Un humanisme est-il encore possible ? Avec Rémi Brague à l'Université de tous les savoirs.


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18.10.2008

Rémi Brague s'attache à comprendre l' "humanisme" dans les deux sens que ce mot recouvre : en temps que catégorie historiographique et en temps que vision du monde opérante.
C'est ce dernier sens qui sera travaillé et analysé pour en comprendre les dynamiques, la logique interne du concept et ses retournements récents à la faveur d'une crise écologique qui remet en cause le statut de l'Humain au sein de notre modernité.

Jean-Pierre Vernant et Jacques Le Goff à voix nues, sur France Culture.


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01.2004

À l’occasion de leur anniversaire respectif, 80 et 90 ans, France Culture organise une rencontre entre deux des plus grands historiens français : Jacques Le Goff, spécialiste du Moyen-âge, et Jean-Pierre Vernant, historien de la Grèce antique.
Lors de ces entretiens, ils vont revenir sur leur pratique d’historiens, les influences qu’ils ont subies, et le rapport entre l’Histoire qu’ils ont produites et la société contemporaine.
Ils aborderont également la question de la place du religieux au Moyen-âge et dans l’Antiquité.

Emission conduite par Emmanuel Laurantin.

La révolution néolithique. Avec Jean-Paul Demoule à la Cité des Siences.


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01.12.2011

Jean-Paul Demoule nous donne une introduction à l'un des événements les plus important de l'histoire de l'humanité : la "révolution néolithique".
Cette période aura vu naître l'agriculture, la sédentarisation et la spécialisation du travail, mais aussi l'avènement de formes de domination institutionnelles qui précèdent l'Etat.
Un moment important à connaître.

Du paradigme structuraliste au paradigme cognitiviste. Avec Francis Wolff au Centre de Recherches sur les arts et le langage.


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03.02.2014

Un beau jour, à la fin du siècle dernier, l'homme a changé.
Considéré à la lumière de la psychanalyse ou de l'anthropologie culturelle depuis une trentaine d'années, il était soumis au poids des structures, déterminé par ses conditions sociales ou familiales, gouverné par des désirs inconscients, dépendant de son histoire, de sa culture, de sa langue. C'était en somme un "sujet assujetti". Cet homme des sciences humaines et sociales qui, au milieu du siècle, s'épanouissait dans le paradigme structuraliste de Lévi-Strauss, Benveniste ou Lacan, et qui triomphait encore chez Bourdieu, cet homme-là s'est effacé furtivement du paysage.
De nouvelles sciences nous parlaient d'un nouvel homme. C'était les neurosciences, les sciences cognitives, la biologie de l'évolution. L'homme qu'elles dessinaient n'avait rien à voir avec le précédent : il était soumis au poids de l'évolution des espèces, déterminé par ses gènes, dépendant des performances de son cerveau. C'était en somme un "animal comme les autres". On était passé de l' "homme structural" à l' "homme neuronal", selon le titre du livre marquant de Jean-Pierre Changeux. On avait "changé de paradigme".
La controverse n'est pas que théorique ; elle a des enjeux pratiques. Car notre façon de prendre en charge les autistes ou les anorexiques, de réprimer ou de soigner l'homosexualité ou justement de ne pas la réprimer ni la soigner, d'éduquer les enfants ou de punir les délinquants, de traiter les animaux ou de mesurer le pouvoir des machines, dépendent de la définition que l'on donne de l'homme. En changeant d'humanité, on bouleverse forcément nos grilles d'évaluation morale et juridique. Car de la réponse à la question "qu'est-ce que l'homme ?", dépendent ce que nous pouvons connaître et ce que nous devons faire.
Nous nous proposons d'analyser les principes épistémologiques de ces deux paradigmes et d'esquisser leurs conséquences morales et politiques.

L'Occident n'a rien inventé : à propos de l'origine des systèmes familiaux. Avec Emmanuel Todd sur FocaleTV.


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2012

Le démographe Emmanuel Todd identifie une forme originelle commune à toute l'humanité : la famille nucléaire, prise dans un réseau de parenté indifférencié, traitant les hommes et les femmes comme équivalents.
Empruntant à la linguistique le principe du conservatisme des zones périphériques, il montre alors que l'Europe, aux marges de l'Ancien Monde, est sur le plan familial un conservatoire de formes archaïques, assez proches de la forme originelle.
Ayant échappé à des évolutions familiales paralysantes pour le développement technologique et économique, l'Europe a été, paradoxalement et durant une brève période, "en tête" de la course au développement, bien que l'Occident n'ait inventé ni l'agriculture, ni la ville, ni le commerce, ni l'élevage, ni l'écriture, ni l'arithmétique.

Les Modernes et la Féminité. Avec David L'Epée à Lausanne.


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21.10.2011


De la féminisation de la société contemporaine et des rapports entre sexes et genres.

Philosophie des sciences : une philosophie de la Nature ? Par Bertrand Saint-Sernin à Canal Académie.


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01.07.2012

On tente ici de répondre à une question intrinsèque à la philosophie de sciences depuis ses origines : à quelles conditions celle-ci peut-elle prendre la forme d’une philosophie de la nature ?

Alain Soral, à l'occasion du 300e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, sur Canal 3.


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06.2012

Rousseau est le penseur qui invente la méthode de pensée moderne ne s’appuyant ni sur la religion (c’est-à-dire Dieu), ni sur la Nature, que lui ont opposé les Encyclopédistes : Rousseau se fonde sur l’histoire.
La méthode produite historicise les concepts utilisés en essayant d'échapper aux aprioris : la phénoménologie précède ainsi la logique.