La "révolution industrielle" n’a pas été un progrès technique socialement neutre, mais une restructuration capitaliste du procès de production, laquelle visait à une intensification de l’exploitation et à une destruction de l’organisation artisanale du travail.
Cette contre-histoire de l’industrialisation capitaliste en Angleterre et en France (1780-1860) nous est racontée par Armel Campagne, historien et auteur du récent Le Capitalocène. Aux racines historiques du dérèglement climatique.
Les sujets abordés dans le cadre de ce nouvel épisode de "Sortir du capitalisme" sont :
- une histoire de l’industrialisation anglaise comme restructuration capitaliste du procès de production et comme lutte de classe (et non comme "progrès" technique socialement neutre)
- une démonstration du caractère non-capitaliste de l’économie d’Ancien Régime
- une analyse marxienne des bris de machines
- une histoire de l’industrialisation capitaliste en France comme modernisation de rattrapage sous impulsion étatique
- et une histoire de 1848 comme moment fondateur de l’antisémitisme et de la xénophobie en France
Loin d'être l'aboutissement nécessaire d'une tendance naturelle de l'espèce humaine à faire des échanges, sans être non plus un simple accroissement du commerce, du profit, des villes ou encore des relations monétaires dans toute l'Europe occidentale à partir du Moyen Âge, l'émergence du capitalisme a été un processus spécifique, violent, en rupture avec l'histoire des sociétés humaines.
Et c'est d'abord en Angleterre qu'un tel processus unique a eu lieu, avec son féodalisme particulier, ses expropriations, ses violentes guerres civiles et son imposition généralisée du travail salarié.
L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber.
Au menu du mois d'avril 2018 :
- 0'00'00 : introduction
PREMIERE PARTIE
- 0'01'10 : avril 2018 en 4 points clés
- 0'03'15 : Union européenne : rien ne va plus
- 0'29'30 : tendance Rimland
- 0'36'00 : Syrie, le dernier acte
- 0'45'42 : les frappes occidentales
- 0'56'30 : la Turquie bientôt hors de l'OTAN ?
- 1'02'50 : Macron dans le dur
- 1'18'15 : en voilà les affaires !
- 1'22'15 : le retour de la tension
DEUXIEME PARTIE
- 1'25'50 : le point des 6 mois
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de mars 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Commentaire sur la dernière vidéo
- Actualité du Cercle Aristote
QUESTIONS NATIONALES
- Attentat de Carcassonne, l’héroïsme d’Arnaud Beltrame, l’islamisme en France
- Tariq Ramadan
- L’élection d’Olivier Faure à la tête du PS
- Actualité des mouvements souverainistes et congrès du FN
- Sarkozy et la Libye
- Mayotte / Nouvelles Calédonie
- Liberté de la presse française et l’affaire Préstalis
- Le général de Villiers rejoint le Boston Consulting Group
- Occupation de la Basilique de Saint Denis
QUESTION INTERNATIONALES
- L'UE et les lobbies
- La réélection de Poutine et l'affaire de l'espion russe
PARTIE 2 :
- Série de viols en Angleterre
- Un point sur la Syrie
- Un point sur l’Arabie Saoudite
- Résultats en Italie
- Stephen Smith et l’africanisation de l’Europe
- Rwanda et le livre de Guillaume Ancel
- Nomination de John Bolton
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
- Quel scandale industriel doit on réparer en premier ?
- Doit-on laisser la SNCF ou EDF investir à l’étranger alors qu’elles ne se renouvellent pas en France ?
- Quoi penser de la multiplication des rapatriements d’or ?
DOCTRINE
- L’Europe des six
- La controverse Alain
- Quels mai 68 ?
L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber. Cette édition revient particulièrement sur les questions suscitées par le commentaire de l'actualité "spécial économie" du mois précédent.
Au menu du mois de mars 2018 :
- 0'00'00 : introduction
- 0'00'30 : jamais de prévisions !
- 0'02'30 : shit happens
- 0'04'30 : sur la notion d'effondrement
- 0'07'30 : sur les conditions d'un krach
- 0'10'40 : sur l'attitude de nos dirigeants
- 0'13'50 : sur Trump
- 0'21'30 : sur l'euro
- 0'24'40 : sur l'Islande
- 0'27'30 : sur l'Algérie
- 0'32'00 : sur la Chine
- 0'33'45 : sur le Brexit
- 0'35'10 : l'inconnue technologique
- 0'35'50 : générations françaises
- 0'52'30 : les cryptomonnaies
- 0'54'15 : que faire politiquement ?
- 1'14'00 : et individuellement ?
Norman Palma, économiste et philosophe spécialiste de la question monétaire, se propose d'évaluer les causes, les conséquences et les probabilités d'un éventuel effondrement du système financier mondial.
Car la crise que nous subissons depuis 2007 n’est pas la manifestation de la fin du système capitaliste, comme le croient certains néo-marxistes. Elle est plutôt la phase finale du temps révolu de l'étalon-dollar.
C'est ce qu'explique Norman Palma, convaincu que nous sommes en train de vivre le moment historique d'un retour à l'étalon-or
Que la défaite française de 1940 ait été un désastre sans précédent, c'est une évidence. Imitant l'Angleterre, la France avait déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Le prétexte était de défendre la Pologne qui ne sera pas défendue. Et quand l'URSS envahira à son tour la Pologne le 17 septembre, ni l'Angleterre, ni la France ne lui déclareront la guerre.
Après plusieurs mois de "drôle de guerre" où rien ne fut tenté pour améliorer nos forces, l'armée française, image d’une société décadente, fut balayée en huit semaines de combat. Du jamais vu.
Mais cet effroyable désastre suscita des volontés contradictoires d'en relever le défi. Et si, a contrario des positions gaullistes, l'armistice et la Révolution nationale de Vichy ne furent pas autre chose que l'expression d'un espoir de revanche ou de redressement ?
Émission du "Libre Journal d'Henry de Lesquen".