Sandrine Mansour, historienne palestinienne, développe une approche différente et nouvelle des conflits arabo-sionistes en Palestine.
Sujet d’une immense sensibilité, l’exode violent dont on été victimes les palestiniens (la Nakba) est souvent occulté et minoré. Il est remis ici au centre d'une analyse historique commençant à la fin du XIXe sicèle et aux balbutiemments du mouvement sioniste naissant, jusqu'à nos jours.
Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam.
Convaincus que le monde est entré dans l’ère eschatologique, les militants de ce mouvement religieux, allié à la droite nationaliste, s’opposent à toute concession territoriale, et a fortiori à la création d’un Etat palestinien souverain et indépendant. Les idéaux, la politique, les principes qui avaient inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, à mesure que progressait la pénétration du fondamentalisme juif dans la société israélienne, de plus en plus marginalisés.
Charles Enderlin nous raconte la lente diffusion de cette idée messianique et son corollaire, le développement de la colonisation juive en Cisjordanie.
Un nouvel Israël est-il en train de naître, menant le Proche-Orient à un point de non-retour ?
Qui peut se vanter de connaître réellement la personnalité du leader congolais Patrice Lumumba, assassiné il y a exactement 50 ans ? De l’importance du mouvement nationaliste populaire congolais qu’il incarnait ?
Serons évoquées les responsabilités belges, américaines et onusiennes dans la répression contre le mouvement nationaliste de l’ancien Congo belge, répression qui atteindra son paroxysme politique dans l’assassinat du premier Premier ministre du Congo indépendant, Patrice Emery Lumumba, le 17 janvier 1961.
Cet acte funeste ouvrira la voie à 32 ans de dictature du général Mobutu, allié du pillage des ressources minières du Congo au profit des intérêts capitalistes occidentaux.
Peut-on enfin aborder les sujets de l'esclage et de la traite négrière de manière historique ? Que s'est-il réellement passé sur le continent africain ? Qui est responsable de la déportation et de l'exploitation de millions d'êtres humains réduits en esclavage ?
Et quel rapport la France doit-elle entretenir face à cette mémoire ?