L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber. Cette édition revient particulièrement sur les questions suscitées par le commentaire de l'actualité "spécial économie" du mois précédent.
Au menu du mois de mars 2018 :
- 0'00'00 : introduction
- 0'00'30 : jamais de prévisions !
- 0'02'30 : shit happens
- 0'04'30 : sur la notion d'effondrement
- 0'07'30 : sur les conditions d'un krach
- 0'10'40 : sur l'attitude de nos dirigeants
- 0'13'50 : sur Trump
- 0'21'30 : sur l'euro
- 0'24'40 : sur l'Islande
- 0'27'30 : sur l'Algérie
- 0'32'00 : sur la Chine
- 0'33'45 : sur le Brexit
- 0'35'10 : l'inconnue technologique
- 0'35'50 : générations françaises
- 0'52'30 : les cryptomonnaies
- 0'54'15 : que faire politiquement ?
- 1'14'00 : et individuellement ?
En octobre 2008, le système financier mondial a failli s'écrouler. Depuis, la crise financière s'est muée en une crise de la dette publique qui s'aggrave de semaines en semaines.
Le fonctionnement de l'économie, à l'heure actuelle, repose sur la croyance en la capacité des États à maintenir la valeur de la valeur. Que cette croyance s'effondre et le système périt.
Léon de Mattis saisit l’occasion de la crise pour poser une question que les économistes évitent toujours : pourquoi l'argent vaut-il quelque chose plutôt que rien ? Répondre à cette question c'est s'interroger sur les fondements de la valeur dans le capitalisme.
À l'heure où beaucoup s'indignent de la situation actuelle en croyant naïvement que l'on pourrait revenir à l'économie "régulée" des lendemains de la seconde guerre mondiale, il faut rappeler que le rapport social capitaliste ne peut être combattu qu'en s’attaquant à sa racine. Et tant qu'il y aura de l'argent, il n'y en aura pas assez pour tout le monde...
Émission du "Carrefour des utopies".
C'est à l'initiative de Bernard Stiegler que l'association Ars Industrialis a été créée le 18 juin 2005 en se présentant alors comme une "Association internationale pour une politique industrielle de l’esprit".
Car à notre époque, la vie de l'esprit, selon les mots d'Hannah Arendt, a été entièrement soumise aux impératifs économiques, et aux impératifs des industries culturelles, et des industries de l’informatique et des télécommunications. Ce secteur peut être défini comme celui des technologies de l’esprit.
À la critique du dévoiement de ces technologies comme instruments de contrôle des comportements, c'est à dire des désirs et des existences, Ars Industrialis associe la proposition centrale de former une écologie industrielle de l'esprit.
Retour sur la trajectoire et la dynamique Ars industrialis en compagnie de Bernard Stiegler et des nombreuses personnes qui se sont agrégées au projet.
L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber. Cette édition se concentre particulièrement sur l'économie.
Au menu du mois de février 2018 :
- 0'00'00 : introduction
LA CONJONCTURE GLOBALE
- 0'04'45 : un moment historique important
- 0'05'50 : rappel sur la chronologie globale
- 0'11'10 : en apparence, ça va bien
- 0'21'10 : la catastrophe qui vient
- 0'31'50 : la nature exacte du moment présent
- 0'33'40 : la vraie situation de l'emploi
- 0'38'00 : les signaux faibles
- 0'42'40 : l'ampleur prévisible du retournement
- 0'49'00 : la planète finance va-t-elle exploser ?
- 0'51'50 : vers une énorme destruction d'emplois ?
- 0'56'00 : l'articulation entre géopolitique et économie globale
- 1'03'00 : la vraie nature de l'accord de Paris
- 1'05'20 : prendre conscience de l'ampleur de la rupture potentielle
L'ÉCONOMIE POLITIQUE DES ETATS-UNIS
- 1'06'00 : les Etats-Unis face à leur destin
- 1'09'35 : il y a protectionnisme et protectionnisme
- 1'11'50 : l'impuissance rend agressif
- 1'15'30 : la disgrâce de Kushner
- 1'18'15 : la relance version Trump
LA FRANCE D'EMMANUEL MACRON
- 1'36'30 : la France en 2018
- 1'38'20 : un pouvoir autiste
- 1'46'30 : la France, une dictature ?
- 1'57'40 : les "réformes"
Norman Palma, économiste et philosophe spécialiste de la question monétaire, se propose d'évaluer les causes, les conséquences et les probabilités d'un éventuel effondrement du système financier mondial.
Car la crise que nous subissons depuis 2007 n’est pas la manifestation de la fin du système capitaliste, comme le croient certains néo-marxistes. Elle est plutôt la phase finale du temps révolu de l'étalon-dollar.
C'est ce qu'explique Norman Palma, convaincu que nous sommes en train de vivre le moment historique d'un retour à l'étalon-or
Gaël Giraud, économiste, problématise dans cet exposé le lien crucial entre la consommation d'énergie et la croissance économique pour penser la transition énergétique.
Pour ce faire, il intégre les facteurs de risque majeurs que sont le dérèglement climatique et l'endettement privé dans un modèle macroéconomique innovant.
Le but : identifier les meilleures pistes à suivre pour les politiques publiques qui devront mener la transition énergétique.