C'est à partir de recherches bien établies que Justien Curieux nous invite à explorer les relations complexes et souvent méconnues entre une certaine élite américaine et l'Allemagne dès la période d'entre-deux-guerres.
Des liens évidemment économiques, mais aussi politiques et, peut-être plus troublant, également idéologiques, doivent être mis en lumière pour comprendre les enjeux de cette période trouble de l'histoire qui verra Adolf Hitler arriver au pouvoir.
Pour Henry de Lesquen, un nationaliste français ne saurait être ni judéophile ni sioniste. En voici les raisons.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'02'22 : Le judaïsme n'est pas le judaïsme
- 0'11'04 : Le judéo-christianisme est un mythe
- 0'27'17 : Le judaïsme est une religion raciste
- 0'42'56 : Les Juifs ne sont pas d'une essence supérieure
- 0'57'10 : Les Juifs ne sont pas juifs
- 0'59'55 : L'hébreu n'est pas de l'hébreu
- 1'02'33 : L'antisémitisme n'est pas de l'antisémitisme
- 1'05'33 : Les Juifs sont des immigrés comme les autres
- 1'07'30 : Dreyfus était coupable et l'affaire Dreyfus était un complot juif
- 1'11'20 : Il y a une religion de la Choah
- 1'21'06 : Questions du public
La commémoration du 80e anniversaire de la "rafle du vel d'hiv" le 17 juillet 2022, a donné lieu à un exemple édifiant d'instrumentalisation politique de l'Histoire.
Devant le flot d'approximations hasardeuses, d'affirmations erronées jusqu'au plus haut niveau de l'État, cet usage de l'Histoire à des fins idéologiques, cet oubli des règles élémentaires de la recherche historique, Jean-Marc Berlière a souhaité redonner sa complexité à une question qu'on ne saurait réduire à une initiative purement vichyste, au point d'effacer les circonstances -la défaite, l'armistice, l'occupation- et le rôle essentiel de l'occupant nazi quasiment absent des discours officiels.
L'Histoire a suffisamment démontré les lourdes responsabilités qui pèsent sur le gouvernement de l'Etat français et ses dirigeants dans les persécutions antisémites sans qu'il soit besoin d'y ajouter celles qui ne sont pas de son fait.
1492 a subjugué le monde. On retient de l'aventure de Christophe Colomb sa "découverte" d'un continent providentiel, révélant à la fois les merveilles sans fin de la terre et la capacité inédite des hommes à s'affranchir des frontières et des entraves. Mais l'invention de l'Amérique fut plus qu'un récit : elle consacra un nouveau rapport à la nature et aux hommes qui vit alors capital et race s'unir irrémédiablement.
Sylvie Laurent raconte ainsi la longue histoire de ce qu'on nomme aujourd'hui le "capitalisme racial", créature à deux têtes qui fut décrite et combattue de longue date par des marxistes hétérodoxes anticolonialistes, de Rosa Luxemburg à W. E. B. Du Bois, des Antilles aux terres amérindiennes. À l'aune de leur pensée et des humanités environnementales et alors qu'il est convenu d'opposer luttes de classe et revendications raciales, elle exhume la tradition intellectuelle riche et méconnue du dépassement de ce clivage.
On redécouvre alors que, tant le personnage de Robinson Crusoé que Voltaire, Adam Smith et Tocqueville, ont forgé ce capitalisme historique arrimé à la domination raciale. Les États-Unis, leur horizon, sont également dévoilés : bien loin de la terre disponible à l'infini et des libertés du marché, ils sont en réalité l'empire du capitalisme racial.
Il était temps que Karl Marx et Martin Luther King se retrouvent enfin.
Pour les nazis, la "culture" était à l'origine la simple transcription de la nature : on révérait les arbres et les cours d'eau, on s'accouplait, se nourrissait et se battait comme tous les autres animaux, on défendait sa horde et elle seule. La dénaturation est intervenue quand les Sémites se sont installés en Grèce, quand l'évangélisation a introduit le judéo-christianisme, puis quand la Révolution française a parachevé ces constructions idéologiques absurdes (égalité, compassion, abstraction du droit...).
Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une "révolution culturelle", retrouver le mode d'être des Anciens et faire à nouveau coïncider culture et nature. C'est en refondant ainsi le droit et la morale que l'homme germanique a cru pouvoir agir conformément à ce que commandait sa survie. Grâce à la réécriture du droit et de la morale, il devenait légal et moral de frapper et de tuer.
Johann Chapoutot approfondit ici ses livres précédents en explorant par exemple la lecture du stoïcisme et de Platon sous le IIIe Reich, l'usage de Kant et de son impératif catégorique ou la réception en Allemagne du droit romain. Il montre ainsi comment s'est opérée la réécriture de l'histoire de l'Occident et par quels canaux de telles idées sont parvenues aux acteurs des crimes nazis.
Une rencontre conduite par Nicolas Patin.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
Les systèmes politiques modernes sont à peu près tous fondés sur la souveraineté populaire. Ce souverain intimide, enthousiasme ou effraie. Sauf qu'il n'est peut-être pas celui qu'on croit.
Plusieurs textes de Pascal Ory -dont quatre livres- viennent d'être rassemblés dans un volume, textes qui présentent tous un caractère d'étude historique où les thèmes du populisme, de l'anarchisme de droite, et certaines conjonctures radicales, comme le fascisme ou la Collaboration, sont analysées en détail.
Retour, en sa compagnie, sur les séquences modernes dans lesquelles le Peuple et la souveraineté qu'il exerce basculent du côté autoritaire, jusqu'à l'amour de la dictature, du côté identitaire, jusqu'à la xénophobie.