La notion de liberté d’expression et la séparation correcte privé-public n’est aujourd'hui plus que rarement comprises, et encore moins souvent défendues.
Un nombre important d'affaires récentes illustre cette assertion.
On aboutit ainsi à un climat généralisé de dénonciation mutuelle et à une montée des antagonismes entre communautés.
Comment comprendre cette terrible régression ? Comment éviter de tomber inévitablement dans le "deux poids, deux mesures", ce qui ne fait que renforcer la frustration de ceux qui estiment ne pas pouvoir s’exprimer ?
Nous vivons sous un nouveau régime de censure.
Quand on utilise le mot de censure, on pense au procureur Pinard à ses poursuites contre Flaubert et Baudelaire. On pense au ministère de l'Intérieur et à la police : cela est à peu près terminé.
La censure s'est privatisée. La censure, c'est maintenant des groupes de pression ou des ligues de vertu qui instrumentalisent des lois de police qui avaient été conçues pour réguler les écrits dans un souci de bonne tenue de la société. Ils se servent de la diffamation, de l'atteinte à la vie privée, du droit à l'image, pour attaquer les livres qui les gênent.
Cette censure est moins visible qu'autrefois en ce sens qu'il y a moins de livres interdits et qu'on ne les brûle plus. On les condamne juste à coups de dommages et intérêts, qui sont le véritable visage moderne de l'inquisition.
C'est une censure économique : le vieil ordre moral a cédé le pas à une privatisation de la censure.
Face à l'agravation des logiques répressives envers les peuples, et face à la censure des actions de résistances, Alain Soral explique patiemment les logiques de domination à l'oeuvre en illustrant ses propos par de récentes affaires.
De la censure de certains livres génants à l'imposition du "mariage pour tous", il en appelle encore une fois à une prise de conscience de la dérive totalitaire de nos classes dirigeantes.
L'intellectuel Alain Finkielkraut s'exprime sur différentes affaires ayant toutes en rapport de toucher aux limites de la liberté d’expression : affaire Zemmour, l'affaire ENS/Hessel, la constitution d'une liste noire des réactionnaires, ou encore le courant Alain Soral/Dieudonné et la censure qui les entour dans les médias officiels.
L'intellectuel dissident bien connu revient sur son expulsion de Sciences-Po du 2 décembre 2006 où l'on aura vu M. Descoings se déplacer personnellement pour virer Alain Soral de la séance de dédicace où il était pourtant invité.
Le voyage au Liban en compagnie de Dieudonné et de Thierry Meyssan est ensuite raconté.
Enfin, Alain Soral dresse un état des lieux des forces politiques françaises en présence.