Ancien militant du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, Charles Robin explique les origines et les évolutions récentes des "luttes antifascistes" ainsi que ses conséquences politiques au sein de la gauche.
En effet, il est important de comprendre la pensée politique adverse avec précision et empathie pour permettre un dialogue entre des courants idéologiques différents.
Finalement, ce concept d' "antifascisme" montre un rapprochement manifeste entre la gauche et le capitalisme : "l’extrême-gauche milite d’avantage pour l’extension des droits individuels que pour la réappropriation collective des moyens de production".
Peut-on mélanger l'anarchisme et le conservatisme ? Cette position politique inclassable est-elle cohérente ?
Dans la lignée des penseurs George Orwell et Jean-Claude Michéa, Charles Robin nous invite à considérer les enjeux philosophico-politiques de notre époque et à nous positionner face à la nouvelle forme d'oppression totalitaire du capitalisme.
En effet : on peut être à la fois un défenseur intransigeant de l'égalité sans souscrire aux illusions "progressistes" et "modernistes" au nom desquelles s'accomplit désormais la destruction du monde. En établissant la cohérence réelle de cette pensée apparemment paradoxale, Charles Robin met en évidence quelques-unes des conditions de cette indispensable critique moderne de la modernité.
Une conférence en deux parties ou Alain De Benoist s'attarde d'abord sur un des aspects particuliers du libéralisme, à savoir la mise en place du traité de libre-échange transatlantique.Dans un second temps, Charles Robin porte un regard plus général sur la logique libérale, idéologie maîtresse de notre temps, qui poursuit son oeuvre de dissolution des peuples et des cultures enracinées.
Le concept d' "aliénation" est depuis longtemps tombé en désuétude.
Pourtant, et à y regarder de plus près, il n'a peut être jamais été aussi performant que pour décrire notre monde toujours plus soumis à la logique libérale.
Charles Robin revient sur ces thèmes "michéens" pour continuer son analyse de notre société empêtrée dans ses contradictions libérales.
À l'heure de l'effondrement programmé du système financier mondial, la remise en cause du modèle capitaliste par les "élites" politiques et intellectuelles apparaît comme plus que jamais indispensable.
Pourtant, malgré l'amplification des mouvements d'opposition à la logique libérale en Europe et dans le monde, il faut bien admettre que les thèses contestataires demeurent incapables, à ce jour, d'exercer une influence réelle sur l'action politique concrète de nos classes dirigeantes.
Mais que désigne-t-on, au juste, à travers le mot "libéralisme" ? Pour la plupart des commentateurs de l'époque, ce terme renverrait ainsi à une simple doctrine économique, fondée sur les principes de la propriété privée des moyens de production et de la liberté intégrale dans les échanges marchands.
Or, on a souvent tendance à oublier qu'avant même de désigner un système d'organisation économique de la société, le libéralisme fut d'abord conçu comme un modèle philosophique qui place la liberté de l'individu et la lutte contre toutes les figures de l'autorité et de la tradition au sommet de ses exigences et de ses aspirations.
Charles Robin s'attache ici à éclairer cette ambivalente question.