René Guénon, également connu sous le nom Abd al-Wâhid Yahyâ, né le 15 novembre 1886 à Blois, en France, et mort le 7 janvier 1951 au Caire, en Égypte, est un métaphysicien français.
Il a publié dix-sept ouvrages de son vivant, auxquels s'ajoutent dix recueils d'articles publiés à titre posthume, soit au total vingt-sept titres régulièrement réédités.
Ces livres ont trait, principalement, à la métaphysique, à l'ésotérisme et à la critique du monde moderne. Dans son œuvre, il se propose soit d' "exposer directement certains aspects des doctrines métaphysiques de l'Orient", doctrines métaphysiques que René Guénon définissait comme étant "universelles", soit d' "adapter ces mêmes doctrines [pour des lecteurs occidentaux] en restant toujours strictement fidèle à leur esprit" ; il ne revendiqua que la fonction de "transmetteur" de ces doctrines , dont il déclarait qu'elles sont de nature essentiellement "non individuelle", reliées à une connaissance supérieure, "directe et immédiate", qu'il nomme "intuition intellectuelle".
L’oeuvre d’Alexandre Douguine nous invite à la fois à un dépassement des trois idées politiques caduques que sont le libéralisme, le socialisme et le fascisme, à une réflexion géopolitique sur la théorie des grands espaces et à une tentative de transposition politique de la pensée métaphysique d’Heidegger.
Ces réflexions d’un penseur majeur de la Russie contemporaine peuvent-elles et doivent-elles inspirer les nationalistes français ?
Après une courte introduction sur le thème de la chevalerie chrétienne par Constantin Parvuleso, Alexandre Douguine entame son exposé.
Celui-ci nous rappelle les devoirs envers la cité qui incombent aux chrétiens et à l'Eglise. Ces devoirs, bien que combattus par notre modernité athée n'en constituent pas moins une obligation salutaire pour les croyants ainsi que pour la société.
C'est donc à un combat que nous invite Alexandre Douguine, combat pour la vraie foi et pour la vérité au sein d'un monde déchu qui n'autorise l'expression de la religion plus que dans la sphère individuelle.
A bon entendeur...
La conférence est structurée de la manière suivante :
Partie 1. La Revolution Spirituelle.
Quatre types des hommes (les progressistes, les conservateurs, les masses, les nôtres).
L'abîme.
La liberté fatale.
Partie 2. L'Eglise d'Orient et l'Eglise d'Occident.
L'heritage imperial commun (IV-IX siècles).
L'utopie des conservateurs et slavophiles russes - le Tsar russe sur l'Europe catholique/orthodoxe (Tutchev/Soloviev).
Alexandre Douguine brosse ici un tableau de l'eurasisme comme vision du monde alternative à l'idéologie unipolaire actuellement au pouvoir.
L'eurasisme, c'est Rome contre Carthage, le nomos de la Terre, du continent, contre le pouvoir qui vient de la mer, la thalassocratie. Ce constat géopolitique et historique permet ensuite d'embrasser une politique qui respecte les traditions propres à chaque grande aire civilisationnelle, au contraire du rouleau compresseur libéral qui impose ses schèmes de pensée par la guerre impérialiste et la nécessité du développement.