Comment comprendre la dualité et la complémentarité des sexes et de leurs fonctions dans une optique de critique radicale du fétichisme de la marchandise ? Et comment comprendre l'abolition de la figure du Père ?
Francis Cousin, à partir de Karl Marx et en suivant les grandes révoltes humaines aspirant à la vie en la communauté de l'être, traite ces questions.
Un entretien mené par Sylvain Durain.
Un sujet fondamental est ici abordé par le réalisateur Sylvain Durain et le professeur de philosophie Charles Robin : l'évolution et la mort de la figure du Père à travers les époques et sa destitution contemporaine.
Cette disparition peut se percevoir sur tous les plans, qu'ils soient historique, sociologique, philosophique, spirituel ou encore artistique.
Mais l'effacement de cette figure tutélaire, qui fait les affaires de la (dis)société libérale, aurait-elle été voulue et orchestrée ?
Stéphane Édouard, sociologue, s’entretient avec Lou, 28 ans, qui a fait le choix de vendre son corps.
Y-a-t-il une différence entre l'escorting et la prostitution ? Comment devient-on escort, et pourquoi ? Quelles sont les demandes des clients ?
Auant de questions qui, en négatif, permettent de mieux comprendre la sociologie des rapports hommes-femmes.
La drague est-elle un art ? Est-elle différente de la séduction ? Quels sont les codes français dans cet exercice social ? L’amour a-t-il sa place dans cette quête sexuelle ?
Dans ce 3e épisode de l'émission, Alain Soral, auteur du seul livre sociologique sur le sujet (Sociologie du dragueur, paru en 1995), répond à nos questions.
Pour ce 49e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier recevaient Youssef Hindi pour aborder les nombreuses questions que les français se posent à propos de l'Islam, de ses préceptes et de son histoire.
Index :
00'00 : Introduction
01'23 : Qui est Youssef Hindi ?
02'05 : Le lien entre les trois religions monothéistes
03'50 : Islam et christianisme
04'40 : De la violence dans le Coran
08'53 : La Constitution de Médine
13'15 : La protection des non-musulmans
17'30 : L’expansion de l’islam
20'00 : La religion est politique
27'00 : La destruction des religions pour détruire les nations
28'00 : Le wahhabisme, c’est quoi ?
30'15 : Qu’est-ce que le Jihad ?
32'00 : La ligne Zemmour
34'20 : Remigration ?
37'20 : La place de la femme dans l’islam
41'30 : La fracture
44'05 : Tariq Ramadan et les frères musulmans
51'00 : La démondialisation comme solution au conflit de civilisation ?
Pour ce 41e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier reçoivent Félix Niesche et Alain Soral pour évoquer les conflits sociaux qui agitent la France, le féminisme et la Russie de Vladimir Poutine.
Index :
00'00'00 : Introduction
00'01'40 : La "mouvance" contre la protestation sociale ?
00'03'55 : Le rôle ambigu de la CGT
00'06'18 : Martinez, "l’interlocuteur formidable"
00'08'48 : Les petits patrons et la loi Travail
00'12'05 : De la complexité du corps policier
00'18'00 : La gynécocratie
00'20'53 : Les femmes subversives ?
00'22'45 : Vers un nouveau féminisme
00'26'30 : Lutte des classes et lutte des sexes
00'28'50 : Invité surprise : Alain Soral
00'29'11 : Douceur de vivre à Moscou
00'32'00 : Staline contre le peuple ?
00'34'48 : La révolution "russe"
00'36'02 : La vision de Poutine
00'37'49 : L’âge d’or russe
00'39'43 : Occidentalisation de la Russie
00'41'26 : De la beauté des femmes russes et de la Russie
00'47'20 : La littérature russe
00'48'30 : La France vue de Russie
00'49'56 : De la trahison des élites russes
00'51'03 : Le rapport de la Russie avec la nature
00'52'40 : France / Russie : une comparaison par le climat
00'53'51 : L’espoir est à l’Est !
00'55'10 : La stratégie russe de De Gaulle
00'57'05 : Poutine et Israël
01'00'25 : Comment Poutine a pris le pouvoir
01'07'57 : L’espoir Trump / l’erreur de Le Pen
01'11'10 : Vers l’explosion du FN ?
01'18'20 : Gauche du travail / Droite des valeurs : un seul combat
01'22'27 : La Motta, "Salle des pas perdus", album Bande originale, Kontre Kulture Musique
Le mouvement féministe a produit bien plus qu'une dynamique d'égalisation des conditions féminine et masculine. Il a contribué, montre Camille Froidevaux-Metterie, à réorganiser en profondeur notre monde commun, à la faveur d'un processus toujours en cours qui voit les rôles familiaux et les fonctions sociales se désexualiser. Par-delà les obstacles qui empêchent de conclure à une rigoureuse égalité des sexes, il faut ainsi repérer que nous sommes en train de vivre une véritable mutation à l'échelle de l'histoire humaine. Plus d'attributions sexuées ni de partage hiérarchisée des tâches : dans nos sociétés occidentales, la convergence des genres est en marche.
La similitude de destin des hommes et des femmes ne renvoie pourtant à aucune homogénéisation. Dans un monde devenu mixte de part en part, les individus se trouvent plus que jamais requis de se définir en tant qu'homme ou en tant que femme. Or ils ne peuvent le faire sans prendre en considération la sexuation des corps. S'évertuer à la nier, comme le fait un certain féminisme, c'est heurter de plein fouet cette donnée nouvelle qui veut que la maîtrise de sa singularité sexuée soit la marque même de la subjectivité.
Camille Froidevaux-Metterie entreprend ainsi de réévaluer la corporéité féminine pour en faire le vecteur d'une expérience inédite englobant l'impératif universaliste des droits individuels et l'irréductible incarnation de toute existence. Le sujet féminin contemporain se révèle alors être le modèle d'une nouvelle condition humaine.
Une intervention dans le cadre du séminaire ANR de philosophie politique du Centre International de Philosophie Politique Appliquée, organisé par Alain Renaut et Jean-Cassien Billier.
Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, la révolution féministe menée contre la domination masculine ne serait-elle pas achevée ? La conquête des droits politiques et sociaux est actée, le contrôle de la procréation acquis, le système de la parité imposé. Mais, telles les antiques Furies, les idéologues contemporaines s acharnent à militer pour un avenir radieux dont elles nient qu'il soit déjà advenu. C'est pourquoi le combat pour les femmes tourne à l' "isme" orwellien, revanchard et totalitaire.
Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA... Supprimer la différence de genre dans les écoles, mais instaurer l'égalité de fonction dans les ministères... Réclamer l'émancipation du corps mais accepter l'imposition du voile... Soutenir que l'on peut être uniquement pro-choix, mais refuser que l'on puisse souffrir d'avoir avorté... Se proclamer de gauche et se targuer de faire entrer au chausse-pied la condition féminine dans le salariat...
Eugénie Bastié, en répondant aux questions de David L’Epée, dévoile la tragédie et la misère du féminisme contemporain qui, par aveuglement idéologique, s'est transformé en machine à lutter contre les intérêts des femmes réelles.