Les banques ont provoqué la crise la plus grave survenue depuis 1929.
Eric Laurent nous entraîne dans les coulisses de Wall Street et de certaines banques européennes et nous révèle les secrets les plus inavouables d'un scandale financier sans précédent : falsifications des comptes, contournement des lois, systèmes clandestins.
Un seul but : l'enrichissement des dirigeants.
Eric Laurent nous permet de mieux comprendre pourquoi les banques sont aujourd'hui les seules bénéficiaires de la crise qu'elles ont provoquée.
Cette avidité, ce cynisme ont conduit le monde au bord du gouffre. Et maintenant ?
Les deux exposés d'Annie Lacroix-Riz et de Jacques Nikonoff visent à mettre en évidence les continuités historiques de la politique allemande depuis la fin de la première Guerre Mondiale jusqu’au début de la construction européenne, depuis l’hyperinflation des années 20 jusqu'aux déflations salariales et délocalisations contemporaines. Soit le dilemne d'une nation dont le projet de domination impériale n'a jamais déserté ses classes dirigeantes.
Frédéric Lordon nous propose une vue d'ensemble des structures économiques en places dans notre monde :
- en s'arrêtant sur le problème bancaire et la nécessaire nationalisation du secteur
- en revenant sur les contraintes structurelles du capitalisme de basse pression salariale (le travail devenant la variable d'ajustement pour répondre aux distortions concurentielles d'une économie de libre-échange mondialisée)
- en dynamitant le faux débt sur le protectionnsime
- enfin en énnonçant le constat de mort clinique de l'Union Européenne, sans réelle force politique qui viendrait asseoir sa volonté de persévérer dans son être