Y-a-t-il une vérité ?, par Jean Daujat.


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1974

Y a-t-il une vérité certaine ? L'intelligence humaine peut-elle savoir ce qui est vrai ou faux ? Questions essentielles auxquelles cette série de cours a l'ambition de répondre en retournant aux vérités philosophiques fondamentales qui sont les principes directeurs de la vie individuelle. Il y a, en effet, contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, des certitudes obtenues par l'expérience et le raisonnement et dont les conclusions peuvent être admises et comprises par tous.
Issu de dizaines d'années de pratique, cet enseignement suit un plan pédagogique en abordant la question de l'être, de l'objet de la connaissance et des limites de l'intelligence, des moyens d'action de l'homme et enfin des êtres immatériels, de la conscience et de l'existence de Dieu et de ce que nous pouvons connaître de lui sans faire appel à la révélation.
Jean Daujat n'écarte pas non plus le statut des vérités révélées. En effet, même la foi a besoin de l'intelligence. Elle présuppose que l'intelligence humaine qui va adhérer aux vérités révélées en les croyant vraies est une faculté de connaissance qui sait discerner le vrai du faux et reconnaître la vérité avec certitude.

Le catholicisme a-t-il encore un avenir en France ? Avec Guillaume Cuchet à l'Institut Catholique de Paris.


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24.01.2022

Enseignant en histoire de l'Église contemporaine, Guillaume Cuchet pose la question de l'avenir du catholicisme en scrutant l'évolution des baby-boomers, cette génération qui a peu à peu décroché de la pratique religieuse traditionnelle en créant une rupture dans la transmission. Il souligne également le nouveau rapport au spirituel et la montée des sans-religions dans notre société actuelle.
C'est finalement le devenir minoritaire du catholicisme en France et les problèmes identitaires que cela pose qui sont interrogés.
La déchristianisation galopante que l'on connaît depuis les années 60 est-elle inexorable ?

La vocation chrétienne de la France. Avec Jean-François Chemain à l'ISSEP.


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15.12.2022

Les débats actuels sur l'identité nationale relancent la réflexion sur les fondements historiques et religieux de notre Pays. Jean-François Chemain a donc choisi d'aborder le rôle méconnu joué par le christianisme dans la formation et l'épanouissement de la communauté française.
Du baptême de Clovis à l'héroïsme de sainte Geneviève ou de sainte Jeanne d'Arc, de l'Occident de Charlemagne au doux royaume de saint Louis, du voeu de Louis XIII au martyre de Louis XVI, du concordat de Bonaparte aux lois de séparation des Églises et de l'État, il ressuscite les principaux rendez-vous de notre Histoire avec le sacré.
C'est la mise en évidence de cette vocation spirituelle et temporelle de la France "éducatrice des sociétés" dont parlait Jean-Paul II que réussit Jean-François Chemain, sans esquiver la question de sa fidélité de première baptisée en Europe.

Pascal et la proposition chrétienne. Avec Pierre Manent pour le Cercle Aristote.


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09.01.2023

Alors qu'il est repoussé à la périphérie de la vie européenne, le christianisme en reste le centre agissant. Nous sommes gouvernés par ce que nous fuyons. Difficile d'imaginer situation plus dommageable. Ayant séparé Dieu du reste de notre vie, nous sommes devenus incapables d'aborder la question la plus haute et la plus urgente que l'animal rationnel puisse se poser. Comment ressaisir l'unité et la vie, le sens et l'urgence de cette question de Dieu ?
C'est au mitan du XVIIe siècle que la décision a été prise de construire l'État souverain. Et c'est à ce moment que fut repensée par Blaise Pascal ce que j'appelle la proposition chrétienne, entendant par là l'ensemble lié des dogmes ou mystères chrétiens offerts à la considération de notre entendement et au consentement de notre volonté. "Proposition" n'a pas ici qu'un sens logique ou notionnel, mais pratique et actif : il s'agit d'un acte dont l'auteur est Dieu dans son Église.
L'œuvre de Pascal est l'objet d'une très riche tradition critique. Pierre Manent, pour sa part, cherche seulement l'aide et l'appui de cet auteur pour retrouver les termes exacts, et ressaisir la gravité et l'urgence de la question chrétienne – celle de la foi chrétienne, de la possibilité de la foi chrétienne.

Le sens du dialogue. Avec Paul Ricoeur sur France Culture.


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1993

Paul Ricoeur nait à Valence en 1913. Très jeune orphelin de parents, il est élevé par ses grands-parents ou, éloigné des habituels jeux d'enfant, il se plonge dans la lecture. Roland Dalbiez, son professeur de philosophie en terminal, a sur le jeune homme une influence déterminante : Paul Ricoeur découvre alors sa vocation.
Agrégé de philosophie, il est mobilisé en 1939 et fait prisonnier en mai 1940 dans un oflag en Poméranie où il passe l'essentiel de la guerre. Il revient sur l'importance de ces cinq années dans sa formation intellectuelle, années durant lesquelles il consacre toutes ses journées à la lecture de philosophes allemands : Karl Jaspers, Martin Heidegger, Edmund Husserl.
De retour en France, il est nommé à l'université de Strasbourg ou il enseignera jusqu'en 1957 avant d'occuper la chaire de philosophie générale à la Sorbonne puis, en 1965, de rejoindre la faculté des lettres de l'université de Nanterre, dont il devient doyen en 1969 pour démissionner en 1970. Il passe trois années à l'Université catholique de Louvain puis rejoint de nouveau Nanterre où il enseigne jusqu'à sa retraite (1981). Parallèlement, il enseigne régulièrement aux États-Unis et travaille à la Revue de métaphysique et de morale.
Une série d'entretiens qui nous éclaire sur l'humanisme de Paul Ricoeur et son besoin perpétuel de faire dialoguer la philosophie avec les sciences humaines, la religion et la littérature.

Émission "A voix nue", animée par Katarina Von Bulow.

Les évangiles et la question du miracle. Avec Claude Tresmontant sur Radio Courtoisie.


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1993

Les miracles rapportés dans les quatre Evangiles et dans le livre des Actes sont-ils, à l'analyse, possibles ou impossibles ? Pour étudier cette question et y répondre, il est nécessaire de faire appel à plusieurs disciplines complémentaires : la philologie parce qu'il importe d'entendre exactement le sens des termes utilisés dans les vieux documents hébreux, l'histoire parce qu'il faut établir autant que faire se peut la réalité des faits. Mais il est aussi indispensable de recourir à l'analyse philosophique, à l'analyse logique, à l'analyse métaphysique au terme desquelles se trouve la question très ancienne du possible et de l'impossible, du possible et du réel. La théorie de l'univers, la cosmologie, rentre en jeu et avec elle l'étude, indispensable à toute métaphysique, des sciences de l'univers et de la nature. C'est parce qu'ils n'ont pas effectué ce travail préalable que nombre d'éxégètes des siècles passés, et un grand nombre de leurs successeurs de nos jours, se sont efforcés d'écarter ou d'amoindrir les faits rapportés par les Evangiles. C'est ainsi que les miracles accomplis par le Rabbi Galiléen qui ont emporté la certitude de la vérité chez leurs témoins, sont paradoxalement devenus des obstacles pour les hommes d'aujourd'hui. Ce petit livre propose un exercice simple d'analyse logique sur les présupposés philosophiques de l'éxégèse dominante et leurs conséquences.

Émission des "Mardis de la mémoire", animée par Pierre Chaunu.

Christianisme et Socialisme. Avec Camille Mordelynch sur Méridien Zéro.


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06.2021

Diplômée de philosophie et professeur de culture religieuse, Camille Mordelynch a travaillé sur les structures des premières communautés chrétiennes. Evoquant leur fonctionnement et leur capacité de rayonnement, elle cherche à démontrer l'influence de l'héritage chrétien dans les valeurs que le socialisme et le communisme convoquent.
Un travail qu'elle a synthétisé dans la brochure Le Christ contre l'avoir et qu'elle publie aux Editions des Livres Noirs.

Émission "La Méridienne", animée par Wilsdorf et Béluga.

Que reste-t-il du sacré ? Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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08.03.2022

Que reste-t-il du sacré dans un monde désenchanté, arraisonné par la technoscience et dominé par le fétichisme économique ?
C'est à cette question cruciale que deux penseurs ont débattue, forts d'une solide amitié intellectuelle mais ne s'inscrivant pas moins dans deux traditions religieuses antagonistes : l'une plaçant la divinité dans le monde, jusqu'au cœur de la Cité ; l'autre au-dessus du monde, dans la Cité céleste. Ainsi Thomas Molnar, catholique conservateur, se fait-il l'avocat de la foi chrétienne, là où Alain de Benoist va chercher en aval de la tradition chrétienne une sacralité revivifiée.
Immanence ou transcendance, leur dialogue demeure toujours fécond. C’est qu'au-delà des oppositions, tous deux appellent à renouer avec un même sentiment de la vie.

Émission du "Libre Journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.