La Révolution française fut une révolution des droits de l’homme et du citoyen.
Elle parvint à abolir le régime féodal et l’esclavage dans les colonies, deux des piliers de l’oppression des peuples. Elle entama encore une lutte contre l’expropriation de la paysannerie, le chômage et la vie chère et mit le droit à l’existence et aux moyens de la conserver à l’ordre du jour du contrat social. Elle fonda encore un droit des peuples à leur souveraineté et refusa toute "guerre offensive", y compris coloniale.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen synthétisait un projet de République démocratique, qui fut expérimenté de 1792 à 94, créant un espace public démocratique allant en s’élargissant, et dont les racines théoriques remontent aux Humanistes de la Renaissance, au XVIe siècle.
Et pourtant, son évocation s’accompagne immédiatement de son contraire : la Terreur. Le mot laisse derrière lui des images de répression accompagnée de flots de sang.
Il convient de rappeler quels actes et quelles personnes ont été réprimées, mais aussi de comprendre comment un tel rapprochement entre "droits de l’homme" et Terreur a pu se faire, éclipsant les premiers au profit de la seconde.
En effet, une telle substitution ne date pas de l’après-révolution, mais précisément du tout début de celle-ci, et plus exactement, du moment même où la Déclaration des droits fut votée, le 26 août 1789.
La conférence est donnée dans le cadre de l'exposition "La grande Révolution de 2014" de Raphaël Julliard du 13 janvier au 3 mars 2007.
Une remise en perspective du conflit israélo-palestinien en s'arrêtant sur de nombreux aspects du problème.
Du jeu des empires coloniaux depuis le XIXe au nationalisme arabe en passant par la question de l'antisémitisme et de l'idéologie victimaire, Henry Laurens nous invite à saisir le réel dans toute sa complexité pour en comprendre le déroulement.
Un document passionnant qui revient aussi sur la formation intellectuelle d'Henry Laurens, et sur l'état de l'université française depuis la fin des années 60.
Alain Soral interviewé par Djamazz sur le logiciel Paltalk. Divers sujets sont traités pendant ce long entretien : du nationalisme à l'Islam, de la colonisation aux rapports France-Algérie, de Mai 68 au libéralisme, de l'oligarchie à Chavez et Poutine, du 11 septembre à la démocratie et de la franc-maçonnerie à Tariq Ramadan, Alain Soral met en oeuvre sa grille de lecture du réel pour en comprendre le devenir.
Au Xinjiang, "Nouvelle Frontière Chinoise", les Ouighours (turcophones et musulmans) sont plus de 10 millions. Anciens acteurs essentiels sur la route de la Soie, dont Kashgar était l’une des grandes étapes, détenteurs d’une riche culture, ils sont progressivement submergés par des vagues de migrants Han.
Quels sont les vrais enjeux du peuple et de l’ "identité" ouighoure au sein de ce "Grand Ouest" chinois très géostratégique et riche en matières premières ?
Emission "Tout un monde".