Marion Sigaut nous propose d'étudier la guerre intestine à l'Eglise de France entre les jésuites, représentant l'Eglise traditionnelle, et les jansénistes, incarnant une sorte de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome.
C'est la compréhension du siècle de Louis XV qui est ici en jeu : cette période ne peut en effet être comprise sans analyser les conflits qui opposèrent le pouvoir judiciaire (janséniste) et le pouvoir royal.
Après une courte introduction sur le thème de la chevalerie chrétienne par Constantin Parvuleso, Alexandre Douguine entame son exposé.
Celui-ci nous rappelle les devoirs envers la cité qui incombent aux chrétiens et à l'Eglise. Ces devoirs, bien que combattus par notre modernité athée n'en constituent pas moins une obligation salutaire pour les croyants ainsi que pour la société.
C'est donc à un combat que nous invite Alexandre Douguine, combat pour la vraie foi et pour la vérité au sein d'un monde déchu qui n'autorise l'expression de la religion plus que dans la sphère individuelle.
A bon entendeur...
Un essai de compréhension de l'évolution des rapports de force du XXe siècle par l'étude des forces religieuses, particulièrement celle de l'Eglise Catholique.
Manlio Graiano soutient que cette dernière organisation est le seul acteur géo-religieux existant actuellement.
Conférence donnée dans le cadre du séminaire "Marx au XXIème siècle. L'esprit et la lettre", à Paris I-Sorbonne.
François Jarrige résume d'aborde rapidement l'oeuvre maîtresse d'Edward Thompson, "La formation de la classe ouvrière anglaise", pour ensuite en comprendre la portée historiographique dans les débats animant la recherche historique d'alors.
Parallèlement, Xavier Vigna dépeint les divers essais français d'historiographie de la classe ouvrière, en en rappelant l'approche souvent partiale et partielle (omission de la composante catholique et "conservatrice" du monde ouvrier par les historiens communistes).
L’homme a un tel besoin de religion qu’on retrouve des formes (dégradées) de culte et de rituel partout : dans les jeux vidéos, dans le star system, dans les idéologies… L’homme désire le bonheur, mais il éprouve son incapacité à le trouver par ses propres forces.
Dieu nous empêche de diviniser d’autres choses incapables de nous procurer le bonheur. Étouffer notre aspiration à l’absolu c’est étouffer notre propre cœur.
En effet, on a aujourd'hui beaucoup moins besoin du journal télévisé ou de Secret Story que de la philo !
Qu’est-ce que l’amour, qu'est ce que le bonheur ? Qu'est ce que le Divin ?
Une doctrine sociale est un ensemble de notions stables dans le temps et dans l'espace rendant compte de tous les aspects de la vie sociale de l'homme sur terre. La doctrine sociale de l'Eglise catholique, fondée sur la loi naturelle et sur la loi surnaturelle connue par la Révélation, se veut l'application des principes constants de la théologie morale à la vie en société, sachant que la finalité de la politique est le bien commun. Ce qui caractérise cet ordre social chrétien est la reconnaissance de la royauté sociale du Seigneur Jésus-Christ.
Arnaud de Lassus fera ensuite une brêve description des attaques que cette doctrine a subi par la propagation des thèses personnalites et libérales, depuis Vatican II nottament.
"De la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien et le mal des âmes". Pie XII
Le paradis (chrétien) a une histoire qui est celle de ses évocations successives, même si les fondements scripturaires sont restés les mêmes.
Ces évocations constituent les révélateurs d'une évolution globale. Elles accompagnèrent les transformations de notre civilisation avec la promotion de la musique, la maîtrise de la perspective, le succès prodigieux des coupoles, la naissance du protestantisme et celle de la science moderne.
Vint un moment où ciel et paradis ne coïncidèrent plus. Depuis la fin du XVIIIe siècle, l'au-delà est devenu infigurable. Est-ce à dire qu'il n'existe pas ?