Marc Crapez, historien des idées politique, s'attache à comprendre la notion de totalitarisme et nous parle de son actualité, sa pertinence et son avenir.
Parce que le monde libre devra toujours s'attacher à comprendre les mécanismes qui engendrent la propagande, l'idéologie et les camps, afin de s'en prémunir et d'organiser la riposte...
Pour ce 87e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent Lapierre reçoit Francis Cousin afin d’analyser le film Le Jeune Karl Marx réalisé par Raoul Peck.
00'00 : Introduction
01'08 : Marx connu et méconnu
05'23 : Aborder Marx
11'20 : Premières impressions sur le film
15'04 : La radicalité de Marx
24'00 : L’opposition Marx/Proudhon
30'00 : La relation entre Engels et Marx
36'22 : Marx et Engels dans l'auto-mouvement historique
43'15 : Marx gauchisé
47'50 : Connaître le vrai Marx
Dans cette émission en forme d'hommage à son travail d'historien, Ernst Nolte revient sur son itinéraire intellectuel, en insistant sur ses deux centres d'intérêt principaux : la philosophie allemande et l'histoire des idéologies et des mouvements idéologiques.
La querelle des historiens qui, en 1986-1987, a animé le champ de l'histoire contemporaine en Europe, est ensuite revisitée.
Sont également abordés : l'influence de la révolution bolchevique sur le XXe siècle et sa relation dialectique avec l'apparition du nazisme, l'influence de Marx et du marxisme dans l'émergence des exterminations de masse du XXe siècle, ainsi que sa relation à Martin Heidegger (dont il fut l'étudiant).
Cette émission, bien que très personnelle, est une réelle réflexion philosophique sur l'histoire du XXe siècle.
Émission du "Libre Journal de l'identité", animée par Pierre-Alexandre Bouclay.
La guerre de 1914 fut l'événement fondateur du XXe siècle. Après avoir tué neuf millions d'hommes, cette guerre liquida les trois empires et les aristocraties qui charpentaient l'Europe.
De ce séisme, tout le reste a procédé : de terribles colères et d'immenses espoirs, la montée des utopies révolutionnaires et l'avènement de régimes nouveaux, puis une Seconde Guerre mondiale plus destructrice encore que la Première. Elle engendra le déclin de l'Europe, la décolonisation, la destruction de la sociabilité européenne, l'américanisation des moeurs, l'immigration et le terrorisme.
Après 1918, sur les décombres de l'ancienne Europe, quatre figures, le président américain Wilson, Lénine, Mussolini et Hitler ont incarné les grandes utopies du XXe siècle. Ils sont à l'origine de la lutte sans merci de quatre systèmes rivaux. De celle-ci, qui occupa une large partie du siècle, est issu le monde dans lequel nous vivons.
Émission du "Libre Journal de Bernard Lugan".
Directeur d’études à l'EHESS, Jacques Sapir a consacré ses deux thèses -doctorat de 3ème cycle et thèse d’État- à l’économie soviétique. Il consacre une partie de ses recherches à la Russie, tout particulièrement dans le cadre du séminaire franco-russe qu’il anime depuis 1991.
Sur son blog "RussEurope", aujourd'hui arbitrairement suspendu, il avait commencé la publication d'une série de textes sur la Révolution russe, publication qui s'est terminée sur un autre blog "Les Crises", par une note sur "les leçons d’Octobre".
Il revient donc ici sur le contexte de cette révolution, l'impact de la Première Guerre mondiale et les développements du processus révolutionnaire jusqu'à la NEP (Nouvelle Politique économique) mise en œuvre par Lénine en 1921.
David L'Epée, 24 ans, fraîchement revenu d'une année passée en Chine, vient présenter son livre Les Enfants de Yugong ou comment la Chine déplace les montagnes.
Au programme de l'entretien : le rôle de la Chine dans la mondialisation, la question tibétaine, le statut de la femme en Chine, le problème de l'exode rural, la complexité du modèle économique chinois, l'histoire de la Révolution et l'analyse de la propagande (chinoise et anti-chinoise).
Une émission animée par Patrick Berger.
La culture de gauche -anarchiste, socialiste, communiste- s’est toujours projetée dans le futur, en y inscrivant le souvenir d’un passé de luttes. Il y a presque trente ans, la fin du socialisme réel a rompu cette dialectique entre passé et futur et engendré une vision mélancolique de l’histoire comme remembrance des vaincus, en révélant une "tradition cachée" de la gauche.
Son principal représentant est sans doute Walter Benjamin, mais elle inclut une vaste constellation d’auteurs, d’Auguste Blanqui à Rosa Luxemburg, de Lucien Goldmann à Daniel Bensaïd. Cette mélancolie de gauche n’est ni passive ni résignée ; elle tisse la trame d’un travail du deuil qui stimule la pensée critique et la refondation d’un projet émancipateur.
Polémique, chute et ressurection : voilà un entretien qui s'inscrit bien dans la parution du dernier roman d'Alain Soral.
Une rencontre cérébrale où l'agitateur aborde la thématique de la chute, son sens de l’éthique, sa haine des médias, son passé dans la drague, son mariage à l’église, sa nostalgie de vieux Paname et ses problèmes avec les esquimaux...