Une conférence pendant laquel Philippe Ploncard d'Assac, de son point de vue de nationaliste français, décortique avec force détails le rôle de la IIIe république dans la colonisation de l'Algérie et la perfidie du décret Crémieux.
Un exposé partial, mais qui permet de comprendre la constance de certaines alliances politiques.
Le philosophe Alain Finkielkraut poursuit sa confrontation passionnante avec la modernité.
Sur les questions de l’identité nationale, de l’immigration et de la laïcité, de l’école, du style de vie, de l’inégalité des civilisations, des mœurs, il tient un discours qui tranche avec la bien-pensante ambiante et qui nous aide à comprendre les grandes enjeux de notre temps.
Alors que les manuels d'histoire -depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale- nous dépeignent tous un de Gaulle libérateur et volontaire quand Pétain ne serait que collaboration et résignation, plusieurs personnes s'élèvent contre cette interprétation et cherchent à réviser la compréhension que nous avons de cette période troublée de l'histoire de France.
Ce débat rassemble deux contradicteurs qui s'affrontent sur les rôles respectifs du Général de Gaulle et du maréchal Pétain pendant la seconde Guerre Mondiale.
Hitler a comblé les attentes qu’industriels et banquiers avaient placées en lui. En effet, il réalisa tous les points importants de leur "programme" plus diligemment, plus complètement et plus impitoyablement qu’ils n’auraient pu ou osé le faire eux-mêmes.
En outre, à l’issue de douze années d’une dictature nazie dont ils avaient pourtant été les parrains, banquiers et industriels rejetteraient tous les crimes sur le dos d’Hitler et plaideraient pieusement "non coupables".
Jacques Pauwels, par cette histoire qu'il nous rappelle de façon très documentée, est de ceux dont l’élite économique ne souhaite pas entendre parler.
Beaucoup a été écrit sur la question sioniste, mais bien peu d’auteurs francophones ont exploré la question de l’antisionisme juif, question semble-t-il taboue pour la communauté juive française.
Le professeur Yakov Rabkin est à l’origine du livre intitulé "Au nom de la Torah ; Histoire de l’opposition juive au sionisme". Ce premier opus jette les bases de son ouvrage paru il y a maintenant quelques mois, "Comprendre l’Etat d’Israël", qui aborde la question israélienne au travers de "l‘idéologie, la religion, et la société".
L'Agence Info Libre a donc posé quelques questions à Yakov Rabkin lors de son passage à Paris, à l’occasion de la présentation de son livre.
Un document qui regorge d’informations essentielles à la compréhension de l’idéologie sioniste et de son avatar national l’Etat d’Israël.
Il est important de comprendre comment le conflit Pétain-de Gaulle s'est développé à la suite du désaccord sur l'armistice français. Le premier triomphe, auréolé de la gloire de Verdun, alors que le second n'est encore qu'inconnu et solitaire à Londres. L'enjeu n'est rien moins que l'âme des Français !
Les faits ? Oui, les faits : l'armistice, Mers el-Kébir, le renvoi de Laval, les lois antisémites et les mesures hostiles aux francs-maçons, ces faits qui sont comme "transfigurés" par les passions, soudain réveillées.
Et c'est à la recherche des racines de ces passions que Henri Amouroux s'essaie, celles qui nourrissent la violence des discours de De Gaulle, celles qui incitent l'Eglise à prendre sa revanche sur la franc-maçonnerie, celles qui vont conduire jusqu'à l'exclusion, et qui devaient transformer de si nombreux Français en frères ennemis.
Emission "Un jour dans l'histoire", animée par Christophe Dickès.
Après une première émission consacrée aux mythes entourant le rôle du général de Gaulle pendant la 2e Guerre Mondiale, Adrien Abauzit revient pour aborder plusieurs sujets qu'il n'avait pas eu le temps de traiter.
Question juive, Service du Travail Obligatoire et Révolution Nationale : ce deuxième volet est un peu plus orienté sur le régime de Vichy proprement dit, et sur le rôle objectif que l'État français a joué pendant cette période troublée de l'histoire de France.
Le travail de réinformation continue.
Une conférence qui tente de comprendre le rôle particulier qu'ont joué les intellectuels juifs au sein de l'animal politique étrange qu'était l'Empire austro-hongrois.
Entre assimilation et repli communautaire, rêve sioniste et haine de soi, la dialectique de l'émancipation juive a fourni plusieurs des esprits qui marqueront le XXe siècle.
Michael Löwy termine son exposé par plusieurs études de cas (Freud, Kafka et Lukàs).