"Une terrasse de café du quartier Saint-Germain, pas au Flore ni aux Deux Magots, plus bas sur le boulevard. Comme tous les jeunes désoeuvrés qui attendent de voir avant de se jeter, Louis regarde la rue, il fait bon mais c’est déjà l’automne. Soudain son regard vagabond tombe sur le cul très beau d’une jeune femme en jupe rouge comme l’auto qui passe à cet instant juste derrière elle, l’automobile est belle, la fille de dos l’est sans doute aussi. Dans la fumée du café à cinq francs que refroidit la table de marbre, Louis, rêveur, roule en italienne, la fille est à ses côtés, le soleil d’automne devient soleil d’été. La voiture tourne au coin, la créature la suit, le soleil décline lentement sur la rue. À la tombée du soir, une blonde beaucoup plus moche suit un homme en noir dans une GTI, Louis boit son café froid, se lève et s’en va. Le souvenir de la belle inconnue au cul rouge lui sera très utile avant de s’endormir, cette nuit."
"Je n'approuve pas l'antisémitisme, c'est une conception étroite, médiocre et incomplète, mais j'ai tenté de l'expliquer. Il n'était pas né sans causes, j'ai cherché ces causes. Ai-je réussi à les déterminer ? C'est à ceux qui liront ces pages d'en décider.
Il m'a semblé qu'une opinion aussi universelle que l'antisémitisme, ayant fleuri dans tous les lieux et dans tous les temps, avant l'ère chrétienne et après, à Alexandrie, à Rome et à Antioche, en Arabie et en Perse, dans l'Europe du Moyen Âge et dans l'Europe moderne, en un mot, dans toutes les parties du monde où il y a eu et où il y a des Juifs, il m'a semblé qu'une telle opinion ne pouvait être le résultat d'une fantaisie et d'un caprice perpétuel, et qu'il devait y avoir à son éclosion et à sa permanence des raisons profondes et sérieuses." Bernard Lazare (Préface de L'Antisémitisme, son histoire et ses causes)
Alain Soral nous parle de son travail de pionnier dans l'analyse des rapports hommes/femmes et de l'escroquerie féministe comme moyen utilisé pour masquer les conflits sociaux.
Il porte ensuite son regard sur l'évolution sociétale et sociale en France, et sur l' "élite" française en charge de la nation
Enfin, l'entretien se termine par l'évocation du nouveau ministère de l'immigration et de l'identité nationale et des enjeux que cela recouvre.
L'apport de Michel Clouscard à la compréhension du monde capitaliste est importante.
Le concept de "libéralisme-libertaire", dont il a la paternité, désigne l'idéologie qui nait au sortir du Mai 68 sociétal et de la mise en place du "marché du désir". En effet, le modèle "permissif pour le consommateur" mais "répressif pour le producteur" tant de plus en plus à nier le travail et la morale des gens de peu.
Parallèlement, pour éloigner radicalement le spectre de l’affrontement de classes, il s’agira pour ce néocapitalisme de "porter la guerre civile chez les pauvres", par l’exaspération des conflits identitaires.
Dans cet entretien, Alain Soral réintroduit de la complexité face au problème de l’Islam en Occident afin d’éviter les pièges et les simplifications fausses.
C'est ainsi qu'Alain Soral affirme que le meilleur moyen pour les nationalistes français de bloquer l’expansion de l’Islam est de renouer avec la foi chrétienne.
Il nous explique aussi pourquoi il reste attaché à l’idéal républicain, sachant que celui-ci a été mis en place par la maçonnerie.
La lutte interne au FN est ensuite abordée, ainsi que les expériences de vie communautaire et le futur envisageable d’une espèce de communautarisme gaulois.
Finalement, Alain Soral dénonce les guerriers du net sous pseudo passant leur temps à insulter et diffamer.