La théorie du chaos. Avec Jean-Pierre Dupuy sur France Culture.


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19.10.2009

Jean-Pierre Dupuy, ingénieur, épistémologue et philosophe, nous entraîne dans une réflexion passionnante sur le concept de hasard.

Émission "Les Nouveaux chemins de la connaissance", animée par Raphaël Enthoven.

Ressources de la pensée chinoise, ressources de l'interrogation chrétienne. Avec François Jullien au Collège Supérieur.


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08.04.2015

Le philosophe et sinologue François Jullien, l'un des penseurs français les plus traduits et les plus lus à l’étranger, passe par la pensée chinoise pour envisager du dehors la pensée européenne.
La Chine propose une tradition de pensée trois fois millénaire qui s’est développée sans rencontrer la philosophie européenne. Les questions qui nous semblent aller de soi, concernant le sens de la vie, l’origine du monde et la vie après la mort, ne s’y posent tout simplement pas. On ne va donc pas en Chine chercher d’autres réponses à nos questions, mais une autre intelligibilité et une autre manière de penser.
Passer par la Chine permet encore de nous retourner vers notre pensée européenne pour en redécouvrir la singularité et la fécondité.
Le christianisme propose des ressources pour penser et pour vivre. Ces ressources ne demandent qu’à être explorées et exploitées.
Quelles sont les ressources propres de l’interrogation chrétienne ? Comment peut-on vivre de ces ressources chrétiennes ? Comment la pensée chinoise peut-elle rouvrir les possibles de l’interrogation chrétienne ?

Méthode analytique et méthode herméneutique : y-a-til eu vraiment une rencontre entre Ricœur et la philosophie analytique ? Avec Pascal Engel à l'Institut Protestant de Théologie de Paris.


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11.2013

Paul Ricœur a fait beaucoup pour introduire la philosophie analytique en  France pendant les années 1970 et 1980, et il a entrepris un dialogue avec les auteurs de cette tradition, comme Austin, Strawson, Davidson ou Parfit.
Mais ce dialogue est cependant resté unilatéral, car il n’y a pas eu de discussion des thèses de Ricœur au sein de la tradition analytique. De plus Ricœur a souvent mécompris les vues analytiques qu’il discutait.
En ce sens il n’y a pas eu de rencontre entre Ricœur et les philosophes analytiques, ce qui ne veut pas dire que les discussions par Ricœur des philosophes anaytiques n’aient pas été fructueuses pour son œuvre propre.

Quel lien peut-on établir entre le PIB et l'énergie ? Avec Gaël Giraud pour The Shift Project.


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06.03.2014

Il est facile de comprendre que notre économie entière repose en pratique sur la consommation d’énergie. En considérant que nous transformons des ressources en produits et en services, et que chaque transformation requiert l’utilisation d’énergie, il semble logique que la production économique soit liée à la quantité d’énergie ajoutée dans le système.
Il est également bien connu que la plus grande part de l’énergie que nous consommons provient de combustibles fossiles (90% de la consommation d’énergie primaire en 2011) qui sont, sans doute aucun, des ressources non-renouvelables.
Par conséquent, si le futur de l’économie repose sur l'avenir de l’énergie, qui repose lui sur des ressources non-renouvelables, alors la construction d’une économie sans carbone devient vitale pour tout programme politique.
Gaël Giraud, dans cette conférence, tente d’analyser dans quelle mesure l’énergie est le premier élément qui définit l’économie en questionnant le lien entre le PIB et la consommation d’énergie.

La crise de la raison économique et la perte de foi en l'avenir. Avec Jean-Pierre Dupuy à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


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08.04.2014

L’économie a sinon inventé un nouveau rapport à l’avenir, elle lui a donné une ampleur inédite. Sous certaines conditions qui font intervenir le politique, mieux, qui font véritablement de l’économie une économie politique, l’économie "ouvre" l’avenir, au sens que les hommes s’engagent sur son chemin avec confiance et détermination. Or c’est ce rapport qui est en crise aujourd’hui. De là que l’économie est hantée par le spectre de sa fin possible.
Il faut d’abord comprendre le type de rationalité que l’économie incarne et pourquoi, aujourd’hui déréglé, il confine à la folie. Le capitalisme fonctionne en se projetant vers un avenir qu’il doit imaginer sans borne - d’où la sacralisation de la croissance - et en se laissant tracter par lui. C’est ce qu’on appelle un "bootstrap", en référence aux exploits du baron de Münchhausen qui savait, dit-on, s’extirper d’un marais en tirant sur les lanières de ses bottes, ou bien, une autotranscendance. Or la question que posent les critiques du capitalisme commence à faire son chemin dans l’esprit des principaux acteurs de l’économie : quel sens cela a-t-il de vouloir toujours croître ?
Et d’abord, est-ce seulement matériellement possible ? Un capitalisme qui commence à imaginer qu’il pourrait mourir est, en un sens, déjà mort. La croissance, que l’on a d’abord désirée parce qu’elle devait apporter le bonheur, puis garantir l’emploi, est devenue indispensable pour éponger nos dettes par rapport aux générations futures. La crise actuelle est avant tout une crise du rapport à l’avenir.

Heidegger, Lukacs : quelle ontologie ? Avec Nicolas Tertulian au séminaire "Marx au XXIème siècle".


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28.03.2009

Nicolas Tertulian a abordé à plusieurs reprises le sujet d'une confrontation entre les pensées de Heidegger et de Lukacs. Il est parti de l'idée qu'il existe des motifs communs entre les deux pensées, par exemple le thème de l'aliénation et celui de la réification.
Cette conférence poursuit un objectif plus ambitieux, car il se propose de remonter aux fondements ontologiques des deux pensées et confronter Heidegger et Lukacs à partir de leur opposition sur pluseurs questions philosophiques cruciales : l'autonomie ontologique du monde extérieur, la définition du concept de "monde", la "subjectivité du sujet" et la humanitas de l'homo humanus, la critique lukacsienne du concept heideggérien d' "être-jeté..." (Geworfenheit), la problématique de la finitude et de l'infini, etc.
La thèse centrale est l'occultation par Heidegger du travail comme "phénomène originaire" de l'existence humaine et sa substitution par une catégorie affective : le "Souci" (die Sorge), tandis que Lukacs a construit son ontologie de l'être social, en suivant Hegel et Marx, sur l'idée du travail comme pivot de l'existence humaine.
Enfin, il désigne plusieurs motifs de la pensée heideggérienne (la critique de la pensée sécurisante, par ex.) qui préfigurent l'adhésion du philosophe à l'extrême-droite de l'époque, ce qui confirme la thèse de Lukacs formulée dans son livre La Destruction de la Raison sur le caractère "pré-fasciste" de certaines orientations de la philosophie heideggérienne à l'époque qui a succédé à son livre fameux Être et Temps.

Les révolutions scientifiques du temps présent. Avec Etienne Klein pour Parenthèse Culture à l'Institut Français de Gestion.


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2014

Qu'est-ce que la science ? Quelles sont les spécificités de cette démarche de connaissance ? Ses liens avec la nature ? Quelles évolutions majeures sont apparues depuis le début du XXe siècle ?
Même si officiellement, la science demeure le socle de nos sociétés dites modernes, elle reste relativement méconnue et est en pratique souvent questionnée, voire critiquée !
Revenant sur les grandes révolutions scientifiques que sont les théories de la mécanique quantique, de la relativité, ou les nouvelles approches en cosmologie, Étienne Klein nous offre une réflexion personnelle et passionnante sur l'histoire des sciences, le progrès, la civilisation et la condition humaine.