Un document important qui permet de (re)découvrir la portée du travail de Pierre Clastres. En effet, la compréhension clastrienne des sociétés primitives constitue une pièce importante à la critique de l’axiomatique de l’intérêt. Ces sociétés qu’il a rencontrées apparaissent comme socialement organisées contre l’intérêt (économique et politique) : contre l’accumulation des biens matériels et contre l’exercice du pouvoir de coercition.
Entretien n°1) juin 1976, France Culture, Les chemins de la connaissance, réalisé par Paul Chavasse.
Entretien n°2) janvier 1967, France Culture, Sciences et techniques, réalisé par Jean Charbonnier.
Entretien n°3) février 1975, France culture, Atelier de création radiophonique, réalisé par Jean-Jacques Lebel.
"L’adoption déculpabilisée d’un certain degré de conservatisme critique définit désormais l’un des fondements indispensables de toute critique radicale de la modernité capitaliste et des formes de vie synthétique qu’elle prétend nous imposer. Tel était, en tout cas, le message d’Orwell." Jean-Claude Michéa
Jean Bricmont propose une réflexion sur l'anarchisme et ses fondements philosophiques, inspiré en grande partie par B. Russell et N. Chomsky.
On y trouve pêle mêle une défense des Lumières et de la notion de nature humaine, une critique du libéralisme actuel, des sciences humaines et du marxisme, et une brève discussion des théories réactionnaires (religieuses ou autoritaires) qui accompagnent le déclin de l'Occident.
Un document important pour comprendre l'origine de ce mouvement de pensée.
L’action d’Albert Camus aux côtés des anarchistes a longtemps été occultée par les journalistes ou le monde académique.
Sa vive sympathie pour le mouvement libertaire est illustrée par nombre de ses écrits, pièces de théâtre, essais et romans. Pour ne parler que de lui, L’Homme révolté résonne comme une véritable profession de foi, l’ouvrage s’inscrivant dans une problématique purement libertaire : comment faire la révolution en évitant le recours à la terreur ?