Exhibition, Change pas de main, Les Tripoteuses, Le sexe qui parle, A bout de sexe... : en 1975, les affiches de films aux titres plus ou moins allusifs fleurissent dans les rues de France. Le cinéma érotique, porno, blue, rose, X, hard, selon la terminologie employée, connaît un âge d’or sans précédent et sans suivant. Les salles n’ont jamais été aussi remplies, les acteurs s’amusent, les réalisateurs aussi, les producteurs se frottent les mains, et les bien-pensants restent discrets. Sept ans après les appels de Mai 1968 à une "jouissance sans entrave", la libération des mœurs semble bel et bien en cours.
Ce dévergondage du cinéma, c’est un homme politique, de droite, qui l’a encouragé : Valéry Giscard d’Estaing, le plus jeune président de la République jamais élu jusqu'alors. L’érotisme, puis la pornographie, sortent de la clandestinité, dans une société pourtant marquée par le conservatisme moral des années De Gaulle puis Pompidou. Après quelques mois d’une liberté quasi sans freins, le vent rose qui souffle sur la France retombe à la fin de l’année 1975, bridé par les contradictions d’une société divisée.
Puritanisme et esprit libertaire, érotisme et pornographie, art et industrie, libération du corps et féminisme : les tâtonnements sont légions en 1975, surtout en ce qui concerne la question du sexe et de ses représentations.
Retour sur une année osée, dégoûtante pour certains, enchantée pour d’autres, entre revendications, transgression, hédonisme et société de consommation. Une immersion nostalgique et licencieuse...
Emission "Affaires sensibles", animée par Fabrice Drouelle.
C'est en se basant sur sa longue expérience de naturopathe que Robert Masson veut nous mettre en garde contre les dérives liées aux régimes alimentaires à la mode, le plus souvent sortis de la tête de quelques théoriciens farfelus qui, au nom des médecines naturelles, détruisent irrémédiablement la santé de consommateurs trop confiants.
Son approche de la nutrition est beaucoup plus simple, et consiste en un plaidoyer pour une alimentation équilibrée, biologique et frugale.
1ère PARTIE :
0'00'00 : Introduction
0'01'27 : Présentation de Robert Masson
0'07'33 : Recrudescence des végétariens et végétaliens
0'10'31 : Un point sur les différentes méthodes alimentaires
0'21'14 : Le cas des végétariens
0'25'25 : Le cas des végétaliens
0'25'35 : Végétalisme : réalité biologique ou vue de l'esprit ?
0'32'55 : Protéine végétale vs. Protéines animales
0'37'44 : La théorie des partisans de l'alimentation végétale
0'41'18 : Droit de réponse
0'42'09 : Un végétalien sincère : Albert Mosseri
0'42'47 : L'apport en vitamine B12
0'45'21 : Un ami phytothérapeute
0'47'40 : Le père de l'alimentation spécifique et naturelle
0'48'34 : Les végétaliens sincères
0'49'08 : Retour sur la vitamine B12
0'49'33 : Acidité vs. Alcalinité
0'58'21 : La digestion de la viande
1'01'40 : Qu'est-ce qui putréfie dans le colon ?
1'03'13 : La putréfaction
1'05'10 : Acidification de l'organisme
1'08'01 : Le PH de la cellule
1'12'16 : Acidité stomacale
1'11'04 : Les émonctoires
1'13'12 : Livre : Dérives nutritionnelles et comportement suicidaire
1'14'14 : Livre : La Naturopathie foudroyée
2ème PARTIE :
0'00'00 : Introduction
0'01'51 : L'importance du tube digestif sur le mental
0'05'21 : Gluten
0'07'35 : Les inconvénients du gluten
0'10'00 : La spiritualité
0'10'38 : L'ampleur du mensonge
0'13'48 : La désintoxication
0'16'59 : Le dispaching vital
0'20'39 : La cuisson, du poison ?
0'28'37 : Libido et végétalisme
0'30'25 : L'intestin
0'31'23 : La digestion
0'33'15 : 3 repas par jour
0'34'01 : Se désintoxiquer les intestins ?
0'38'30 : Hydrothérapie du colon
0'41'22 : Empoisonnement de l'organisme
0'44'08 : Le jeûne
0'44'08 : Le jeûne comme moyen thérapeutique
0'47'48 : Le jeûne Sec
0'48'51 : Le repos pendant le jeûne
0'49'25 : Jeûne et randonnée
0'54'45 : Des sportifs de haut niveau végan ?
0'57'49 : La propagande
0'59'53 : La viande, cancérigène ?
1'02'52 : Les rapports officiels
1'06'11 : Guérisons miraculeuses ?
1'06'48 : Crudivorisme équilibré ?
1'09'24 : Espérance de vie d'un crudivore
1'10'05 : Le crudivorisme frugivore
1'12'37 : Conseil concernant les enfants
1'15'35 : La méthode TC
1'17'35 : Les naturopathes idéalistes
1'19'15 : Ortorexie
1'20'18 : Conseils aux crudivores et végétaliens amateurs.
1'23'45 : naturopathes Vs charlatan
1'27'08 : Les joies de l'assiettes
1'28'01 : L'alimentation individualisée
1'31'00 : Livres
On ne mesure pas bien la fulgurance du mouvement d'émancipation des femmes, ni toujours la profondeur des transformations à l'œuvre. En quelques décennies, sur fond de disparition du partage privé-féminin/public-masculin, nous avons assisté à l'enracinement d'une condition féminine totalement inédite. Être une femme aujourd'hui, c'est être à la fois un individu de droits pleinement légitime dans la sphère sociale et un sujet de sexe féminin toujours requis dans l'espace intime des relations affectives et familiales.
C'est cette dualité qu'il s'agit de penser, en saisissant ce que recouvre la dimension incarnée de l'existence féminine par-delà la stigmatisation séculaire du corps des femmes.
Et Camille Froidevaux-Metterie de nous proposer ainsi une approche féministe renouvelée qui intègre les transformations de la condition masculine et qui repère la contribution décisive de celle qu'il convient d'appeler l'être humaine.
Notre attention est devenue un bien monétisable - la publicité l’a bien compris. Face à ces sollicitations permanentes, mais aussi à l’explosion des possibilités d’objets d’attention, démultipliées par la technologie, notre capacité d’attention est-elle menacée ?
Alors que peu de penseurs ont tenté une définition de ce concept, le philosophe-mécanicien Matthew B. Crawford la considère à la fois comme une expérience de l’intime et un bien commun. Il nous propose dans Contact : pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver de tenir une position médiane entre une attention qui ne soit ni un retrait complet du monde, ni une posture excessivement volontariste.
Emission "La Grande table", animée par Caroline Broué.
L'animateur Jean Carette accueille Céline Lafontaine, professeure et sociologue à l’Université de Montréal, et Thérèse Miron, journaliste et théologienne.
Il est question d’un sujet important et d'actualité : l'avènement du corps-marchandise.
Au-delà de l'hyper-sexualisation et de la prostitution, la discussion gravite autour des concepts de la vente et l'exploitation du corps, des tentatives de breveter du vivant et des conséquences éthiques de cette nouvelle forme de marchandisation du corps.
Une émission captivante.
Le temps de l’humanisme semble fini. Les nouvelles figures de notre époque postmoderne -le technologisme, l’écologisme et le fondamentalisme religieux- tendent toutes à vouloir quitter l’humain pour aller vers le cyborg, le bonobo ou un divin désincarné.
C’est la première de ces figures qui nous intéresse ici, parce qu’elle est vraiment neuve, et qu’elle commande les deux autres.
Et voici la question qu’elle nous pose : alors que nos machines ne cessent de devenir plus performantes, peut-on en rester à ce corps issu de la naissance, et qui est le même depuis le paléolithique ? Le corps humain n’est-il pas désormais obsolète ? Ne faudrait-il pas l’ "augmenter", le "googleliser", pour l’adapter à son nouvel environnement ?
Au milieu du Moyen Âge, les habitudes vestimentaires changent : formes, nouvelles attentions au corps, nouveaux rapports aux vêtements. C'est peut-être le concept de mode qui émerge à cette époque.
Comment la fonction des vêtements évolue, l'histoire des tissus, de la fabrication des vêtements, l'étude des miniatures (photos de mode de l'époque médiévale) sont les différents thèmes abordés durant cette émission en compagnie des historiens Odile Blanc, Jacques Chiffoleau et Michel Pastoureau.
Émission "Les lundis de l'histoire", animée par Jacques Le Goff.
Encore peu connu en France, le théologien américain William Cavanaugh est considéré comme l’un des plus importants de sa génération. A 53 ans, ce théologien catholique enseignant à l’université DePaul de Chicago, est considéré comme l’une des figures marquantes de la nouvelle théologie politique.
Dans son dernier essai, Comme un hôpital de campagne, il reprend l’image du pape François pour parler de l’Eglise du XXIe siècle, une Eglise "qui risque sa sécurité et sa vie même pour panser les blessures infligées au cours de la bataille". Disciple de Stanley Hauerwas, Cavanaugh développe une théologie originale, faisant dialoguer politique, ecclésiologie et éthique économique.
Il n’hésite pas ainsi à remettre en cause la stricte séparation entre le religieux et le politique, montrant que l’Etat moderne s’était constitué contre l’Eglise en absorbant ses prérogatives. "Je suis en faveur de la séparation entre l’Etat et l’Eglise, mais je m’oppose à une séparation entre le religieux et le politique. La distinction est cruciale", explique-t-il.
Jean-Noël Dumont, fondateur du Collège supérieur, nous présente les axes d'une pensée audacieuse et rafraîchissante.