La chrétienté entre islam radical et papauté. Avec Antoine Assaf au Cercle de l'Aréopage.


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01.06.2015

Assassinat d'otages, menace terroriste, engagement "djihadiste" de jeunes Européens... l' "Etat islamique", visage d'épouvante de l'islam radical, synonyme de barbarie, embrase les esprits et laisse perplexe.
Pour éclairer l'actualité de façon constructive, et tracer un pont entre l'Orient et l'Occident, Antoine Assaf propose un retour historique et une analyse philosophique du radicalisme, aux sources millénaires et religieuses. Il produit aussi une analyse géopolitique des formes contemporaines de l'islam radical. Enfin, il dresse le bilan géostratégique de la situation internationale depuis le 11 septembre.
Ce décryptage éclairant, ce témoignage vivant est aussi une vision pleine d'espérance : il nous invite à appréhender de façon posée les enjeux et les problématiques d'une réalité complexe, loin des fantasmes, des amalgames ou des simplifications.

Histoire des conciles oecuméniques. Avec Bernard Meunier, Michel Rubellin, Philippe Martin et Etienne Fouilloux sur la Radio Chrétienne Francophone.


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2011

Véronique Alzieu nous invite, tout au long de ces huit émissions et avec l'aide de nombreux invités, à reprendre l'histoire des grands conciles oecuméniques qui ont rythmé la vie de l'Eglise catholique, et plus généralement façonné le monde chrétien.

 - 1_8 : Les conciles de Nicée et de Constantinople ont eu lieu en 325 et en 381. Comment ont-ils posé les bases de notre religion ?
 - 2_8 : Au Vème siècle, eurent lieu deux conciles majeurs dans la définition de la foi chrétienne : Ephèse et de Chalcédoine.
 - 3_8 : Les quatre conciles du Latran se sont déroulés à Rome entre 1123 et 1215. C'est la grande période de la réforme grégorienne qui tend à affirmer le pouvoir pontifical face au pouvoir temporel des empereurs germaniques. Mais ces conciles sont moins le fruit de préoccupation théologiques ou spirituelles que des circonstances politiques, même s'ils soulèvent aussi la question des croisades et de certaines hérésies...
 - 4_8 : En 1245 se tient le concile Lyon 1, puis en 1311-1312 a lieu le concile de Vienne. A cette époque, l'ambition territoriale et politique des empereurs germaniques se heurte au pape désireux d'affirmer son rôle : représenter le pouvoir de Dieu sur Terre.
 - 5_8 : Le concile de Trente marque un tournant capital dans l'histoire de l'Eglise. Sur fond de montée du protestantisme, il se tient entre 1545 et 1563. La France de François 1er est alors en guerre avec l'Empire de Charles Quint. Un conflit qui complique et retarde notablement la tenue du concile.
 - 6_8 : Second épisode consacré au concile de Trente : cet événement capital dans l'histoire de l'Eglise mérite qu'on s'y attarde en détails. Très compliqué à convoquer, particulièrement long, il aurait pu être un concile très novateur. Mais la plupart des décisions qui y sont prises le sont en réaction au protestantisme et pour s'opposer à lui.
 - 7_8 : Au XIXème siècle, se déroule le premier concile du Vatican. Il ne dure qu'un an et est intérrompu par la guerre de 1870. Il promulgue tout de même le dogme de la primauté et de l'infaillibilité pontificale. Il faudra attendre 1959 pour que, contre toute attente, soit convoqué un nouveau concile qui prendra le nom de concile Vatican II car il ne sera en aucun cas la suite du précédent.
 - 8_8 : Vatican II : un concile surprenant ! Un concile qui a commencé par écarter à peu près tous les textes préparatoires censés servir de base au travail des pères conciliaires...

Le Moyen Âge et la réforme grégorienne. Avec Sylvain Gouguenheim sur Canal Académie.


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03.2010

À la suite de la publication de ses deux derniers livres, Sylvain Gouguenheim nous raconte l'histoire de la Réforme grégorienne, où le rôle du sacré et le processus de sécularisation du pouvoir évoluent, à la charnière des XIe et XIIe siècles.
Plus généralement, c'est toute la période du Moyen Âge qui est survolée, en tentant de faire le point des savoirs historiques sur cette époque importante de notre histoire européenne.

Emission "Un jour dans l'Histoire", animée par Christophe Dickès.

Islam, mysticisme et philosophie. Variations d'Henry Corbin.


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1973

Le grand orientaliste Henry Corbin s'entretient sur différents sujets : l'islam iranien en général et la gnose chiite en particulier, le problème du djihad, les rapports entre le soufisme et la gnose chrétienne ou encore sa rencontre avec la philosophie de Heidegger.
Un regard particulièrement intéressant et différent du monde intellectuel français.

27 novembre 1095 : Urbain II lance la première croisade. Avec Jacques Heers sur Canal Académie.


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2005

Evocation importante des circonstances et du déroulement de la Première Croisade dans les toutes dernières années du XIe siècle, ainsi que des contre-vérités continuant à se dire à ce sujet :
 - le terme de Croisade n'a pas été utilisé pendant les premières croisades. On parlait de "pèlerinage", puis de "voyage outre-mer"
 - on ne peut pas parler de "conquête" mais de "reconquête" : lorsque les croisés arrivent à Antioche, la ville n'est occupée par les musulmans que depuis 15 ans. La prise de Jérusalem, elle, se fait contre les armées égyptiennes qui n'ont repris la ville aux turcs que depuis 1 an !
 - la guerre féodale, encadrée par la "paix de Dieu" appliquée strictement, était non seulement loin de la barbarie habituellement dépeinte, mais moins violente que la guerre moderne : elle épargnait certains lieux, certaines catégories de la population (femmes et enfants en particulier), et certains jours de la semaine
 - la numérotation des croisades est ridicule et non historique.
 - les Croisades ont été un "succès", dans la mesure où elles ont permis de rétablir durablement la liberté de "pèlerinage"
 - les Croisades ont probablement retardé de 400 ans la chute de Constantinople - malgré le faux paradoxe de la prise de la ville par les croisés
 - lors de la première croisade, et de l'appel de Clermont, on ne part pas combattre l'Islam ou les musulmans, puisque cette religion était tout bonnement inconnue par les foules en Occident
Cet évènement majeur pour la chrétienté occidentale et orientale s'inscrit bien dans un contexte et une continuité méconnus que l'historien Jacques Heers nous rappelle fort à propos.