Le mythe de l'alliance stalino-hitlérienne. Avec Annie Lacroix-Riz au Café marxiste.


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14.03.2020

Quand la révolution bolchevique "ébranla le monde" capitaliste, les Occidentaux la boycottèrent et ruinèrent, après avoir envahi et ravagé la Russie pendant trois ans de guerre, toutes les tentatives soviétiques de reconstituer "l'alliance de revers" à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, alliance qui avait sauvé la France de l'invasion allemande en 1914.
Le sabotage fut spectaculaire entre guerre d'Espagne, Anschluss, accords de Munich, "déclarations d'amitié" anglaise et française avec le Reich et "farce de Moscou". On n’oubliera pas la "Pologne des colonels", complice ouverte du Reich depuis 1933, signataire avec lui de la "déclaration de non-agression et d'amitié" du 26 janvier 1934.
Une mise au point nécessaire alors que le Parlement européen décrète que nazisme=communisme et qu'on nous certifie que le pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939 fut une cause majeure, voire la cause, de la seconde conflagration mondiale.

Les origines du Plan Marshall. Avec Annie Lacroix-Riz à la Librairie Tropiques.


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10.10.2023

Depuis l'annonce du plan Marshall, au printemps 1947, s'est imposée dans la zone d'influence américaine la conviction que les prêts en dollars des années 1948-1951 avaient apporté une aide décisive aux "pays bénéficiaires". Ils auraient seuls sorti l'Europe occidentale de la faim, de la misère, des ruines et permis sa reconstruction. Ils l'auraient aussi protégée de l'Armée rouge de Staline qui corsetait l'Europe orientale.
Se fondant sur la chronologie et les archives, notamment américaines, Annie Lacroix-Riz éclaire autrement ce dossier. Elle revient sur les accords cruciaux qui, en six années seulement, ont ouvert la porte aux produits et capitaux américains : le Prêt-Bail à l'Angleterre, en 1941-1942, les accords de Bretton-Woods mondialisant le dollar, en juillet 1944, et les accords Blum-Byrnes de mai 1946.
Ces six années marquèrent l'avènement d'un projet qui, loin de dater de la Seconde Guerre mondiale, avait été initié et mené sans répit depuis les années 1890. En définitive, il s'agissait moins de tendre une main secourable à l'Europe que de mettre en place une hégémonie financière, commerciale, politique et culturelle.

La guerre d'Espagne. Avec Annie Lacroix-Riz pour le Café marxiste.


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16.10.2021

Depuis la guerre d'Espagne même (1936/1939), le thème de la trahison de la "Révolution" espagnole par l'URSS et les Brigades internationales fait florès.
L'antimarxisme ambiant, ravivé par la chute de l'URSS, l'a mis à l'ordre du jour permanent, entre cinéma (Ken Loach, Land and freedom, 1995, encensé par les médias occidentaux et l'establishment du Festival de Cannes) et rééditions intensives de George Orwell, idole des néo-conservateurs américains, des grands médias occidentaux et de l'extrême gauche dite "antistalinienne".
Les archives diplomatiques, militaires et policières dressent un tout autre tableau de ce qui fut, ainsi que l'avaient proclamé les défenseurs jusqu'au bout de la République espagnole assaillie par le Reich hitlérien et le fascisme italien avec le soutien de fait des "démocraties", le terrain d'essai décisif de la Deuxième Guerre mondiale.

L'Allemagne nazie, la collaboration et l'épuration. Avec Annie Lacroix-Riz sur Radio Galère.


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08.05.2019

Vaincue par l'Armée Rouge, l'Allemagne nazie capitule le 08 mai 1945. L'historienne Annie Lacroix-Riz revient sur cette période de l'histoire de la seconde guerre mondiale et aborde les questions de l'épuration et de la collaboration. C'est d'ailleurs de non-épuration dont il faudrait parler, tant le nombre de dignitaires nazis et d'industriels et financiers ayant collaborés ont été épargnés par les autorités américaines.
Annie Lacroix-Riz nous aide à en comprendre la raison, qui tient à des questions géopolitique visant à contenir, autant que possible, l'influence soviétique en Europe.

Émission "Les carnets de Comaguer".

La non-épuration en France. Avec Annie Lacroix-Riz à la Librairie Tropiques.


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17.09.2019

Dès 1943 et jusque dans les années 1950, les élites impliquées dans la Collaboration ont cherché à se "recycler". Y a-t-il vraiment eu, en France, une politique d'épuration ?
Annie Lacroix-Riz se pose cette question dans son dernier ouvrage La non-épuration en France (Armand Colin, 2019) dans lequel elle démontre que l'épuration criminalisée ayant suivi la Libération (femmes tondues, cours martiales, exécutions) a cherché à camoufler la non-épuration, aussi bien de la part des ministères de l'Intérieur et de la Justice que de celle des milieux financiers, de la magistrature, des journalistes, des hommes politiques, voire de l'Eglise. De nombreux anciens collaborateurs ont ainsi bénéficié de "grands protecteurs". Le poids des Etats-Unis a également participé de cette non-épuration.
Annie Lacroix-Riz nous livre sa version des faits basée sur les archives et prend le contrepied des ouvrages d'histoire de l'épuration parus ces vingt dernières années, selon elle aussi unanimes que fantaisistes, se concentrant exclusivement sur l'épuration (dite) sauvage, systématiquement confondue avec celle de la Résistance armée.

Y a-t-il eu épuration en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Avec Annie Lacroix-Riz pour les éditions Armand Colin.


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07.2019

Dès 1943 et jusque dans les années 1950, les élites impliquées dans la collaboration ont cherché à se "recycler". Y a-t-il vraiment eu, en France, une politique d'épuration ?
Annie Lacroix-Riz explore cette question et nous montre que l'épuration criminalisée ayant suivi la Libération (femmes tondues, cours martiales, exécutions) a cherché à camoufler la non-épuration, aussi bien de la part des ministères de l'Intérieur et de la Justice que de celle des milieux financiers, de la magistrature, des journalistes, des hommes politiques, voire de l'Eglise. De nombreux anciens collaborateurs ont ainsi bénéficié de "grands protecteurs". Le poids des Etats-Unis a également participé de cette non-épuration.
Annie Lacroix-Riz nous livre sa version des faits basée sur les archives et prend le contrepied des ouvrages d'histoire de l'épuration parus ces vingt dernières années, selon elle aussi unanimes que fantaisistes, se concentrant exclusivement sur l'épuration (dite) sauvage, systématiquement confondue avec celle de la Résistance armée.

Le Coup de Prague. Avec Annie Lacroix-Riz sur Radio Galère.


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03.09.2018

Vingt ans avant le "Printemps de Prague", le "Coup de Prague" a, en février 1948, bénéficié d'un écho politique et médiatique considérable sur fond de Guerre froide et de Plan Marshall.
Annie Lacroix-Riz revisite cet évènement pour le restituer dans le contexte des rapports de force internationaux à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Documents d'archives à l'appui, l'historienne nous montre en quoi la présentation occidentale de l'évènement constitue un parfait exemple d'intoxication historique.
Plus que jamais, une contre-histoire du Printemps de Prague reste à écrire.

"39-45, la face cachée du Vatican" : la correction. Avec Annie Lacroix-Riz pour les Films de l'An 2.


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2018

En décembre 2017, un documentaire de Juliette Desbois a été diffusé à la RTBF. Il était prévu et programmé que ce film, 39-45, la face cachée du Vatican, soit suivi d’un débat au cours duquel plusieurs historiens devaient s’exprimer. Or, "Dame Anastasie" ayant appris qu’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine à Paris VII Denis Diderot était l'un de ces invités, ce débat fut purement et simplement annulé !
Nous découvrons donc ici l’appréciation portée par Annie Lacroix-Riz sur le documentaire, ainsi qu'une idée du courage qu'il aurait fallu aux historiens du Vatican… si le débat avait eu lieu !
Les sujets abordés sont nombreux : de la politique extérieure du Vatican dans les années 1930 (ère Ratti-Pie XI comprise), au dossier Pie XII (l’aspect le plus décisif pour l’historiographie scientifique), c'est la "la question juive" de 1933 à 1945 et le sauvetage-recyclage des criminels de guerre qui sont au centre des débats.