Réalisée à partir des archives de l'Élysée et du Parlement européen, l'enquête historique menée par Charles Onana relate la rencontre inédite entre François Mitterrand et Yasser Arafat en 1989, considérée à l'époque comme un acte de trahison par de nombreux membres des communautés juives et par Israël.
Partisan d'une politique étrangère équilibrée entre les pays arabes et l'Etat hébreu, le président Mitterrand résiste aux pressions et exige le respect de la liberté et de la souveraineté de la France.
Pourquoi la volonté du chef de l'Etat français de renouer le dialogue entre les parties en conflit a-t-elle provoqué tant d'hostilité chez les dirigeants israéliens et chez les Juifs de France ? Comment expliquer cette main tendue au chef de l'OLP alors que Mitterrand avait, jusque-là, été un fervent partisan de la cause israélienne ?
Le travail rigoureux de Charles Onana permet de comprendre pourquoi il est si difficile pour un président français de reconnaître l'Etat palestinien et de jouer un rôle décisif en faveur de la paix au Proche Orient.
Pour ce Grand Entretien couvrant l'actualité politique et géopolitique de février 2016, Pierre-Yves Rougeyron revient notamment sur le remaniement ministériel, les primaires chez les Républicains (les cas Wauquiez et Lemaire), la colère paysanne, la révolte des généraux, le Brexit, Donald Trump, la Syrie, et la question des frontières…
La guerre de l'information fait rage : vidéos de l'Etat islamique, propagande et contre-propagande en Ukraine, affrontements d'images entre le Hamas et Israël, polémiques visuelles sur les multiples rebondissements de la guerre civile en Syrie,... Les fabricants d'intox oeuvrent dans tous les camps.
Il ressort de ce constat que la franchise, pas plus que l'abjection, ne sont des clés de succès.
Christian Harbulot nous rapporte des récits édifiants et des histoires méconnues pour analyser ces nouvelles guerres de propagande, qu'elles soient étatiques, militaires, citoyennes ou économiques.
Un objectif : désintoxiquer le citoyen et lui apprendre à se prémunir de tous ces enfûmages sophistiqués dont il est parfois la cible, parfois la victime collatérale.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde l’actualité des mois de décembre 2015 et janvier 2016, avec notamment : les élections régionales défavorables au FN, la victoire des nationalistes en Corse, l’avenir de la France dans le Pacifique, les expatriés, le revenu de base, l’Otan, l’Arabie Saoudite, les viols de Cologne, le régionalisme, l'avenir géopolitique asiatique, Israël, ou encore les fractures politiques en Occident...
Pourquoi la gauche a-t-elle perdu le soutien des classes populaires et celui des intellectuels ? Parce qu'elle a fait l'impasse sur ce qui constitue l'identité de la France, brutalisée par la mondialisation. La gauche ne s'est pas seulement ralliée au libéralisme, elle a adhéré à une vision post-nationale de la République qui trahit l'héritage de Clemenceau et De Gaulle.
Paul-François Paoli rappelle que la question de l'identité de la France, marquée par la tradition chrétienne et l'héritage gréco-romain, et celle de sa souveraineté sont liées.
S'il existe un peuple français, celui-ci a des droits historiques sur la France, laquelle n'est pas qu'une idée mais une terre et un pays. C'est cette réalité que certaines élites occultent alors qu'elles reconnaissent ce principe pour d'autres pays, de la Russie à Israël...
C'est à une décolonisation des esprits que nous convie Paul-François Paoli, afin que nous tous, membres du peuple françuis, puissions nous réapproprier notre souveraineté.
Si la désinformation est, et a été, l’arme des dictateurs pour guider le peuple, elle est aujourd’hui l’outil indispensable des démocraties pour modeler l’opinion. Pour ce faire, elles ont élevé la communication et le marketing au niveau d’un art. Désormais, communiquer c’est tenter de désinformer avec toute la subtilité qui s’impose...
L'information scientifique sensée être rigoureuse, absolue et indépendante, est tombée dans les mêmes travers, et les exemples sont multiples pour ne pas dire quotidiens. Ils font l’objet de cette conférence conduite par Marc Le Menn.