Cet exposé est destiné à préciser les positions de l'Action Française sur le régime démocratique.
Stéphane Blanchonnet commence par rappeler le fonctionnement de la démocratie antique, en en montrant les limites et les grandes critiques qui lui était déjà addressées (Aristophanes, Platon).
La fin de l'exposé est consacré aux démocraties modernes, qui n'ont que peu à voir avec leur prétendu ancêtre antique.
Une critique impitoyable, fondée sur une conception chrétienne de la personne et une vision particulière de la politique, ordonnée au principe de bien commun.
Le récentisme est un mouvement d'historiens, majoritairement allemands et russes, qui affirme que l'histoire de l'occident a été manipulé et réécrite par la chrétienté lors de la Renaissance.
L'école russe menée par Anatoli Fomenko,professeur de mathématiques à l'Université de Moscou, affirme que la chronologie universellement admise des faits historiques - due à Joseph Juste Scaliger - est incorrecte. Cette théorie se fonde sur les idées de Nikolai Alexandrovich Morozov. Depuis le début des années 1980, ces chercheurs proposent en effet une révision radicale des dates de l'Histoire mondiale, considérées comme douteuses au moins jusqu'au XVe siècle (c'est-à-dire jusqu'aux règnes de François 1er et d'Henri IV).
Le point de départ des recherches de Fomenko fut la détermination d'un paramètre de l'accélération lunaire, dont le calcul s'appuie sur les renseignements fournis dans l'Almageste, traité d'astronomie rédigé par Claude Ptolémée, prétendument du IIe siècle après J.-c. Le professeur Fomenko avait découvert qu'une anomalie astronomique pouvait être éliminée si l'on redatait ce catalogue astral de 600 à 1300 ans après J.-c.
Cela concernait également les éclipses de soleil, et la correspondance de certaines dates dans les chroniques anciennes. Par la suite, Fomenko s'intéressa aux méthodes employées par les historiens pour dater les textes. Il remonta ainsi à Joseph Scaliger (Opus novum de emendatione temporum, 1583) et à Dionysios Petavius (De doctrina temporum, 1627), qu'il désigna comme les fondateurs du système chronologique à partir duquel on date habituellement les trouvailles archéologiques et les événements historiques.
En fait, Scaliger et Petavius avaient fondé leur démarche sur une lecture peu critique des textes ecclésiastiques traditionnels. Et les historiens laïcs du XIXe siècle, comme Jules Michelet, leur ont tout naturellement emboîté le pas... D'où notre vision actuelle "tronquée" de l'Histoire!
L'école russe initiée par Anatolij Fomenko, Gleb Nossovski et Nikolaï Morozov a inspiré d'autres auteurs dans les années 1990, et notamment le champion d'échecs Garri Kasparov, qui signe la préface du "Book of Civilization" d'Igor Davindenco et Jaroslav Kesler, ou "Livre de Civilisation", publié à Moscou en 2001. La critique -constructive- de la chronologie traditionnelle s'enracine dans les domaines les plus divers (art, histoire, architecture, métallurgie), et aussi dans la linguistique.
L'école dite allemande est composée de "fomenkistes", comme Eugen Gabowitsch, Alexander Beiebach, parfois critiques envers Fomenko, comme Uwe Topper ou le bâlois Christoph Marx, ou bien de "vélikoskistes", comme Heribert Illig (théorie des "siècles fantômes"), Gunnar Heinsohn ou Horst Friedrich. On peut citer également ici le physicien Christian BI6ss, le mathématicien italien Emilio Spedicato, ou encore le géologue Hans-Joachim Zillmer, partisan d'un raccourcissement conséquent des périodes géologiques.
Tous ces chercheurs venus d'horizons très divers ont publié des études, des manuels, voire des livres à fort tirage sur la nouvelle chronologie, en Allemagne notamment.
À l’occasion de leur anniversaire respectif, 80 et 90 ans, France Culture organise une rencontre entre deux des plus grands historiens français : Jacques Le Goff, spécialiste du Moyen-âge, et Jean-Pierre Vernant, historien de la Grèce antique.
Lors de ces entretiens, ils vont revenir sur leur pratique d’historiens, les influences qu’ils ont subies, et le rapport entre l’Histoire qu’ils ont produites et la société contemporaine.
Ils aborderont également la question de la place du religieux au Moyen-âge et dans l’Antiquité.
Emission conduite par Emmanuel Laurantin.
Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Qu'en est-il de leur rapport au divin, aux divinités ? Peut-on parler de spiritualité ?
Dans un deuxième temps, Paul Veyne nous parle de l'Enéide de Virgile, dont il vient d'en faire une nouvelle traduction.
Emission "Les racines du ciel", présentée par Frédéric Lenoir.
Trois mille ans après sa composition, ce grand poème épique grec en 24 chants fait toujours vibrer le lecteur qui accepte de se laisser emporter, et il charme toutes les générations, sous les formes les plus diverses, parfois très (trop) adaptées.
D’innombrables traductions en existent, dans de multiples langues, et chaque époque revisite, en fonction de ses propres attentes, ce roman d’aventures d’une profondeur psychologique, symbolique et dramatique inépuisable.
Philippe Brunet a consacré une grande part de sa vie à Homère. Il va même jusqu’à… lui redonner voix !
Emission "Tout un monde".
Pierre Hadot est celui qui a réintroduit dans la philosophie contemporaine l’enseignement de la philosophie antique, de la philosophie comme "manière de vivre", comme pratique plutôt que comme discours, renouvelant par là notre rapport de la philosophie à la vie.
Il est également celui qui a suivi la reprise de cet enseignement, de la philosophie antique à la philosophie contemporaine en passant par la philosophie moderne, orientation dans l’existence et dans la culture.