La crise de la civilisation occidentale. Avec Henri Guaino au Cercle Aristote.


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08.07.2019

L'Occident est engagé sur une pente qui pourrait bien lui être fatale à brève échéance. Il ne s'agit pas d'une prophétie mais d'un diagnostic sur l'état mental, moral, intellectuel de nos sociétés, sur le mal qui les ronge et qui détruit sous nos yeux un idéal humain auquel ont travaillé des millénaires d'histoire, de religion et de civilisation. L'Occident n’est pas menacé par le déclin de sa puissance relative face aux puissances émergentes qui le concurrencent dans un monde qu'il avait l'habitude de dominer sans partage. Le plus grand danger n'est pas dehors mais dedans, dans l'obstination d'une majorité des élites occidentales à penser que le progrès économique, scientifique et technique a changé la nature de l'homme et dans leur orgueil démesuré à croire qu'elles sont les architectes d'un Nouveau Monde où les leçons du passé n'ont plus aucune valeur.
Ce n'est pas la première fois que l'idéologie de la table rase s'attaque à ce que la civilisation a construit pour canaliser les instincts sauvages qui demeurent éternellement au plus profond de la nature humaine. Ne pas prendre conscience de ce qui est en train de s'effondrer dans l'homme occidental, c'est laisser se tendre à nouveau le ressort des grandes tragédies. Et une fois que le ressort est tendu, la tragédie, implacablement, va jusqu'à son terme.
Le but du travail d'Henri Guaino : nous forcer à ouvrir les yeux avant qu'il soit trop tard.

Penser les élites culturelles et politiques françaises. Avec Pierre Mari pour l'Université Réelle à Montpellier.


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15.06.2019

"Élites" : le mot n'a que trop servi, et pourtant ce sont bien elles qui sont encore censées présider aux destinées de notre pays.
Dans le sillage de L'Etrange défaite de Marc Bloch, l'écrivain Pierre Mari dresse le portrait d'une caste au pouvoir qui a perdu le sens des réalités en abandonnant ce qui faisait pourtant sa substance, à savoir le lien particulier qu'elle entretenait avec la littérature, avec son histoire et avec la langue française.
Dans ces conditions, le face à face vindicatif des "élites" et du "peuple", illustré récemment par l'irruption de la crise des Gilets jaunes, ne peut qu'aller en s'exacerbant.

La littérature en France. Avec Juan Asensio et Pierre Mari sur Radio Courtoisie.


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12.06.2019

Nos "élites" politiques, institutionnelles, économiques, artistiques et intellectuelles, entraînées jour après jour dans un discrédit croissant, ont depuis une trentaine d’années renoncé à leur mission. Dans leurs travaux respectifs, Pierre Mari et Juan Asensio mettent en évidence la démission collective dont ces "élites" se rendent coupables.
Ils les accusent d'avoir abandonné à la fois l'histoire et la substance nourricière de ce pays, et s'efforcent de sonder les ressorts de cet abandon au-delà des accusations quotidiennement ressassées. Car l'une des forces maîtresses de la France a longtemps résidé dans le lien que ses élites avaient su nouer entre politique et littérature. Aujourd'hui, ce lien est en passe d'être détruit : l'art de conduire les hommes et celui de mettre des mots exigeants sur les choses n'ont jamais été aussi menacés.


Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.

L'Art, une idée qu'on exagère ? Avec Alexandre Landre pour Le club du Mercredi à Nancy.


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27.03.2019

Commissaire-priseur et spécialiste du marché de l'art, Alexandre Landre retrace ici l'histoire du concept d'art au travers des siècles pour proposer ensuite quelques perspectives quant à son évolution future.
De l'oeuvre sans artiste à l'artiste sans oeuvre, c'est une thématique qui nous permet de jeter un autre regard sur l'évolution culturelle et cultuelle de notre civilisation.

Qui veut tuer l'Occident ? Avec Henri Guaino sur Radio Sputnik.


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30.04.2019

La civilisation occidentale est-elle en train de se dissoudre dans une mondialisation uniformisatrice qu'elle a elle-même initiée ? Comment réconcilier unité et diversité ? Les élites oublieraient-elles les leçons de leur propre passé ? Et d'ailleurs, qu'entend-on exactement par "Occident" ?
Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et ancien député "Les Républicains", vient nous présenter son livre Ils veulent tuer l'Occident (éd. Odile Jacob, 2019).

Émission "Russeurope Express", animée par Jacques Sapir.

Radioscopie : Jean Cau répond aux questions de Jacques Chancel sur France Inter.


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25.10.1978

Jean Cau, écrivain et journaliste, fait le bilan des dix années qui le séparent de son premier entretien avec Jacques Chancel en 1968.
Bien que le déclin soit partout perceptible, il semblerait que de nouvelles voix, libres, se fassent à nouveau entendre...

Sévèrement Français #1, par Yannick Jaffré.


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04.2016

"Si Nietzsche dit vrai, comme presque toujours, toute pensée exprime la biographie d’un corps – d’un régime complet, autrement dit, d’aliments affectifs, imaginaires et intellectuels, de réflexes plus ou moins puissants et d’habitudes plus ou moins créatrices. Répondant aux caractéristiques d’une génération, il n’est jamais purement individuel – de sorte qu’il faudrait dire pour se préciser soi-même : "ceci est notre corps…"
Je fais partie de ceux qui ont grandi dans les années 1980 et 1990 entourés par des discours ne visant qu’à détruire, avec les faits massifs qu’ils percevaient, leur sentiment légitime d’être français. Auxquels on a répété qu’ils étaient les héritiers une histoire criminelle, réduite à une colonisation esclavagiste, à la Collaboration et aux tortures dans la Casbah. Qu’on a sommés de voir les bandes ethniques violentes, croisées chaque jour, comme des victimes de cette sombre histoire prolongée, au présent, par le racisme français des "beaufs" et autres "Dupont-Lajoie". Et dans l’esprit desquels on a voulu implanter à toute force l’idée que l’immigration était une "chance pour la France", qui ne serait vraiment elle-même que comme "pays des droits de l’Autre". Je suis de ceux qui n’avalent plus aujourd’hui les vieilles pilules du "vivre-ensemble", distribuées dès 1984 dans les concerts par les dealers de SOS Racisme, alors qu’on est passé entretemps de la Compagnie créole à Booba.
Je fais partie de ceux auxquels on a aussi intimé de penser que la France, criminelle, était minuscule dans le grand monde sino-américain ouvert par l’implosion du bloc soviétique. A telle enseigne qu’ils devaient consentir à brader le patrimoine social conquis par leurs pères ou, plutôt, par leurs grand-pères. A préférer la figure du trader à celles de l’ouvrier, du professeur ou du petit entrepreneur. Je fais partie de ceux qui, né à gauche, n’ont pas grandi à droite quand la droite c’est le "bling bling" sarkozyste. Mais qui ne peuvent plus voir Canal Plus ou Cohn-Bendit sans réprimer quelques envies de meurtre. De ceux, somme toute, qui constatent que, de droite ou de gauche, le mépris de classe et la francophobie ne présentent jamais qu’un seul et même visage.
Je fais partie plus positivement de ceux que la réalité, l’appel des origines et le sentiment du bien, du grand et du beau, ont ramenés vers ce grand courant du fleuve français, si souvent calomnié. Et qui n’éprouvent pas de nostalgie pour un âge d’or mythologique mais, de manière réaliste, pour une France d’hier soir ou de ce matin, là, toute proche – Jean-Pierre Marielle, après tout, est encore vivant et Jean Dujardin a pris le relais…
Mais je ne crois pas m’exprimer dans cet entretien au nom de ma seule génération ni d’une sensibilité si particulière qu’elle serait isolée. Après quatre décennies de dénigrement national, de dégradation économique et sociale, de communautarisme, de racaillisation et d’islamisation, le peuple est toujours plus nombreux, de tous âges, qui se sent chaque jour davantage radicalement, exclusivement, très sévèrement français. Il s’agit pour moi de traduire dans le concept cette humeur joyeuse qu’énerve légitimement le climat d’époque.
En évitant quelques impasses. Il n’y a rien à attendre, sinon des revers, de quelque alliance que ce soit avec les communautarismes musulmans et juifs, voire africains, avant que d’autres candidats ne se présentent. Il n’y a rien à espérer non plus du côté des autres peuples européens, sinon un encouragement à se battre seuls. Agiter les anciens conflits entre Français remontant à 1789, 1815, 1940 ou 1962, ne sert que la cause des ennemis actuels. Sans même considérer le dandysme de marginalité dans lequel se complait l’extrême droite, il n’y a, enfin, que coupable facilité dans le désespoir politique.
A l’inverse, il y a tout à gagner à penser dans les termes d’un souverainisme identitaire – la souveraineté sans l’identité étant vide et inconsistante, l’identité sans la souveraineté étant condamnée à l’impuissance. Tout à gagner à défendre ensemble le patrimoine social des français et la personnalité originale de leur peuple. Et, sans optimisme naïf, à construire une pensée nationale "sur l’os", asséchée par le réel, vitaliste, débarrassée de certaines mauvaises graisses idéologiques. En comprenant bien que mai 68 creuse depuis 40 ans la dernière grande fracture dans l’histoire de France, et qu’il répartit les uns et les autres sur la seule ligne de front désormais pertinente.
C’est dans cet esprit que je veux proposer des concepts non seulement critiques mais praticables, populaires, positifs et, pour certains, utilisables par une force politique qui rallierait, enfin, les élites au peuple français. Penser au milieu de ce peuple historique, sans prétention avant-gardiste, métapolitiquement, en passant par la culture, les œuvres d’art, le sport, les mœurs, voilà la formule de Sévèrement Français !
Radical, pas marginal, inquiet sans désespoir, national et populaire, l’esprit de Sévèrement Français." Yannick Jaffré

Destin Français. Avec Eric Zemmour au Cercle Pol Vandromme.


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08.10.2018

Revenant dans son dernier essai Destin Français sur l'histoire longue de la France et sur sa décadence récente, Eric Zemmour estime l'histoire détournée, occultée, ignorée et néantisée.
Mais l'histoire se venge, comme le précise le sous-titre du livre : si nous nous refusons à en comprendre les constantes et les mécanismes, nous seront surpris des tours que prendront les événements.
Une conférence passionnante avec un polémiste amoureux de la France qui déchaine les passions et attise les antagonismes.

Une conférence animée par François Bousquet.