Qu'est-ce que la dialectique ?, par Charles Robin.


(0)
1622 Vues
0 commentaire
2014

Charles Robin nous donne un exposé clair et concis de l'histoire du concept de "dialectique" dans la philosophie européenne.
Ce terme recouvre plusieurs définitions, et son usage est à la base des plus grands systèmes philosophiques critiques.
Un outil à maîtriser pour qui cherche la vérité.

La mort en solde. Avec Charles Melman à l'Association pour la Psychanalyse dans les Lieux de Soins et la Cité.


(0)
1599 Vues
0 commentaire
02.04.2005

Comment notre société comprend-elle et ritualise-t-elle la mort aujourd'hui ?
Dans un grand nombre de sociétés traditionnelles, cet événement était vu comme une étape essentielle et socialement acceptée, à laquelle chacun devait se préparer.
Charles Melman, en utilisant les outils de la psychanalyse, s'attaque à cette grande question de la mort et essaie de comprendre la façon dont nos sociétés modernes s'y accommodent.

Du paradigme structuraliste au paradigme cognitiviste. Avec Francis Wolff au Centre de Recherches sur les arts et le langage.


(0)
1853 Vues
0 commentaire
03.02.2014

Un beau jour, à la fin du siècle dernier, l'homme a changé.
Considéré à la lumière de la psychanalyse ou de l'anthropologie culturelle depuis une trentaine d'années, il était soumis au poids des structures, déterminé par ses conditions sociales ou familiales, gouverné par des désirs inconscients, dépendant de son histoire, de sa culture, de sa langue. C'était en somme un "sujet assujetti". Cet homme des sciences humaines et sociales qui, au milieu du siècle, s'épanouissait dans le paradigme structuraliste de Lévi-Strauss, Benveniste ou Lacan, et qui triomphait encore chez Bourdieu, cet homme-là s'est effacé furtivement du paysage.
De nouvelles sciences nous parlaient d'un nouvel homme. C'était les neurosciences, les sciences cognitives, la biologie de l'évolution. L'homme qu'elles dessinaient n'avait rien à voir avec le précédent : il était soumis au poids de l'évolution des espèces, déterminé par ses gènes, dépendant des performances de son cerveau. C'était en somme un "animal comme les autres". On était passé de l' "homme structural" à l' "homme neuronal", selon le titre du livre marquant de Jean-Pierre Changeux. On avait "changé de paradigme".
La controverse n'est pas que théorique ; elle a des enjeux pratiques. Car notre façon de prendre en charge les autistes ou les anorexiques, de réprimer ou de soigner l'homosexualité ou justement de ne pas la réprimer ni la soigner, d'éduquer les enfants ou de punir les délinquants, de traiter les animaux ou de mesurer le pouvoir des machines, dépendent de la définition que l'on donne de l'homme. En changeant d'humanité, on bouleverse forcément nos grilles d'évaluation morale et juridique. Car de la réponse à la question "qu'est-ce que l'homme ?", dépendent ce que nous pouvons connaître et ce que nous devons faire.
Nous nous proposons d'analyser les principes épistémologiques de ces deux paradigmes et d'esquisser leurs conséquences morales et politiques.

Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves. Avec Paolo Cioni et Lucien Cerise à Paris.


(0)
1822 Vues
0 commentaire
13.03.2014

Nous vivons dans un monde saturé de messages de toutes sortes.
Sachant que notre psyché se construit en grande partie en réponse aux facteurs environnementaux, comment est-ce que notre cerveau appréhende-t-il ces informations ?
Enfin, le pouvoir ayant pour but de se maintenir en place et de contrôler ses sujets, quels mécanisme sont-ils utilisés pour nous manipuler ?
Tour d’horizon des techniques d’ingénierie sociale.

Bernard Stiegler à voix nue, sur France Culture.


(0)
2180 Vues
0 commentaire
12.2002

Une plongée dans l'intimitée de la pensée de Bernard Stiegler.
On y aborde les thèmes qui lui sont chers, que ce soit la question de la technique, de la mémoire, du cinéma ou de la politique.

La logique du phénomène érotique. Avec Jean-Luc Marion à l'Institut français de Budapest.


(0)
1514 Vues
0 commentaire
27.09.2011

L'amour, nous en parlons toujours, nous l'expérimentons souvent, mais nous n'y comprenons rien, ou presque.
La preuve : nous le déchirons entre des contraires - eros et agapé, jouissance brute et charité abstraite, pornographie et sentimentalisme. Il en devient absurde ou insignifiant.
L'explication : la philosophie nous a persuadés de l'interpréter à partir de la conscience de soi, comme une variante, dérivée et irrationnelle, de la claire pensée. Elle se rabaisse au rang de la "passion", maladive, irrationnelle, toujours douteuse.
Jean-Luc Marion conteste ici ce verdict.
L'amour ne dérive pas de l'ego, mais le précède et le donne à lui-même. On doit donc tenter de décrire les figures de la conscience à partir de cette situation originaire : la nécessité absolue qu'on m'aime et mon incapacité radicale à ne pas me haïr moi-même ; mon avancée unilatérale dans le rôle de l'amant ; le serment entre les amants qui fait surgir le phénomène érotique, unique et pourtant commun ; l'échange où chacun donne à l'autre la chair érotisée, que lui-même n'a pas, mais qu'il reçoit en retour ; l'acte sans fin, et pourtant toujours fini, de s'avancer chacun dans l'autre sans résistance.
L'amour, dans toutes ces figures, ne se dit et ne se fait qu'en un seul sens. Le même pour tous, Dieu compris. Car l'amour se déploie aussi logiquement que le plus rigoureux des concepts.