Les luttes et révoltes populaires au Moyen Age constituent un phénomène qui reste encore mal connu et peu étudié.
Ceci est dû aux sources qui proviennent presque exclusivement des autorités et qui, par conséquent, délivre un point de vue biaisé.
Ces épisodes représentent pourtant des exemples intéressants de résistances aux abus de pouvoirs, qu'ils soient étatiques, économiques ou religieux.
Emission "Offensive Sonore" produite par "Offensive Libertaire et Sociale".
Cette conférence invite à réfléchir aux principales distinctions entre deux pensées politiques : fascisme italien d'un côté, nationalisme intégral français de l'autre. Quel regard portait Charles Maurras sur l'expérience politique italienne enclenchée par Benito Mussolini ?
Minutage des questions :
1:12:15 - Aujourd'hui, existe-t-il une différence entre néo-fascisme et le fascisme mussolinien ?
1:14:29 - Pourquoi certaines personnes se définissent-elles comme "fascistes romantiques" ?
1:16:18 - Est-ce qu'en poussant le vice, nous pouvons dire que la République est plus proche du fascisme que le nationalisme intégral ?
1:20:13 - La systématisation du métissage rentre-t-elle dans la déconstruction de l'identité ?
1:22:03 - Aujourd'hui, l'utilisation du terme "raciste" n'est-elle pas contre-productive ? Ce mot n'est-il pas trop souvent utilisé au point de perdre son sens ?
Arnaud Imatz, historien et politologue, nous plonge dans l'Espagne des années 30 et nous fait revivre le personnage de José Antonio Primo de Rivera, penseur et activiste majeur de ces temps troublés.
Thèmes abordés :
00:00:49 : Milieu social et familial de José Antonio Primo de Rivera
00:03:31 : La dictature de Miguel Primo de Rivera
00:08:57 : Causes de l'entrée en politiques de José Antonio Primo de Rivera
00:11:50 : Contexte de la création de la Phalange
00:19:35 : La Phalange
00:24:12 : Critique du libéralisme politique
00:27:42 : Critique du libéralisme économique
00:29:54 : La Phalange est-elle de droite?
00:33:10 : Importance de la foi catholique dans la doctrine de la Phalange
00:35:33 : Le phalangisme est-il un fascisme?
00:40:35 : Le corporatisme phalangiste
00:42:39 : Ramiro Ledesma Ramos et le "national syndicalisme"
00:47:41 : Causes du ralliement de la Phalange au camp franquiste
00:49:14 : Influence d'Ortega y Gasset et Miguel de Unamuno sur la doctrine phalangiste
00:52:32 : La guerre civile espagnole : quelles forces en présence?
00:57:11 : La division Azul
00:58:38 : Franco et la Phalange
01:00:13 : Mot de la fin
L’Histoire, telle qu’elle est enseignée dans nos écoles et relayée par nos médias, empêche de comprendre le monde actuel et de le saisir dans une critique globale. Une réécriture orientée dans le but de nous forcer à penser dans une seule direction : celle du progrès contre la tradition, de la raison contre l’esprit et de la liberté contre une supposée tyrannie. Combat contre la tyrannie qui nous amène, de façon bien plus certaine, à la "servitude volontaire".
Le travail de Marion Sigaut conduit à remettre en cause l’idée du progrès apporté par les Lumières, et particulièrement incarné dans la personne et l'oeuvre de Voltaire.
Elle montre au contraire que la secte des philosophes permit l’émergence du monde bourgeois et libéral opposé à une monarchie et un ordre chrétien qui, loin d’opprimer le peuple comme on veut aujourd’hui nous le faire accroire, étaient le rempart des faibles contre les puissants et la consolation des plus pauvres.
L’union européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du "Plan Marshall", ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet, pacifique des "pères de l’Europe", Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire défnitivement les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples "de l’Est" soviétisés.
Cette union fondée sur la "libre concurrence" entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et "le pain blanc", bref, l’Eldorado. Seule la récente crise, née d’une "épidémie" financière, aurait fait "dériver" ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux.
"Dérive" récente d’une "Europe sociale" ou "alibi européen" indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ?
Annie-Lacroix Riz et Antonin Cohen reviennent dans cette conférence sur les origines idéologique et économique de cette étrange institution qu'est l'Union européenne.
Une conférence commune pour tordre le cou aux nombreux mythes enveloppant le siècles des lumières, sur la "secte des philosophes" comme sur la "monarchie absolue" ou le pouvoir tyrannique de l' "alliance du trône et de l'autel".
C'est également l'occasion d'étudier plus en détails l'histoire des physiocrates et de se remémorer les résistances populaires farouches qui ont tenté de resister à cette prise du pouvoir tout au long du funeste XVIIIe siècle.
Un éclairage salutaire pour comprendre en profondeurs les causes véritables de nos "crises" modernes.
Remarque : la qualité audio de l'enregistrement est mauvaise.