A l’occasion du centenaire de la Révolution d’octobre, Annie Lacroix-Riz, historienne, nous parle des deux révolutions les plus importantes de l’histoire.
Peut-on rétablir la vérité historique sur ces évènements entourés de mythes mensongers ? La Terreur est-elle inhérente à la démarche des révolutionnaires ? Pourquoi se déclenche-t-elle après les révolutions ? Quel est le rôle de la terreur contre-révolutionnaire et de l’intervention étrangère ? Quel est le nombre de leurs victimes ?
Annie Lacroix-Riz est venue présenter son dernier livre et débattre avec Bernard Friot sur le thème de l'histoire politique des syndicats.
Car nous sommes bien au cœur de la conjoncture d'après-guerre qui a débouché sur la création de la Confédération Européenne des Syndicats et sur la liquidation du syndicalisme combatif dans tous les pays concernés.
Il va sans dire que ces recherches sont entièrement taboues en France, alors que la question du contrôle "extérieur" du syndicalisme, par les classes dirigeantes, non seulement nationales mais des impérialismes dominants, mériterait l'attention tant des militants que des amateurs d’histoire...
Ce colloque a pour objectif d'étudier le rapport qu'Henri Guillemin a entretenu avec l'épisode historique de la Commune de Paris.
De l'étude de la figure de Vallès dans ses écrits à la défaite plus que problèmatique de l'armée française devant la Prusse en passant par son admiration pour la "révolution de la fraternité" que ce moment avait symbolisée, les intervenants se penchent sur le travail et l'apport du passionné qu'était Guillemin sur cette période.
L'historienne Annie Lacroix-Riz, qui a publié d'importants travaux sur l'histoire anti-républicaine et collaborationniste des élites françaises dans la première moitié du XXe siècle, prétend fonder son travail sur des sources irréfutables.
Qu'en est-il vraiment ? Ces sources, puisque sources il y a, sont-elles aussi sûres que cela ? Et les règles de base de la méthodologie historique sont-elles respectées ?
Dans un pays immense comme la Russie (mais on pourrait dire la même chose de la Chine), nourrir une population nombreuse sur un territoire aussi étendu a toujours constitué un casse-tête pour des pays longtemps confrontés, avant leur développement industriel, aux famines dites "d’ancien type". Rappelons - c’est après tout l’essentiel -, que pour ces deux pays, c’est sous le régime du socialisme réel que le spectre de la famine a été définitivement repoussé et leur indépendance nationale affirmée. La dernière famine en URSS remonte en effet à l’hiver 45-46, et est due bien sûr aux ravages de la guerre.
Quoi qu’il en soit, quelque décisif que fût l’apport des communistes à la disparition définitive des famines, il nous faut toujours tenir compte du fait que dans la propagande anti-communiste – et c’est une loi presque aussi importante que celle de la chute des corps – : toutes les famines dans les pays communistes sont de la faute du régime, quand toutes les autres sont dues aux aléas climatiques.
La thèse dite de la famine génocidaire en Ukraine, d’abord forgée par les nazis, n’a été reprise que récemment, à l’époque de Reagan, par un "historien" ancien membre du MI-6, Robert Conquest, décédé d’ailleurs l’année dernière, dans son livre Harvest of Sorrow. Et ce, au mépris de toute rigueur historique, les travaux de Mark Tauger, spécialiste – non communiste, faut-il le préciser – des famines en URSS et en Chine ayant montré 1) que les problèmes de ravitaillement à l’époque touchaient toutes les grandes villes d’URSS 2) que la collectivisation avait été précisément une réponse aux aléas climatiques et non un facteur aggravant. La thèse de Conquest est, à la lumière des travaux les plus récents, de plus en plus discréditée, malgré le soutien officiel qu’elle trouve auprès des agences de propagandes étasuniennes et, surtout, de leurs supplétifs néo-nazis en Ukraine et ailleurs.
Dans cette conférence, Annie Lacroix-Riz reviendra sur l’émergence de la propagande en Occident à propos de la famine de 1933 et ses suites.
Pourquoi rééditer in extenso les minutes du procès Pétain (Journal Officiel 1945) à l'automne 2015 ?
70 ans après la condamnation à mort de Philippe Pétain, des échos sinistres de ce passé se font entendre dans notre pays, en Europe et dans le monde, même si les principaux protagonistes de l'époque ont disparu. En 2015, nous savons que les mêmes causes produisent les mêmes effets et nous souhaitons que 2015 ne soit pas une réédition de 1938.
Il est temps de regarder précisément ce que vivre en paix implique pour soi comme pour les autres sur notre planète commune. Nous pensons que redécouvrir le passé peut éviter de le revivre et contribuer à ce que le lecteur d'aujourd'hui devienne acteur de notre destin commun.
Telle est la raison majeure de cette édition des Balustres et du Musée de la Résistance nationaleAnnie Lacroix-Riz présente les enjeux de cette édition dont elle a rédigé la préface.
En France, le syndicalisme est depuis longtemps confronté à ses divisions. Mais la recherche de l’unité des travailleurs est indissociable d’une orientation de classe ferme et sans ambiguïté.
C’est en effet dans les périodes où le syndicalisme de classe l’a emporté sur le réformisme syndical que de grandes conquêtes et droits sociaux ont vu le jour comme en 1936 et à la Libération.
Un rappel historique des luttes qui ont façonné le monde du travail au XXe siècle, et que nous avons aujourd'hui tendance à oublier.