la philosophie, son histoire et sa fonction. Il eut comme maître Jean Beaufret et Ferdinand Alquié, le premier étant "l’introducteur" de Heidegger en France et le second, LE spécialiste de Descartes à la Sorbonne. Il deviendra, à son tour, spécialiste de Descartes, lui consacrant cinq livres.
 - Penser autrement "la mort de Dieu", objet de L’Idole et la distance (1977) en considérant cette mort comme, avant tout, la mort d’un concept, d’une certaine primauté de l’Etre et du "Dieu moral". Il considère ce retrait du divin comme l’ultime figure de la révélation. En somme, dit-il 1/ Le Dieu qui est mort est une représentation (une idole) contre lequel il faut lutter 2/ Dieu, lui, est mort sur la croix et est donc en retrait – manière, pour nous, d’éprouver la filiation.
 - Penser autrement l’amour et la charité. Dans Le phénomène érotique (2003) il indique, au début de son livre, que la "philosophie ne dit aujourd’hui plus rien de l’amour, ou si peu", qu’elle "n’aime pas l’amour" et que nous constatons un "divorce" entre la philosophie et l’amour, que nous vivons "dans un grand cimetière érotique". Il y a, dit-il, une "rationalité érotique" et l’amour en relève.