Qui connaît Wyndham Lewis ? Avec François Bousquet et Daoud Boughezala sur Méridien Zéro.


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05.01.2018

Longtemps occulté à cause de ses options politiques, le peintre et écrivain britannique Wyndham Lewis (1882-1957) reste, pour beaucoup, à découvrir.
Pour parler de cet artiste maudit, François Bousquet et Daoud Boughezala sont réunis et nous font part de leur admiration pour celui qui fut l'un des fondateurs du mouvement vorticiste et qui écrivit plusieurs oeuvres aujourd'hui considérées comme des chefs-d'oeuvre de la littérature du XXe siècle.

Deux monuments de la littérature française : Jean-René Huguenin et François Mauriac. Avec Jérôme Michel sur Radio Courtoisie.


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24.06.2013

Jérôme Michel nous livre un portrait sensible de Jean-René Huguenin (1936-1962) qui vient combler un manque : nul ne s'était encore consacré à l'auteur du mythique roman La Cote sauvage et du Journal désormais considéré comme un classique en Points-Seuil.
Sur l’air de Cette année-là de Claude François, Jérôme Michel nous restitue le tournant historique de 1962 : les enfants du baby boom sortaient de l'âge ingrat. Une classe d'âge apparaissait, promise à un bel avenir publicitaire : "le jeune". En 1962, le jeune dansait le cha cha cha, la kwela et le twist en claquant des doigts comme Johnny Halliday, retenait la nuit, jouait au flipper et rêvait d'Amérique. Jean-René Huguenin a beau n'avoir que 26 ans à sa mort accidentelle en voiture, il a pressenti "la fin d'un monde". Dans le James Dean de La Fureur de vivre comme dans le Petchorine de Lermontov, il identifia "un héros de notre temps", cristallisant "un étrange sursaut de dégoût et de mélancolie, un dernier cri, une dernière révolte de l' "enfance trahie". Jean-René perçut au plus profond de lui-même l'entrée de l'Occident dans l'âge du nihilisme. Ce romantique, "enfant sérieux de l'après-guerre", qui a choisi un certain retrait par désir d'intégrité spirituelle, aura pourtant le sens des rencontres : avec pour professeur d'histoire-géo Julien Gracq et condisciples Jean-Edern Hallier, Renaud Matignon ou Jean-Jacques Soleil, il deviendra plus tard le fils spirituel de Mauriac (contre Sollers) et reconnaîtra en Hemingway un modèle d'homme : boxeur, aventurier, conquérant. C'est aussi l'ambiance enjouée et un peu folle, volontiers fêtarde, des débuts de Tel Quel qui revit à travers lui, entre insouciance et gravité, en plein conflit franco-algérien. Amitiés, amours, relation privilégiée avec Jacqueline sa sœur, évolution littéraire et tendances politiques sont tour à tour abordés avec finesse et poésie pour rendre à la "légende" de Jean-René Huguenin à jamais coulée dans le marbre toute la fraicheur déchirante d'une époque.
En fin d'émission, c'est la figure de François Mauriac qui est évoquée, et plus particulièrement son rapport à la justice, au mal et à la charité.

Émission "Psychologie et littérature", animée par Quentin Debray.

Comprendre l'islam. Avec Guillaume Faye chez Daniel Conversano sur Vive l'Europe.


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06.2018

C'est dans un esprit de dissidence et d'impertinence que Guillaume Faye est reçu pour parler de son parcours et de son dernier livre Comprendre l'Islam (Editions Tatamis, 2015).
Point de ressassement d'idéologies passéistes ici : seules la liberté et la lucidité sont tolérées !

Maurras sous l'oeil des experts. Avec Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate chez Alain de Benoist sur TV Libertés.


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06.2018

Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", reçoit Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate pour évoquer la vie de celui qui fut à la fois journaliste, écrivain, polémiste, poète, chef d’une école de pensée, théoricien politique et dirigeant d’un mouvement politique : Charles Maurras.
Son parcours, son influence et son actualité sont abordées alors qu’il a été récemment retiré du livre des commémorations par le ministère de la Culture après les protestations d’associations antiracistes.

Jean-Edern Hallier (1936-1997). Avec Pierre-André Boutang, Jean-Paul Dollé, Laurent Hallier, Thierry Pfister et Jacques Vergès sur France Culture.


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28.08.2008

Menteur, mythomane, mégalomane, escroc, plagiaire, comploteur, cynique, voyou, redoutable polémiste, provocateur de grand talent, Jean-Edern Hallier est surtout connu pour sa notoriété, mais laquelle ? Celle d'un écrivain, d'un journaliste, d'un "haut-parleur" ou d'un "fou Hallier" ?
En 1960, il crée la revue Tel quel avec Philippe Sollers, Renaud Matignon, et Jean-René Huguenin. Il en sort trois ans plus tard et publie Les aventures d'une jeune fille (Le Seuil, 1963) dans la mouvance du nouveau roman puis Le Grand écrivain (Le Seuil, 1967) que la critique assassine reconnaissant déjà en lui un trublion, un écrivain au souffle épique.
Mai 68, l'entraîne dans ses courants, où il distribue La Cause du peuple au volant de sa Ferrari, où il se rapproche des milieux gauchistes. En 1969, il fonde le journal satirique L'Idiot international, patronné à ses débuts par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, qui paraît jusqu'en 1972. Suivent alors des années sulfureuses où il voyage en Amérique du Sud et est accusé, à son retour, d'avoir détourné l'argent de la résistance chilienne...
Fin soixante-dix, il part en campagne contre le président Valéry Giscard d'Estaing et écrit sa Lettre ouverte au colin froid (Albin Michel, 1979). Il se rapproche de François Mitterrand et appelle à voter pour lui mais en 1981, c'est la grande déception : aucun poste, en gratitude, ne lui est attribué. Il se montre alors particulièrement féroce contre le pouvoir socialiste et François Mitterrand, dont il menace de révéler l'existence de la fille naturelle, Mazarine, son passé et son cancer. Il remonte son journal L'Idiot international pour un seul numéro en 1984 puis un hebdomadaire en 1989. Fer de lance de l' "anti-mitterrandie", L'Idiot International - féroce et redoutable, ignoble et inadmissible - dénonce et fait l'objet de nombreux procès (Dumas, Lang, Savigneau, Kiejman, Tapie...). Entre 1985 et 1986, Jean-Edern Hallier est mis sur écoute mais, malgré le harcèlement, continue la guerre contre le pouvoir et menace toujours de publier son manuscrit L'honneur perdu de François Mitterrand.
En 1994, L'Idiot international disparaît définitivement, écrasé sous le poids des condamnations de justice et Jean-Edern Hallier revient sur la place publique avec deux émissions de télévision A l'ouest d'Edern sur M6 et le Jean-Edern's club sur Paris Première. En 1996, à la mort de François Mitterrand et un an avant la sienne, il publie enfin son pamphlet : L'honneur perdu de François Mitterrand (1996, Rocher/Belles Lettres). Il décède le matin du 12 janvier 1997, à bicyclette, sur la côte normande.

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Anne de Giafferri.

Le projet Blumkine. Avec Christian Salmon à la Librairie Ombres Blanches.


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03.10.2017

Il y a plus de trente ans, Christian Salmon renonçait au projet d'écrire la vie d'une légende oubliée de la Révolution russe : Iakov Blumkine, terroriste, tchékiste, poète, stratège militaire, agent secret, exécuté à l'âge de vingt-neuf ans sur ordre de Staline.
Les années ont passé jusqu'à ce que l'auteur découvre à l'occasion d'un déménagement une malle contenant les archives du "projet Blumkine" : des manuscrits, des documents, de rares photographies, et des souvenirs personnels.
Il décide alors de reprendre le "projet Blumkine" pour proposer un récit biographique inclassable, à l'image de ce personnage pris dans les reflets de sa légende : l'enfant romantique d'Odessa, l'assassin de l'ambassadeur d'Allemagne en 1918, le poète qui fréquente Isadora Duncan et l'avant-garde artistique du début des années 1920, le guerrier et le stratège qui reconquièrent la Mongolie, l'agent du NKVD en Palestine, le secrétaire de Trotski... L'auteur entreprend un voyage sur les pas de ce jeune homme qui prétendait avoir eu neuf vies et qui avait tout "d'un amant authentique de la poésie et d'un tueur-né". Un voyage qui le mène d'Odessa à Moscou, d'Istanbul jusqu'aux plateaux du Tibet.
Mais les événements se télescopent : la vie du héros rencontre celle de l'auteur, l'Histoire percute les soubresauts du présent. Le "projet Blumkine" change alors de nature, il déborde de son cadre, la chronologie est pulvérisée, le biographe est à la peine. Un autre voyage commence...

André Chénier (1762-1794). Avec Arlette Farge, Raymond Jean, Daniel Arasse et Françoise Kermina sur France Culture.


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09.06.1994

Dans un XVIIIe siècle qui ne s'est généralement pas illustré par ses dons poétiques, André Chénier, à la suite des nouveaux élégiaques dont particulièrement Évariste de Parny, est celui qui marque de la façon la plus éclatante la renaissance de la tradition poétique française. Largement inspiré de la poésie ancienne et surtout de l'antique poésie grecque, André Chénier sait en renouveler largement les thèmes dans le même temps qu'il y introduit un sens du rythme de la musique qui rendent vite son oeuvre incomparable.
Contrairement à son image de légende, Chénier ne s'est pourtant pas contenté de révinventer la poésie bucolique et sentimentale. Plongé dans l'histoire de son temps, il prend très vite parti en faveur de la Révolution française. Acteur de celle-ci, fervent Républicain, il condamne pourtant les excès de la terreur et se range délibérément du côté des Républicains modérés. C'est ainsi qu'il écrit une ode à Charlotte Corday après l'assassinat de Marat, le chef des enragés, et qu'il se retrouve en prison, appelé à comparaître devant le tribunal révolutionnaire qui le condamne à mort. Chénier sera guillotiné deux jours à peine avant la chute de Robespierre.
Il reste aujourd'hui une oeuvre qui demeure en grande partie à redécouvrir, particulièrement sa poésie révolutionnaire qui, au-delà de la Jeune captive, développe dans les "Iambes" les thèmes de la fraternité et de la tolérance universelle...

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Marie-Christine Navarro.

Histoire politique du vingtième siècle. Avec Philippe d'Hugues et Dominique Venner chez Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


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23.04.2013

Qu'y a-t-il de commun entre Fantômas et Sainte-Beuve ? Entre Benjamin Constant et Benoist-Méchin ? Entre Mauriac et Morand ? Entre Nabokov et Rebatet ? Entre Bardèche et Truffaut ? Entre Emile Faguet et Roland Barthes ? Entre Audiberti et Von Salomon ? Entre Brasillach et Jünger ? Eh bien, il y a ceci de commun, qu'à un moment ou un autre, ils ont retenu l'attention de Philippe d'Hugues qui les a étudié tantôt "à la cavalière" (c'était encore le temps des hussards), tantôt plus en profondeur, selon l'humeur et les circonstances.
Ces études, rassemblées dans le volume Causeries du dimanche, constituent un kaléidoscope bigarré, un panorama hétéroclite de la vie intellectuelle du XXe siècle, telle qu'on pouvait l'observer à partir d'un observatoire privilégié et de quelques autres, épisodiques mais bien situés.
Et pour parler de cette époque qui recelait -à son insu- bien des richesses, Dominique Venner et Philippe Conrad conversent avec son auteur Philippe d'Hugues.

Émission "Libre Journal des historiens", animé par Philippe Conrad.