L'époque contemporaine se caractérise par la prolifération des organisations sur toute la surface du globe, qu'on peut appeler "mouvement panorganisationnel". Si certains sociologues se sont déjà penchés sur ce "fait social total", force est pourtant de constater l'absence de sa prise en charge par la pensée philosophique.
C'est à une telle tentative que nous convie Baptiste Rappin, inscrivant le management dans l'histoire de la métaphysique, mettant en évidence ses origines historiques dans la cybernétique et recherchant sa structure théologique souterraine dans la pensée juive de la Renaissance.
Et c'est au terme de cette pérégrination qu'apparaît le caractère apocalyptique de cette entreprise : en même temps dévoilement et destruction, le management a bien à voir avec la Fin, celle de l'Histoire, assurément, mais aussi celle du Monde, vraisemblablement.
Evocation des concepts de reprogrammation humaine, de guerre cognitive, de cybernétique, d'ingénierie sociale et des techniques de désinformations qui visent tous, in fine, au gouvernernement par le chaos.
Un voyage merveilleux dans la technoscience au service des projets d'asservissement de l'espèce humaine, en vue de la création du Nouvel Ordre Mondial.
L'émission est menée par Maurice Gendre.
Avec le corps maigre et mobile de Kate Moss, c'est une nouvelle figure qui apparaît au tournant du XXIe siècle, celle d'un sujet idéal, adaptable en toutes circonstances, capable de se réinventer sans cesse à travers la mise en scène et la narration de soi.
La figure de Kate Moss nous enjoint à devenir stratèges de nous-mêmes, en sujets aguerris capables de faire un usage intensif de nos compétences et de nos affects, dans le but de donner la meilleure image possible. Qu'il n'y a pas d'autre rapport à soi que ce travail de mise en valeur, assisté par toutes sortes d'experts du développement personnel. Que les individus n'ont plus le choix qu'entre une vie échangeable et donc stylisée, relookée et coachée, et une vie non stylisée mais qui ne vaut rien et dont personne ne veut.
Dans cette logique exclusive, nous sommes tous des mannequins anglais...
Le but de la table ronde est de se poser un certain nombre de questions :
1. que devient l'usage créatif de l'information aujourd'hui, depuis la naisance des média ?
2. que penser de l'affaiblissement des discours de référence ?
3. quelle est l'attitude des militaires face à la guerre de l'information ?
4. quels sont les avantages informationels du "faible" ?
Les différents intervenants viennent partager leurs expériences de journaliste, blogueur ou chercheur dans leur rapport aux média et viennt révéler les enjeux liés à la création et à la diffusion de l'information.
Nos comportements sont extrêmement liés au contexte social.
C'est du moins ce que prétendent François Le Poultier et Nicole Dubois, professeurs de psychologie sociale et expérimentale qui, par la présentation de 3 courtes expériences, mettront en débat des thèmes aussi importants que la notion de "sujet", l'altruisme, les biais de jugement ou le problème de l'assistance à personne en danger.
Une conférence qui bouscule les opinions que nous nous faisons de nous-mêmes.
Depuis 15 ans, à mesure qu'internet est devenu l'outil essentiel de nos vies de tous les jours, de la communication et de la participation démocratique, il est également l'objet d'attaques d'envergure. Intérêts industriels transnationaux et gouvernements semblent désormais unis pour tenter de contrôler le net. Quelle est la nature de ces attaques? Quelles sont les conséquences pour nos libertés fondamentales? Comment réagir en tant que citoyen?
Ce qu’on appelle familièrement "la pub" est bien autre chose qu’un ensemble de réclames en faveur de produits ou services particuliers. Il s’agit d’un système qui quadrille toute la vie privée et publique, et qui diffuse en permanence une idéologie, c’est-à-dire à la fois une vision du monde et un mode d’emploi de la "vie".
On peut faire deux reproches à ce système :
1. la nature aliénante de son idéologie (aspect qualitatif)
2. le caractère massif de sa domination (aspect quantitatif)
Ce double aspect fait de la publicité une propagande constante, chargée de façonner et de réduire les gens au simple statut de consommateurs. Pour servir l’expansion sans fin de l’économie capitaliste, l’idéologie de la consommation se révèle l’autre face, indispensable, de la "marchandisation du monde".
Conférence donnée à la maison des associations de Genève, organisée par le "Réseau Objection de Croissance".