La Chine, du traité de Nankin à la proclamation de la République populaire (1842-1949). Avec Marianne Bastid-Bruguière, David Serfass, Xiaohong Xiao-Planes et Laurent Galy à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales.


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01.02.2020

Les différentes interventions visent à brosser un tableau de l'État-continent chinois et des transformations qu'il connaît depuis la signature du premier des traités "inégaux" jusqu'à la prise de pouvoir du Parti Communiste Chinois.
Les quatre spécialistes qui interviennent s'attachent à mettre en lumière, selon des logiques thématiques, les mutations politiques, sociales ou encore économiques qui marquent alors la Chine, ainsi que l'évolution de ses relations avec l’étranger. La mise au jour de la conjonction de facteurs endogènes et exogènes permet d'évoquer également les repositionnements de l'historiographie.
Marianne Bastid-Bruguière intervient sur "le nationalisme chinois (1842-1949)", David Serfass évoque "la Chine au prisme du Japon (1871-1949)", Xiaohong Xiao-Planes traite de la "participation politique et acteurs sociaux (1842-1949)" et Laurent Galy présente "les villes chinoises et l'histoire urbaine de la Chine".

L'Eurasie et l'Europe face aux superpuissances et à l'islam. Avec René Cagnat au Cercle Aristote.


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02.12.2019

Véritable pivot stratégique, l'Asie centrale sert à René Cagnat de prisme géopolitique pour aborder les points d'actualité brûlants. De la guerre civile tadjike, afghane, pakistanaise, mais aussi yougoslave, à la résistance au contrôle des grandes puissances, en passant par le réveil de l'islam, les hauts et les bas de l'engagement américain, les avatars du triangle Washington-Moscou-Pékin, les migrations présentes et futures ou encore la condition féminine en tant qu'élément de renouveau et de résilience : c'est une image incandescente des incendies planétaires qu'il présente.
On trouvera dans cette conférence la synthèse d'une réflexion étalée sur un demi-siècle, mais aussi la description vivante, aimante et poétique des populations centrasiatiques, Afghans et Ouïghours compris.

Japon : la tentation militariste. Avec Pierre-François Souyri sur France Culture.


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27.10.2018

Des vents mauvais soufflent-ils depuis le Japon ? Quelque chose comme la tentation d'un retour à un militarisme qui, au XXe siècle, a si profondément marqué l'histoire de l'Extrême Orient, et bien au-delà ?
La capitulation d'août 1945, quatre ans après l'agression de Pearl Harbour contre l'Amérique et aussitôt après les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, avait mis fin à une longue période de guerre, menée au premier chef contre la Chine, la Grande Bretagne et les États-Unis, une guerre qui avait porté une litanie de violences infinies.
Le Japon, après sa défaite, avait accepté, au fil de textes durablement confirmés, de rompre avec ces temps antérieurs et de renoncer à tout usage de la force en-dehors de ses frontières. C'était désormais le seul pays au monde qui, dans sa Constitution élaborée sous l'occupation américaine, avait affirmé qu'il "renonçait à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation, ainsi qu'à l'usage de la force comme moyen de règlement des conflits internationaux". Il était proclamé "qu'il ne serait plus jamais maintenu au Japon de forces terrestres, navales et aériennes". Avec cette affirmation péremptoire : "Le droit de belligérance de l'État n'est plus reconnu".
Or, voici que, depuis peu, le gouvernement nationaliste de Shinzo Abe, sous l'effet des crises contemporaines, et peut-être du temps qui a passé, fonde son autorité et ses ambitions sur une remise en cause éclatante de ce principe. "Japan is back", s'écrie-t-il. Est-ce donc un coup de tonnerre ?

Émission "Concordance des temps", animée par Jean-Noël Jeanneney.

Le Caucase du Sud dans la Nouvelle route de la soie. Avec Martin Ryan pour l'Université Réelle à Montpellier.


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28.06.2019

Le Caucase du Sud, région englobant la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la partie orientale de la Turquie, est un maillon clé des nouvelles routes de la soie, vaste projet géo-économique lancé par la Chine visant à rapprocher Europe et Asie en constituant de nouvelles routes commerciales sûres et rapides.
Martin Ryan, consultant international spécialiste des marchés du Caucase du Sud, nous décrit l'état des rapports de force géopolitiques dans cette région au coeur de la réalisation d'un des plus grand projets économique de notre temps, souvent vécu, en Occident, comme un défi au leadership américain.

Dynamiques eurasiennes. Avec Pierre-Yves Rougeyron au Cercle Aristote.


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24.06.2019

Alors que l'Europe et l'Occident traversent une période de crise, le reste du monde est en mouvement, offrant des opportunités et des défis qui façonneront le XXIe siècle. Parmis celles-ci, l'on se doit de se pencher sur les nouvelles routes de la soie, gigantesque projet piloté par la Chine et appelé à bouleverser les relations eurasiatiques.
La montée en puissance de la Chine se passera-t-elle sans heurt ? Quelles seront les réactions des Etats-Unis, hyper-puissance en phase de recentrage sous Donald Trump ? Et quelles attitudes les nations européennes vont-elles adopter ?
Un road movie géopolitique captivant.

L'histoire vue d'ailleurs : le Japon et la modernité. Avec Pierre-François Souyri à l'Université de Genève.


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22.05.2018

Comment et pourquoi le Japon s'est-il modernisé très tôt dès la fin du XIXe siècle, à l’encontre de la plupart des autres pays non européens ? Etait-il une exception ? Annonçait-il l'évolution future de la plupart des autres sociétés asiatiques ?
Le spécialiste de l'histoire du Japon Pierre-François Souyri s'attache ici à interroger quelques figures de la société japonaise depuis la "révolution industrieuse" du XVIIIe siècle jusqu'à la révolution industrielle du XXe siècle pour montrer que l'avenir du Japon vient de loin...

Révolutions d'Afrique et d'Asie. Avec David L'Epée et Nikos Amilduki à Clarens.


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30.06.2018

À l'occasion d'une présentation des deux premières brochures des Editions des Livres Noirs, David L’Epée et Nikos Amilduki, respectivement auteurs de Socialismes asiatiques : l'Orient est-il toujours rouge ? et L'Europe et l'Afrique : un même combat contre le mondialisme ! présentent une réflexion commune sur l'ensemble des structures politiques antimondialistes qui se succèdent au sein du continent africain et asiatique depuis l'après Seconde Guerre Mondiale afin d'en exposer les importations "socialistes" et "nationalistes" qui se sont historiquement à la fois opposées et imbriquées aux paradigmes locaux dans lesquels elles s'implantent. Car l'idéologie socialiste, majoritairement influencée par l'URSS durant la période de la Guerre Froide, a été un moyen ponctuel pour ces pays de résister à l'hégémonie atlantiste états-unienne.
Les dynamiques révolutionnaires et les limites contre-révolutionnaires suivant les contextes et les pays sont alors présentées afin d'en analyser les conséquences.
Au vu des reconfigurations géopolitiques et idéologiques qui font suite à la chute du communisme soviétique et à la progression du néo-libéralisme, nous pouvons nous demander si une option de "socialisme national" pourrait être une solution à court terme pour les pays de cette partie du globe afin de faire face à un appareil de domination fonctionnant principalement sur ce qu’on appelle "le mondialisme".

Les Pachtounes. Avec le Général Alain Lamballe au Cercle Aristote.


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03.12.2018

Avec environ 50 millions de personnes, la communauté pachtoune, présente en Afghanistan et au Pakistan, est fractionnée par la ligne Durand définie à l'époque coloniale en 1893. En plein bouleversement politique, social et économique, elle préoccupe les Etats voisins ou proches, Chine, Iran, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan, Kazakhstan, Turkménistan et Inde ainsi que les grandes puissances extérieures à la zone, la Russie et les Etats-Unis en tout premier lieu.
Les Pachtounes forment un grand peuple qui ne dispose pas d'un pays qui leur soit propre. Fiers de leur culture, ardents défenseurs de leurs valeurs, ils constituent plus de la moitié de la population de l'Afghanistan (20 millions et probablement 30 millions en 2050) et un peu moins de 17 % de la population du Pakistan (30 millions et sans doute plus de 50 millions en 2050). Ils impriment leur marque sur la politique dans ces deux pays. Certains d'entre eux ont exercé et exercent des fonctions politiques et militaires importantes aussi bien en Afghanistan qu'au Pakistan. C'est dans ce dernier pays que se trouve le centre de gravité de la communauté pachtoune.
Les Pachtounes ont connu un passé prestigieux. Ils ont un avenir prometteur bien qu'incertain, susceptible de modeler l'Asie méridionale et centrale. Car si chez eux l'idéologie prime sur le sentiment nationaliste, celui-ci pourrait renaître.