Dans cet entretien où Pierre-Yves Rougeyron passe en revue l'actualité du mois d'octobre 2015, les sujets suivants sont abordés : le souverainisme et Hollande, Air France, la racialisation du débat, Philippe Verdier licencié, Hollande hué à la Courneuve, le rapport de force avec les gens du voyage, un tour d'horizon géopolitique (États-Unis, Syrie, Pologne, Allemagne, Turquie, Asie) et une réponse au droitards !
Des goûts et des couleurs, on peut discuter à l’infini, et tout le monde reconnaît la force de la subjectivité dans ces domaines. Mais saviez-vous que les couleurs ont une histoire culturelle, politique et psychique ? Imaginiez-vous qu’il existe des couleurs qui nous font chaud au cœur et d autres qui nous font peur et ce, par delà les latitudes et les origines religieuses ?
Laure Adler, dans son émission "Hors-champs", tente de faire la cartographie amoureuse des couleurs grâce à un historien amoureux des ours, des emblèmes héraldiques et de … certaines couleurs : Michel Pastoureau.
Comme toujours avec des archives et des chansons, balade dans l’histoire de la peinture, des mentalités et de nous-mêmes...
Que ce soit le problème de la sexualité via l'analyse des revendications du mouvement LGBT, ou la problèmatique de l'Art, Francis Cousin répond aux nombreuses questions que soulèvent sa critique radicale de la société de l'avoir.
Drogue, révisionnisme, hip-hop ou végétalisme : autant d'interrogations qui trouvent une réponse dans la perspective d'un retour aux sources communistes de notre humanité.
Cosmos est le premier volume d'une trilogie intitulée "Brève encyclopédie du monde". Il présente une philosophie de la nature et sera suivi de "Décadence", qui traitera de l'histoire, puis de "Sagesse", consacré à la question de l'éthique et du bonheur.
"Trop de livres se proposent de faire l'économie du monde tout en prétendant nous le décrire. Cet oubli nihiliste du cosmos me semble plus peser que l'oubli de l'être. Les monothéismes ont voulu célébrer un livre qui prétendait dire la totalité du monde. Pour ce faire ils ont écarté des livres qui disaient le monde autrement qu'eux. Une immense bibliothèque s'est installée entre les hommes et le cosmos, et la nature, et le réel". Michel Onfray
Tel est le point de départ du livre qui est ici présenté, et dans lequel le fondateur de l'université populaire de Caen nous propose de renouer avec une méditation philosophique en prise directe avec le cosmos. Contempler le monde, ressaisir les intuitions fondatrices du temps, de la vie, de la nature, comprendre ses mystères et les leçons qu'elle nous livre. Tel est l'ambition du travail de Michel Onfray, qui renoue avec l'idéal grec et païen d'une sagesse humaine en harmonie avec le monde.
Bernard Stiegler développe l’idée que nous sommes entrés dans l’époque de l’hypercontrôle, rendue possible par les technologies numériques, les systèmes de big data, de traces et autres automatismes, omniprésents dans les développements et applications technologiques "hyperindustriels".
Dispositifs qui nous suivent autant qu’ils nous guident dans nos comportements, et qui constituent selon lui un processus de désintégration sociale.
Selon un fil historique et conceptuel, nous serons amenés à comprendre les éléments du contrôle et de la surveillance : tels qu’ils ont été pensés et utilisés depuis William Burroughs, l’écrivain américain chez qui Gilles Deleuze avait trouvé la récurrence du terme de contrôle, et à partir duquel il conceptualisa la formule de "société de contrôle", cela en passant par les écrits de Foucault et sa description des dispositifs de surveillance. Bernard Stiegler décrira les "sociétés de l’hypercontrôle" et l’automatisation généralisée, tout en posant le défi d’un "art de l’hypercontrôle" comme thérapeutique, ou "pharmacologie positive".
Julius Evola (1898-1974) est un philosophe italien, penseur entre autres de la virilité et de la tradition. Il répond ici aux questions de Dominique de Roux, dans le cadre des enregistrements des Archives du XXe siècle.
Quelque temps avant sa mort, vieilli, paralysé mais toujours alerte, l'aristocrate italien y évoque les thèmes de l’essence de ses ouvrages, sa période artistique dadaïste, ses rapports avec René Guénon, ainsi qu’avec les régimes politiques de l’époque, et bien d’autres explorations métaphysiques.
Revenu du Festival d'Avignon 2005, déçu par des spectacles jugés tonitruants autant qu'indigents, Régis Debray s'interroge sur ce qui a changé dans l'art dramatique, mais aussi dans les valeurs collectives et les aspirations.
Utilisant la nostalgie comme arme révolutionnaire, il pose le problème des rapports de l'Etat avec l'art.
Emission "Le premier pouvoir".