Le "syndrome de Kierkegaard", tel que défini par Jean-Luc Brelet, pourrait être conçu comme la tension qui résulte de l'impossible choix entre l'amour de la femme et l'amour de Dieu. Søren Kierkegaard renonça en effet à l'amour charnel de la femme au profit d'une vie ascétique consacrée à l'écriture et à la réflexion sur l'Amour. A plus grande échelle, ce syndrome pourrait être compris comme l'abandon du temporel au profit d'un idéal spirituel. Et les regrets qui en découlent. En effet, comme nombre de contemporains opérant ce type de choix, Kierkegaard connut bien des tourments.
Ces affres permirent néanmoins à Kierkegaard de développer une conception de l'Amour et du Divin d'une grande originalité qu'il est bon de redécouvrir dans notre époque marquée par le consumérisme sentimental.
Jean-Luc Berlet retrace ainsi le parcours littéraire de ce philosophe danois considéré par beaucoup comme le père de l'existentialisme.
Alain Benajam nous raconte ici une mauvaise passe de l'histoire de France, soit la fin du beau 13ème siècle et l'annonce de la guerre de cent ans qui sera un désastre pour notre pays.
La séquence historique a pour toile de fond un royaume endetté par une série d'aventures militaires engagées par le père de Phlilippe le Bel, Philippe III dit le Hardi. Seront également abordés Paris et l'architecture médiévale, ainsi que les problèmes de Philippe le Bel avec l'Eglise catholique.
C'est alors que surgiront le problème des templiers et les guerres de Flandre, sans oublier l'affaire de l'adultère des brus du roi et la légende de la Tour de Nesle.
Ces épisodes nous améneront à la fin de la lignée royale des capétiens.
Une réflexion sur les origines et le contenu de la théorie du Gender, sorte de bouillie conceptuelle postulant que la sexualité est détachée du genre biologique en étant une construction purement culturelle.
En cela, on peut la ranger dans le vaste mouvement d'homogénéisation du monde à l'oeuvre dans l'histoire, désignée comme idéologie du "Même" par Alain de Benoist.