23 août 1939 : le pacte germano-soviétique. Avec Stéphane Courtois sur Canal Académie.


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04.10.2009

L’historien Stéphane Courtois présente les origines du pacte germano-soviétique, les détails de l’événement et ses conséquences politiques et militaires en Europe. Il insiste notamment sur le rôle déterminant de Staline qui va longtemps garder deux fers au feu, pour finalement faire un chantage au plus offrant. Hitler remporte ce jeu de dupe et sert à Staline une partie de la Pologne sur un plateau et la possibilité d’une politique impérialiste soviétique.
Dans sa conclusion, Stéphane Courtois se pose la question de savoir si cette realpolitik totalitaire incarnait un rapprochement conjoncturel ou bien un rapprochement de principe.

Prendre le fait religieux au sérieux. Avec Rémi Brague sur Canal Académie.


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17.01.2010

De livres en livres, Rémi Brague éclaire le "fait religieux", malheureusement détesté par certains ou ignoré -voire caricaturé- par d'autres.
Pourquoi ? Comment se comprendre, soi-même ainsi que nos sociétés, sans comprendre la composante religieuse – ô combien constitutive de notre humanité ?
Ses réflexions l'amènent à interroger en profondeur la l’évolution du rapport que l'homme entretient avec la loi. En effet, après un monde s'ordonnant par rapport au cosmos (l'antiquité) ou d'après la révélation divine (les trois monothéismes), l’époque moderne tente de se doter d’une loi sans foi, dans une sorte d'auto-fondation. Mais ce projet est-il viable ?

Emission menée par Damien Le Guay.

Maurice Barrès (1862-1923). Avec Olivier Dard et Michel Leymarie sur Canal Académie.


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18.09.2011

Figure du nationalisme français, Maurice Barrès acquit rapidement une autorité intellectuelle dans les premières décennies de la 3 République. Son influence sur sa génération fut réelle, c'est pourquoi on en fit le Prince de la jeunesse.
En effet, à droite de l'échiquier politique, cette figure semble incontournable. Nénamoins, il serait erroné d'en faire un doctrinaire, tant les facettes de sa personnalité et de son champ intellectuel sont nombreuses.
Il fut un passeur, à la différence d'un Maurras chez qui on aboutissait dans l'ordre des idées.
Le barrésisme -si barrésisme il y a- est en quelque sorte "un château à plusieurs ailes et aux multiples tours (…) plutôt qu’une bâtisse construite par l’auteur suivant des plans rigoureusement ordonnés".
C'est dire la complexité de cette oeuvre littéraire et politique que décortiquent ici Olivier Dard et Michel Leymarie.

Emission "Un jour dans l'Histoire", menée par Christophe Dickès.

Baden-Powell, fondateur du scoutisme (1857-1941). Avec Philippe Maxence sur Canal Académie.


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26.11.2007

Le journaliste et historien Philippe Maxence présente au cours de cette émission les grandes étapes de la vie de Baden-Powell, en cette année de centenaire de la fondation du premier camp scout.

Vatican II, 50 ans après : entre la lettre et l’esprit. Avec Philippe Levillain sur Canal Académie.


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16.09.2012

"Pourquoi l’accueil du Concile, dans de grandes parties de l’Eglise, est-il jusqu’à présent aussi peu unanime ? Eh bien, tout dépend de la juste interprétation du Concile ou -comme nous le dirions aujourd’hui- de sa juste herméneutique, de la juste clef de lecture et d’application. Les problèmes sont nés du fait que deux herméneutiques contraires se sont trouvées confrontées et sont entrées en conflit. L’une a causé de la confusion, l’autre, silencieusement mais de manière toujours plus visible, a porté et porte encore ses fruits. D’un côté, il existe une interprétation que l’on peut appeler "herméneutique de la discontinuité et de la rupture" ; celle-ci a souvent pu compter sur la sympathie des mass media, et également d’une partie de la théologie moderne. D’autre part, il y a l’ "herméneutique de la réforme", du renouveau dans la continuité de l’unique sujet-Eglise, que le Seigneur nous a donné, sujet qui grandit dans le temps et qui se développe, restant cependant toujours le même, l’unique sujet du Peuple de Dieu en marche."
Ce long extrait du discours de Benoît XVI à la Curie en décembre 2005 montre que, cinquante ans après le début du Concile Vatican II, l’évènement fait encore débat. Dans sa quête identitaire, l’Eglise peine à définir le rôle de Vatican II. Or, comme a pu le dire le cardinal français Paul Poupard, il faut distinguer "ce qu’a dit le Concile, ce qui a été dit au Concile et ce qu’on a écrit sur le Concile."
Historien, Philippe Levillain revient sur la nature d’un concile annoncé et souhaité par le le pape Jean XXIII peu après son élection et continué par son successeur le pape Paul VI. Considéré comme un nouveau printemps pour l’Eglise, les lendemains du Concile vont révéler une crise sans précédent reposant la question de l’Eglise face à la modernité et au modernisme. Philippe Levillain explique les raisons de cette crise et prolonge sa réflexion jusqu’aux pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI.

Le Gallicanisme. Avec Alain Tallon à l'Académie des Sciences morales et politiques.


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05.09.2006

Une introduction à gallicanisme, soit la doctrine défendant les libertés de l'Église catholique en France contre le centralisme de la papauté, traduit par une forte influence du roi de France sur le clergé français.
Communication prononcée lors du colloque organisé pour commémorer le centenaire de la loi 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat.

Les racines grecques de l’Europe. Avec Jacqueline de Romilly sur Canal Académie.


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06.05.2007

C’est en tant qu’helléniste que Jacqueline de Romilly s’exprime ici sur l’Europe.
Elle rappelle que la démocratie est née en Grèce mais aussi que plusieurs grands auteurs grecs ont critiqué cette conception. Elle nous rappelle la nécessité du "nomos", de la loi qui protège le faible et le défend contre les outrages et la violence.
Ces mots, enracinés dans une profondeur historique indispensable, sont offerts pour penser notre monde : à nous de les saisir pour mieux comprendre notre héritage et notre devenir.

L’islam, une religion conquérante ? Avec Roger Arnaldez en séance à l’Académie des sciences morales et politiques.


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31.01.1994

"La question précise est non pas de savoir si on peut appeler l’islam conquérant parce qu’il a fait des conquêtes, mais s’il est essentiellement conquérant, ou encore s’il relève de sa nature propre, de conquérir " Roger Arnaldez