Des plus grands penseurs du siècle passé jusqu’à ceux d’aujourd’hui, ils ont été nombreux tout au long de l’histoire à se préoccuper de l’extinction de la culture européenne. Pourquoi une telle inquiétude ?
Caractérisée par le regard qu’elle porte sur le monde, l’Europe ne serait-elle pas victime de sa critique, ou plus précisément de son autocritique ?
À l’heure de la globalisation, alors que le modèle européen traverse une crise sociale et morale, chacun cherche à se distinguer, refusant l’identité commune au nom de la diversité.
Jean-François Mattéi apporte son éclairage sur ce qu’est devenue et ce qu’il pourrait advenir de la culture européenne.
Le voyage philosophique de Jean-François Mattéi l'a amené, petit à petit, à prendre quelques distances intellectuelles avec le monde moderne et les tenants de la déconstruction. La civilisation européenne, en effet, n'a pas dit son dernier mot.
Dans cette intervention, le grand pédagogue qu'était Mattéi revient sur le sens profond du mot "culture", tel qu'il a été produit par le monde européen, pour en comprendre l'actualité et les menaces qui pèsent sur notre héritage.
Une conférence qui se tient dans le cadre du café politique du quotidien royaliste Lafautearousseau.
Dans cet échange à trois voix, les travaux d'anthropologie religieuse de René Girard (Les Origines de la culture) et ceux de Patrick Simon sur le droit naturel sont au centre des débats.
L'occasion de confronter la théorie mimétique à la méthode de Friedrich Hayek (dont se réclame Patrick Simon) sur des terrains qui ne leur sont a priori pas familiers !
Émission du "Libre Journal de Jean Ferré".
De la fragilisation des grands repères historiques qu'entraine l'adoption de l'idéologie multiculturaliste est né, dans une grande partie de la population, le sentiment d'être culturellement dépossédé. Car l'homme sans histoire, sans culture et sans civilisation n'est pas libre : il est nu et condamné au désespoir.
Cette situation va-t-elle pousser les peuples à la révolte ? Accepterons-nous encore longtemps cette fausse harmonie sociale également appelée "vivre-ensemble" par la propagande officielle ?
Le philosophe Jean-François Mattéi nous offre deux conférences pendant lesquelles il se penche sur le sens -ou l'absence de sens- de la post-modernité :
1. La notion de "crise" a saisi notre civilisation à la fin du XIXe siècle et influe désormais tous les domaines de la société (la pensée, les arts, la politique, la religion, l’industrie), au point où nous ne parvenons plus à nous en détacher. Retour sur les origines du problèmes.
2. Au XXe siècle, la culture est ébranlée après les chocs successifs de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que de la découverte de la Shoah. Elle entre alors dans une phase d'auto-destruction. Pouvons-nous comprendre les raisons de cette déconstruction méthodique en explorant les grandes textes de la philosophie ?
De quelles natures sont les relations transatlantiques ? Quels produits, quelles attitudes, quelles images avons-nous échangés, partagés ou déclinés ? Que doit concrètement l’Europe à l’Amérique et que doit l’Amérique à l’Europe ?
Une série d'émissions où Périco Legasse, Olivier Abel, Francis Marmande, Françoise Gaillard, Paul Soriano, Bernard Cerquiglini, Alban Cerisier, Benoît Peeters, Catherine Bertho-Lavenir et Raphaëlle Moine accompagnent Régis Debray dans son questionnement.
Pour les nazis, la dénaturation de la culture est intervenue avec l’installation des Sémites en Grèce, l’introduction du judéo-christianisme dans l’évangélisation, puis avec les constructions idéologiques "absurdes" de la Révolution française.
Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une "révolution culturelle". En réécrivant le droit, il devenait légal et moral de tuer.
Une conférence animée par Claire Mayot.
De Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band à Lost, en passant par Elvis Presley et Twin Peaks, Pacôme Thiellement propose quelques hypothèses pour caractériser la culture populaire : sa nostalgie de l'Âge d’Or, ses pressentiments de l'Âge Sombre et le message de vie (carnaval, réversibilité, gnosticisme) dont elle a toujours été porteuse.