Philippe Ploncard d'Assac développe les thèses contenues dans son livre publié en 2000 "Le Nationalisme Français. Origines, doctrines, solutions."
Il reviend ici en particulier sur la destruction de l'armée française, les rapports entre le Vatican et le nationalisme ou encore l'époque charnière de la révolution de 1789 dans l'histoire de France.
Les 7 émissions se sont déroulées aux dates suivantes : 22/03/2000, 10/05/2000, 31/05/2000, 06/12/2000, 17/01/2001, 26/09/2001, et 05/12/2001.
Henri Guillemin fait ici la critique historique de l’histoire sainte, puis celle de la pratique chrétienne au XIXe siècle notamment, avant de livrer sa profession de foi.
Après la description des sources et la critique historique des documents attestant de la vie de Jésus, il retrace la biographie de "Joshua ben Josef" jusqu’à une description clinique et lyrique de la torture de la croix.
En seconde partie, Henri Guillemin décrit l’incohérence et l’hypocrisie de l’alliance du trône et de l’autel dans l’application de la parole chrétienne, à l'aide de plusieurs exemples historiques.
Il clôt cet exposé en récitant sa propre profession de foi, qui se veut être celle d’un "homme de bonne volonté".
Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Un point de vue catholique traditionnel sur l'inquisition, et plus spécifiquement sur l'inquisition espagnole.
Rappelons que les fondements légitimant cette institution sont, dans une chrétienté gouvernée par des états confessants, la nécessité de défendre la vérité et de combattre l'hérésie, le dépôt de la foi étant le bien le plus sacré.
La Gnose (connaissance), se présente comme une transcendance réservée à des initiés, une connaissance ésotérique des pensées divines.
C'est un principe radicalement opposé à la doctrine chrétienne ayant régulièrement "contaminé" la saine doctrine dispensée dans l'Eglise.
Etienne Couvert explique donc ici l'histoire et l'actualité de cette hérésie.
Evocation importante des circonstances et du déroulement de la Première Croisade dans les toutes dernières années du XIe siècle, ainsi que des contre-vérités continuant à se dire à ce sujet :
- le terme de Croisade n'a pas été utilisé pendant les premières croisades. On parlait de "pèlerinage", puis de "voyage outre-mer"
- on ne peut pas parler de "conquête" mais de "reconquête" : lorsque les croisés arrivent à Antioche, la ville n'est occupée par les musulmans que depuis 15 ans. La prise de Jérusalem, elle, se fait contre les armées égyptiennes qui n'ont repris la ville aux turcs que depuis 1 an !
- la guerre féodale, encadrée par la "paix de Dieu" appliquée strictement, était non seulement loin de la barbarie habituellement dépeinte, mais moins violente que la guerre moderne : elle épargnait certains lieux, certaines catégories de la population (femmes et enfants en particulier), et certains jours de la semaine
- la numérotation des croisades est ridicule et non historique.
- les Croisades ont été un "succès", dans la mesure où elles ont permis de rétablir durablement la liberté de "pèlerinage"
- les Croisades ont probablement retardé de 400 ans la chute de Constantinople - malgré le faux paradoxe de la prise de la ville par les croisés
- lors de la première croisade, et de l'appel de Clermont, on ne part pas combattre l'Islam ou les musulmans, puisque cette religion était tout bonnement inconnue par les foules en Occident
Cet évènement majeur pour la chrétienté occidentale et orientale s'inscrit bien dans un contexte et une continuité méconnus que l'historien Jacques Heers nous rappelle fort à propos.