Connaissez-vous Werner Sombart ? Avec Guillaume Travers sur Méridien Zéro.


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05.2022

Né en 1863, Werner Sombart a produit une œuvre considérable. En 1896, il est l'auteur d'un best-seller qui popularise la pensée de Marx dans la sphère germanique : Socialisme et mouvement social. En 1902, son maître-livre, Le Capitalisme moderne, introduit le terme de "capitalisme" dans le monde universitaire. D'autres ouvrages, dont Le Bourgeois et Les Juifs et la vie économique, compléteront l'une des analyses les plus riches et les plus profondes du capitalisme. Durant le premier tiers du XXe siècle, Sombart est aussi l'un des pères fondateurs de la sociologie, au même titre que Max Weber, Georg Simmel et Ferdinand Tönnies.
Cependant, son œuvre reste sujette à controverse. A-t-il écrit un ouvrage antisémite avec Les Juifs et la vie économique ? Et ses ouvrages plus tardifs, dont Le Socialisme allemand, le rapprochent-ils du national-socialisme ?
Loin des accusations gratuites, Guillaume Travers nous présente Werner Sombart pour ce qu'il fut : un des auteurs majeurs de la Révolution conservatrice en Allemagne, le penseur d'une authentique troisième voie, entre capitalisme et socialisme marxiste.

Sous le soleil noir du capital. Avec Anselm Jappe à la Librairie Terra Nova de Toulouse.


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15.02.2022

Le capitalisme, ce n'est pas uniquement "les capitalistes" : c'est avant tout une totalité sociale, l'ensemble des relations, déterminées par le capital et sa logique propre, qui structurent la vie moderne. Aussi doit-il être analysé et combattu dans sa totalité. La critique de la valeur, depuis plus de trente ans, s'emploie ainsi à montrer que le projet de l'émancipation sociale n'a rien à voir avec une gauche alter-capitaliste et alter-étatiste qui n'a finalement cherché qu'à aménager le désastre.
Le livre que présente Anselm Jappe étaye cette critique radicale par l'examen d'un certain nombre de questions d’actualité : la littérature, la simplicité volontaire, le culte du Marquis de Sade, les musées, l'art contemporain, l'architecture, l'anticapitalisme tronqué, le romantisme révolutionnaire, l'importance de William Morris, le mythe du bandit de Lacenaire à Jacques Mesrine. Autant de thèmes qui lui permettent de rappeler les fondements de la critique de la valeur, et de redéfinir des concepts essentiels tels que l'aliénation, la réification et le fétichisme en confrontant leur sens chez Marx, Lukács et Adorno.

Anti-industrialisme ou anticapitalisme ? Avec Renaud Garcia pour Ecran Total.


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10.2020

L'anticapitalisme ou la critique du capitalisme, sous les formes de la dénonciation du profit, des marchés, de la finance et des banques, aussi légitime soit-elle, peut ne jamais toucher au cœur de la dépossession universelle qui s'étend depuis plus de deux siècles, à savoir le mode de vie fondé sur le salariat et l'industrie qui permet la production en masse des marchandises.
Il est donc nécessaire d'élargir la critique sociale, en lui adjoignant une critique culturelle des grandes organisations, du machinisme et de la représentation scientifique du monde.

Comment les livres changent le monde. Avec Régis Debray et Didier Leschi sur France Culture.


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07.2021

Les livres changent le monde. En douteriez-vous ? C'est en compagnie de l'écrivain philospohe Régis Debray et du haut fonctionnaire Didier Leschi qu'au travers de cette série d'émissions nous allons comprendre pourquoi, mais surtout comment.
Cette série sur l'histoire des idées, l'histoire du monde, l'Histoire donc tout simplement dessine le paysage (subjectif) de la trentaine de livres qui ont bouleversé, depuis 1900, la marche des choses et transformé les représentations à l'échelle internationale.
Introduite par une émission sur l'histoire de la diffusion des textes, l'étude se termine sur une tentative de dessiner l'avenir. Il y a des livres qui font tomber des murs.

Le capitalisme comme objet d'investigation ontologique. Avec Stéphane Haber pour le Séminaire Sophiapol.


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13.11.2013

De nombreux chercheurs ont récemment interrogé à nouveaux frais le concept de "capitalisme" en se penchant notamment sur les "formes de vie" qui se cachent derrière un concept probablement trop large, et trop souvent polémique, pour qualifier adéquatement les évolutions récentes de nos sociétés.
Pour ce faire, Stéphane Haber déploie avec habileté les meilleures ressources de la philosophie, alliant une compréhension fine et critique des auteurs qui les ont précédés à une ouverture sur les implications contemporaines des théories évoquées, notamment grâce à des emprunts bienvenus aux sciences humaines et sociales.
L'idée n'est autre que de considérer adéquatement l'objet dont il est question, à savoir le capitalisme et son caractère protéiforme, ce afin de réarmer notre arsenal conceptuel encore en développement.

Werner Sombart et l'esprit du capitalisme. Avec Guillaume Travers pour Ego Non.


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08.2022

Pilier de la grande sociologie allemande avec Max Weber, Ferdinand Tönnies et Georg Simmel, Werner Sombart mértie d'être (re)découvert. Et s'il est relativement oublié aujourd'hui, ses contributions à l'histoire de la sociologie, de l'économie et de la pensée politique n'en sont pas moins considérables.
Contrairement à ce que l'on croit habituellement, c'est Werner Sombart lui-même qui donna au terme "capitalisme" la popularité qu'on lui connaît de nos jours, l'analysant pourtant différemment que Karl Marx. Par sa recherche d'une troisième voie, entre le capitalisme et le marxisme, permettant de sortir de "l'ère économique", Werner Sombart compte également parmi les grandes figures de la Révolution conservatrice allemande.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'05'16 : La vie de Werner Sombart et la genèse de sa pensée
 - 0'11'00 : La Methodenstreit
 - 0'29'47 : Le capitalisme et l'influence de Karl Marx
 - 0'43'50 : Le bourgeois
 - 0'56'00 : Les origines religieuses du capitalisme
 - 1'12'50 : Dépasser le capitalisme ?
 - 1'19'00 : Héros et Marchands
 - 1'27'47 : Le socialisme allemand et Vom Menschen
 - 1'41'35 : La postérité de Werner Sombart

Ethique minimale d'Ogien ou éthique de la praxis de Clouscard ? Avec Romain Roszak à l'Institut Humanisme Total.


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07.2022

S'appuyant notamment sur les travaux de Ruwen Ogien et de Michel Clouscard, Romain Roszak intervient sur les questions d'éthique et de morale.

Conférence :
 - 0'00'00 : Introduction de Loïc Chaigneau
 - 0'05'15 : Introduction Romain Roszak
 - 0'08'43 : Principes de l'éthique minimale d'Ogien
 - 0'18'51 : Principes de l'éthique de la praxis
 - 0'22'21 : Quel lien y a-t-il entre l'éthique et les rapports de production-consommation ? À propos de quoi l'éthique de la praxis s'oppose-t-elle à l'éthique minimale (et à l'ambiance morale dominante en général) ?
 - 0'31'33 : Explicitation du rapport entre plaisir et exploitation. Pourquoi le minimalisme est intenable
 - 0'42'10 : L'éthique de la praxis comme suppression et accomplissement de la morale (répressive ou émancipatrice)
Questions :
 - 0'55'11 : Le Frivole et le Sérieux de Clouscard est-il idéaliste ?
 - 1'06'29 : Quelle application individuelle de l'éthique de la Praxis ?
 - 1'12'01 : Quel rapport entre l'éthique minimale et certaines activités amorales visant uniquement le gain ?
 - 1'17'18 : La polarisation et la décadence morale de la bourgeoisie est-il annonciateur de sa fin proche ?
 - 1'26'01 : Clouscard réalise t-il un retour marxiste à l'impératif catégorique kantien ?
 - 1'33'32 : Clouscard met-il à jour le marxisme-léninisme ?

Produire pour durer. Avec Pierre Caye pour l'Institut National des Sciences Appliquées.


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08.10.2020

La crise en cours remet à l'ordre du jour la volonté de transformer notre système productif de façon à le rendre plus protecteur et plus durable. Les bonnes volontés ne manquent pas, mais disposons-nous des outils et en particulier des outils intellectuels nécessaires ?
Il s'agit de prendre au sérieux la notion de développement durable : non seulement un développement qui se déploie à travers le temps, ce qui est une tautologie, mais qui construit de la durée et dont les principes mêmes – le capital, le travail, la technique – sont commandés par le sens de la durée. La question économique s'en trouve profondément renouvelée.

Une conférence qui s'inssère dans le cycle "Ralentissements" des discussions de la Chocolaterie.