La provocation est l’essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d’une décadence d’autant plus inexorable qu’elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l’espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s’installe à l’intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l’essence de la provocation est dans l’inversion des valeurs.
Et les catastrophes qui ne cessent d’ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s’appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
Honoré de Balzac, martiniste, écrivait dans son roman Les Illusions Perdues : "Il y a deux Histoires : l’Histoire officielle, mensongère, qui nous est enseignée, l’histoire – ad usum delphini – et l’Histoire secrète où se trouvent les vraies causes des événements, une Histoire honteuse."
Les sociétés secrètes jalonnent l’histoire de l’Humanité. Depuis le XVIIIe siècle, les Illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie en sont de célèbres illustrations, mais, par delà les clichés véhiculés, ils demeurent méconnus.
Les trois invités de cette émission, l'essayiste Sébastien Jean, l'historien Jean-Claude Lozac’hmeur et l'ancien Vénérable Maître de la Grande Triade (Grande Loge de France) Karl Van der Eyken, nous amèneront à comprendre le fonctionnement, les influences et la tournure d’esprit de ces sociétés.
L'historienne Annie Lacroix-Riz, qui a publié d'importants travaux sur l'histoire anti-républicaine et collaborationniste des élites françaises dans la première moitié du XXe siècle, prétend fonder son travail sur des sources irréfutables.
Qu'en est-il vraiment ? Ces sources, puisque sources il y a, sont-elles aussi sûres que cela ? Et les règles de base de la méthodologie historique sont-elles respectées ?
Pour ce 48ème numéro de "L'Heure la plus sombre", Vincent et Xavier recevaient Sébastien Jean, auteur de l’ouvrage Les Illuminés de Bavière, édité chez Kontre Kulture.
00'00 : Introduction
01'10 : La genèse du livre
01'44 : Les "Illuminati" sur Internet
04'05 : Le vrai du faux
05'32 : Les sources de l’illuminisme
07'15 : L’initiation et la Kabbale juive
08'18 : Les motivations d’Adam Weishaupt
09'30 : La noblesse illuminée
11'15 : La structure illuministe
13'50 : Les Illuminés et la religion
18'00 : La figure d’Adam Weishaupt
19'30 : Les autres ordres
22'05 : Pourquoi tout ce decorum ?
26'00 : L’ordre dans les cours d’Europe
27'02 : Pourquoi "Les illuminés" ?
29'40 : Les Illuminés et la Révolution française
36'15 : La dissolution de l’ordre
37'47 : La reconstruction du troisième temple
Comment devons-nous aujourd'hui comprendre la guerre de l’information ? En quoi est-elle différente de la guerre traditionnelle, et quelle est son actualité ?
Des thématiques sur lesquelles reviennent François-Bernard Huyghe qui vient de faire paraître La désinformation. Les armes du faux, et Christian Harbulot, auteur de Les fabricants d’intox. La guerre mondialisée des propagandes.
5e conférence du cycle "Puissance 21", animée par Pascal Gauchon et organisée conjointement par l’Ecole de Guerre Economique et la Revue Conflits.
Quatre mois avant de démarrer ces chroniques, Alban Dousset était un "brave type". Il se figurait (naïvement) que le combat politique gauche/droite était le combat réel entre "plus de justice sociale" et "plus d’individualisme". Ou, le combat du "progressisme-laïque" avec les pauvres-lucides alliés aux riches généreux contre le "conservatisme-religieux-réactionnaire" avec des pauvres-idiots/xénophobes/religieux alliés aux riches cupides/xénophobes/religieux : le théâtre politico-médiatique offert en pâture à la populace.
Mais en décembre 2013, l’affaire Dieudonné éclata après la quenelle d’Anelka. En très peu de temps, le monde politico-médiatique en avait fait le diable en personne - un ennemi public.
Cet épisode a inauguré le processus de prise de conscience qui a amené Alban Dousset à s'interroger sur un grand nombre de sujets qui, après investigation, n'offraient plus la même image qu'avant.
De la fabrique de l'information dans les média au fonctionnement de l'Union européenne, des méthodes d'ingénierie sociale aux théories monnétaires, c'est l'histoire d'un éveil citoyen qui nous est ici conté.
Adrien Abauzit, avocat et conférencier, se lance dans le debunkage d'un face à face opposant Florian Philippot et Rokhaya Diallo sur la thématique du racisme.
L'occasion idéale pour revenir sur les problèmes liés à l'immigration sur le territoire français, sur l'identité profonde de la France et sur les forces politiques et leur positionnement face à cet enjeu.
Une émission animée par Tepa.
La société contemporaine apparaît dominée par ce que Marx a appelé le "fétichisme de la marchandise". Mais on y observe aussi une montée du narcissisme au sens de Freud : les individus ne connaissent qu’eux-mêmes et nient la réalité extérieure. Y a-t-il un lien entre ces deux phénomènes ?
En quoi l’inconscient explique-t-il l’omniprésence de formes fétichistes de socialisation tout au long de l’histoire ? Peut-on imaginer un dépassement du "malaise dans la civilisation" en rompant avec le travail, la famille patriarcale et les structures autoritaires, comme le proposait Herbert Marcuse, ou risquet-on de cette manière de remplacer les formes œdipiennes-autoritaires par des formes narcissiques et "liquides" qui ne nous rapprochent pas davantage de l’émancipation ? Vaut-il alors mieux se référer à Christopher Lasch et juger les différentes cultures sur leur capacité d’apporter des solutions "évolutives" – plutôt que "régressives" – à l’angoisse originaire de la séparation et à d’autres données inconscientes ? En quoi cette approche permet-elle de critiquer efficacement de nombreux traits de la société contemporaine "liquide" ? Le sujet narcissique contemporain constitue-t-il une rupture avec le sujet "classique", "fort", "œdipien", ou en est-il plutôt la continuation ? Et quel est le lien entre néo-libéralisme économique et diffusion de comportements narcissiques, en tant qu’exaspération de la mentalité de concurrence ? Faut-il revenir au sujet "autonome", "kantien", et à l’État régulateur ? Est-ce souhaitable ?
Dans ce séminaire, qui fait suite aux cours déjà proférés à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Anselm Jappe approfondira le lien entre la théorie freudienne et la critique du fétichisme de la marchandise. L’arrière-plan théorique est constitué par la "critique de la valeur", un courant international de critique sociale basé sur une relecture original de l’œuvre de Marx. Elle fut élaborée notamment par Robert Kurz en Allemagne et Moishe Postone aux États-Unis.