Les communes ukrainiennes en 1919-1920. Avec Eric Aunoble pour Table Rase à Lyon.


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15.11.2017

Chose méconnue, en Ukraine entre 1919 et 1920, les paysans les plus pauvres se sont organisés en communes exigeant le communisme tout de suite. Et cela avec le soutien du parti Bolchevik !
S'organisant dans les propriétés de la grande bourgeoisie foncière, les communes surprennent par leur avant-gardisme social, même si ce n'était pas toujours réellement appliqué. Les femmes et les jeunes y avaient les mêmes droits que les hommes, les tâches ménagères et d'entretiens étaient partagés par tous et les décisions étaient collectives. Ces communes montraient alors toute la capacité créative de la classe ouvrière.
C'est cette aventure que nous conte Eric Aunoble, aventure qui ne dura que quelques mois avant d'être renversée par les contre-révolutions. Tout d'abord la blanche, celle des partisans du Tsar, qui écrasèrent par la force et le meurtre les communards. Puis par les paysans "moyens" et koulaks qui reprochaient aux communes d'avoir des terres supplémentaires, pour finir par être délaissée par le parti Bolchevik, qui préféra mettre en avant les Sovkhozes, moins impopulaires.

Questions après la conférence :
 - 1'10'34 : pouvez-vous revenir sur la commune de 3 personnes ?
 - 1'12'28 : est-ce les communistes ou les communes qui vont impulser les réquisitions ?
 - 1'14'36 : est-ce qu'il y a des coordinations de communes ?
 - 1'16'20 : est-ce qu'il y a eu des résistances lors de la réquisition des terres ?
 - 1'17'49 : les anciens propriétaires terriens vont-ils revenir plus tard ?
 - 1'18'25 : les grands propriétaires terriens ont-ils fuit vers l'Europe de l'Ouest ?
 - 1'21'17 : qu'est-il advenu des communes après la victoire de l'armée rouge ?
 - 1'24'20 : que sont devenus les grands domaines qui étaient des communes après 1919-1920 ?
 - 1'26'05 : quels sont les différences entre les soviets et les communes ?
 - 1'31'06 : les assemblées de plusieurs heures sont-elles habituelles dans les communes ?
 - 1'33'32 : pourquoi les communes ont-elles durées aussi peu de temps ?
 - 1'36'52 : pouvez-vous revenir sur l'antisémitisme en Ukraine dans ces années ?
 - 1'43'22 : quel fut le rôle du BUND ?
 - 1'48'06 : est-ce qu'il y avait des différences entre les communes du Sud de l'Ukraine et celles du Nord ?
 - 1'53'49 : pouvez-vous revenir sur la réception actuelle de la révolution en Russie et en Ukraine ?

Libérons-nous du féminisme ! Avec Bérénice Levet au Cercle Pol Vandromme.


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08.05.2019

La philosophe Bérénice Levet entend remettre à l'heure les pendules déréglées par le néoféminisme : non, l'homme blanc occidental hétérosexuel n'est pas l'ennemi à abattre ! Et si le féminisme, en son inspiration originelle, est un mouvement d'émancipation, il n'est plus guère aujourd'hui qu'une machine à surveiller et punir, à abêtir et infantiliser, à fabriquer des réalités et en occulter d'autres.
Criminalisation du désir masculin, guerre des sexes, néopuritanisme, épuration culturelle, politique du deux poids-deux mesures lorsque le mâle est musulman : nous libérer du féminisme constitue aujourd'hui un impératif catégorique si nous voulons être rapatriés sur terre, loin du monde fictif de l'idéologie féministe.
Bérénice Levet ne craint pas d'affirmer, et d'établir, que la cause des femmes n'est qu'un alibi : le néoféminisme travaille à la déconstruction de notre modèle de civilisation. Patrie de la galanterie, du libertinage, la France doit être le fer de lance d'une révolte contre ces Robespierre du jeu, de la séduction, de la ruse, de la légèreté !

Le plafond de verre chez les universitaires et chez les artistes : l'invisibilisation de la création intellectuelle et artistique des femmes. Avec Nathalie Heinich pour Citéphilo à Lille.


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09.11.2018

On sait depuis longtemps que les femmes artistes sont défavorisées en matière d'accès à la reconnaissance de leurs créations. On sait moins que, indépendamment des postes obtenus, les inventions conceptuelles dues à des intellectuelles ont souvent du mal à être prises en considération.
Nathalie Heinich, sociologue au CNRS, éclaire à partir de témoignages ces phénomènes d'oublis ou de retards sélectifs, qui pénalisent les femmes auteures et, avec elles, la vitalité du monde intellectuel et artistique.

L'histoire des révoltes populaires, des sans-culottes aux gilets jaunes. Avec Alain Hugon, Marc Belissa et Michèle Riot-Sarcey pour Le Média.


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12.2018

Pour mieux comprendre le mouvement des gilets jaunes, les trois spécialistes Alain Hugon, historien de l'Ancien Régime, Marc Belissa, historien de la Révolution française, et Michèle Riot-Sarcey, historienne du XIXe siècle, portent sur la mobilisation actuelle des Gilets jaunes leurs regards d'historiens des soulèvements populaires et des révolutions. 
L'apparente spontanéité et le déclenchement sur des mots d’ordres anti-fiscaux, de même que le rejet des privilèges et de la domination de caste, forment des points communs avec les jacqueries et les autres soulèvements populaires qui ont scandé l'histoire de l'Occident, du Moyen Age au XVIIIe siècle.
Mais le mouvement de novembre-décembre 2018 se situe dans un tradition de forte politisation populaire inaugurée par la Révolution française, en particulier par le mouvement des sans-culottes. Comme aux temps les plus anciens, "l'économie morale de la foule" déclenche et justifie la révolte lorsque des valeurs supérieures à celles de la légalité, centrées sur le droit à l'existence dans la dignité, sont transgressées.
L'héritage révolutionnaire, cependant, s'exprime clairement avec l'exigence d’une représentation politique qui ne soit pas seulement légale, c'est-à-dire conforme aux procédures constitutionnelles, mais qui soit aussi légitime, c'est-à-dire effectivement représentative des représentés. Le désir de démocratie, au sens plein du terme, donne au mouvement des gilets jaunes une dimension de resurgissement de la puissance populaire qui a fait les Révolutions de 1830 et 1848, avant d'être à l'œuvre dans la Commune de Paris (1871).

Émission "La grande H.", animée par Julien Théry.

La langue française, du coup d'Etat de l'Académie française à la révolution de l'écriture inclusive. Avec Armel Campagne sur Radio Libertaire.


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2018

L'Académie française a récemment accusé l'écriture inclusive de "prétendre s'imposer comme norme" et, contre celle-ci, s'est posée en "garante de l'avenir".
C'est pourtant cette même Académie française, institution du pouvoir absolutiste et du patriarcat des lettrés créée au XVIIe siècle, qui a érigé comme norme des règles grammaticales profondément sexistes et opéré une transformation masculiniste de la langue française.
Est-ce que l'écriture inclusive pourrait, elle, permettre un avenir non-sexiste dans l'expression de la langue ?

Émission "Sortir du capitalisme".

Soral répond sur ERFM !


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2018

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond !

Démocratie : marketing politique pour les pauvres ? Avec Francis Dupuis-Déri sur ThinkerView.


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25.02.2019

Zapatistes, altermondialistes, Indignés, Occupy, Printemps érable, Nuit debout, zadistes ou Gilets Jaunes ? Alors que ces mouvements populaires sont présentés par certains comme l'incarnation de l'idéal de la démocratie directe, d'autres n'y voient que des mobilisations parfois sympathiques mais surtout insignifiantes, quand ils ne tentent pas de les discréditer en les associant à la violence ou au racisme.
S'appuyant sur une très bonne connaissance des expériences militantes ainsi que de l'histoire des pratiques démocratiques, y compris hors de l'Occident, Francis Dupuis-Déri propose une réflexion inspirée et critique. Il présente de manière dynamique la lutte entre l'agoraphobie et l'agoraphilie politiques, soit la haine et l'amour de la démocratie directe, dévoilant les arguments et les manoeuvres des deux camps.
Il discute aussi du rapport délicat entre le peuple assemblé à l'agora pour délibérer (le dêmos) et celui qui descend dans la rue pour manifester, voire pour s'insurger (la plèbe).
À la fois original et provocateur, le travail de Dupuis-Déri est d'autant plus stimulant qu'il se situe à la croisée des chemins entre la philosophie politique, l'anthropologie et la sociologie.

Féminisme : une histoire ancienne ? Avec Eugénie Bastié sur Fréquence Protestante.


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12.04.2016

Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, la révolution féministe menée contre la domination masculine ne serait-elle pas achevée ? La conquête des droits politiques et sociaux est actée, le contrôle de la procréation acquis, le système de la parité imposé. Mais, telles les antiques Furies, les idéologues contemporaines s'acharnent à militer pour un avenir radieux dont elles nient qu'il soit déjà advenu. C'est pourquoi le combat pour les femmes tourne à l' "isme" orwellien, revanchard et totalitaire.
Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA... Supprimer la différence de genre dans les écoles, mais instaurer l'égalité de fonction dans les ministères... Réclamer l'émancipation du corps mais accepter l'imposition du voile... Soutenir que l'on peut être uniquement pro-choix, mais refuser que l'on puisse souffrir d'avoir avorté... Se proclamer de gauche et se targuer de faire entrer au chausse-pied la condition féminine dans le salariat...
Eugénie Bastié dévoile la tragédie et la misère du féminisme contemporain qui, par aveuglement idéologique, s'est transformé en machine à lutter contre les intérêts des femmes réelles.

Émission "Midi Magazine", animée par Philippe Arondel.