L'Union européenne a-t-elle une politique étrangère ? Avec Jacques Sapir et Jacques Myard à Sciences-Po.


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30.09.2015

Ukraine, Sahel, Moyen-Orient… Des foyers de conflit ont éclos dans toutes les périphéries de l’Union européenne ces dernières années. Face à la montée des périls, la réaction de l’UE fait l’objet de nombreuses polémiques : inexistante car divisée pour les uns, instrument agressif de Washington pour les autres… Partisans et opposants d’une politique étrangère commune y ont trouvé de quoi confirmer leurs positions préalables.
Mais qu’en est-il vraiment ? Les initiatives de l’UE correspondent-elles aux intérêts de ses pays membres ? Vers quels alliés peut-elle se tourner pour lutter contre l’Etat Islamique et ses satellites ? Quelle attitude adopter à l’égard de la Russie poutinienne ?

Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".

La désinformation et les fabricants d'intox. Avec Christian Harbulot et François-Bernard Huyghe à l'Ecole de guerre économique.


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31.03.2016

Comment devons-nous aujourd'hui comprendre la guerre de l’information ? En quoi est-elle différente de la guerre traditionnelle, et quelle est son actualité ?
Des thématiques sur lesquelles reviennent François-Bernard Huyghe qui vient de faire paraître La désinformation. Les armes du faux, et Christian Harbulot, auteur de Les fabricants d’intox. La guerre mondialisée des propagandes.

5e conférence du cycle "Puissance 21", animée par Pascal Gauchon et organisée conjointement par l’Ecole de Guerre Economique et la Revue Conflits.

Liaisons dangereuses médecins-labos : entre naïveté et corruption. Avec Gérard Delépine au Cercle Aristote.


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19.09.2016

Rien ne va plus dans la santé. Chacun le sait, le sent et l'éprouve, qu'il soit citoyen, patient, soignant, médecin ou pharmacien. Tous ont compris que la finance mondiale est reine, tous ont compris que l'industrie pharmaceutique se taille la part du lion, refuge de la Bourse et sources de dividendes juteux.
Accuser Big Pharma de tous nos maux serait un raccourci dangereux. Les Italiens expliquent que la mafia ne devient vraiment dangereuse que lorsqu'elle investit les rouages de l'État.
Qui, si ce n'est le ministre, autorise la mise sur le marché de médicaments peu testés, après quelques mois d'études dites pivot sur des critères allégés, donc potentiellement dangereux, souvent peu utiles, à des prix délirants ? Qui dissimule les liens d'intérêt entre agences gouvernementales, experts et labos ? Qui donne le pouvoir bureaucratique via une multiplication d'agences médicales si ce n'est le politique à travers ordonnances, lois successives (Juppé, Bachelot, Touraine) en sus des plans cancer et nombreux décrets et circulaires ?
L'État est au coeur du système monopolistique : il impose aux médecins comme aux professeurs honnêtes leur soumission aux diktats thérapeutiques.
Gérard Delépine lève le voile sur les moyens utilisés par la dictature bureaucratique au service des lobbies, et propose quelques mesures indispensables comme la suppression des Agences régionales de santé (Ars), lourdes et coûteuses inquisitions sans contre-pouvoir.
Il n'y aura pas de médecine de qualité, quel que soit le mode d'exercice, sans liberté de prescription, ni liberté de choix du patient.

42 ans de lutte de l'Occident contre Kadhafi. Avec Patrick Mbeko au Cercle Aristote.


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31.10.2016

Février 2011. Une insurrection armée éclate à l'Est de la Libye à la faveur de ce que la presse occidentale a baptisé le "printemps arabe". Plusieurs villes tombent aux mains de la rébellion, qui avec le soutien de l'OTAN, finit par renverser le colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 20 octobre, les images épouvantables du corps ensanglanté, dénudé et sans vie du leader déchu seront fièrement exhibées dans les médias occidentaux comme un trophée. Comment en est-on arrivé là ?
Patrick Mbeko nous expose les logiques stratégiques qui ont guidé l'intervention militaire occidentale en Libye et démontre, à contrario de la rhétorique officielle et de nombreux "experts", que celle-ci est plutôt l'aboutissement d'un continuum historique qui prend son origine dès l'arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi, le 1er septembre 1969.
Quatre décennies de guerres secrètes et de chasse à l'homme qui s’achèveront par l'exécution du leader libyen, au terme de sept mois de révolte savamment orchestrée par les pays de l'OTAN.

Weygand de 1940 à 1965, de l'armée d'Afrique aux prisons de la République. Avec Henri-Christian Giraud et Henri de Wailly sur Radio Courtoisie.


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09.03.2015

Si le drapeau français a pu flotter sur Berlin le 8 mai 1945, aux côtés des couleurs des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union Soviétique, c'est essentiellement au général Weygand, rénovateur de l'Armée d'Afrique, que la France le doit.
Une indissociable continuité soude les noms de Weygand, de Giraud, de Juin, de De Lattre de Tassigny, à qui sont dues les victoires de Tunisie, de Corse, d'Italie, de Provence, d'Alsace, comme l'entrée victorieuse en Allemagne.
Mais, trompée par la désinformation officielle, l'opinion est abusée : "on" s'est acharné à lui cacher que la résolution, le charisme et le courage de Weygand ont fait de l'Armée d'Afrique -et de l'ORA- le fer de lance, l'outil majeur de la revanche et de la libération.
En dépit de quoi, Weygand se vit iniquement pris à partie, inculpé, emprisonné le 8 mai 1945, le jour même de la victoire.
Mais la Haute Cour de Justice désavouera le pouvoir ; elle innocentera le Général par un non-lieu irrécusable.
Au jour de sa mort, en réponse à une ultime agression du chef de l'Etat, Weygand recevra l'hommage ardent de la France entière, unie dans un remarquable élan de ferveur et de respect.
L'analyse de ces antagonismes déroutants est au coeur de cette émission le dernier quart de la vie du général Weygand, les années 1940-1965 ; elle vise à débusquer les manipulations vindicatives, les mensonges, les battages médiatiques qui, depuis trop longtemps, falsifient ou occultent la réalité de notre histoire récente.

Emission du "Libre journal de Roger Saboureau".

Quel avenir pour le sionisme sous Donald Trump ? Avec Youssef Hindi chez Christian Brosio sur Médias-Presse-Info.


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11.2016

L'historien des idées Youssef Hindi est interrogé par Christian Brosio au sujet de ses deux ouvrages sur l'histoire du sionisme et le choc des civilisations, publiés chez SIGEST.
La fin de l’entretien porte sur Donald Trump, et ce que sa présidence pourrait avoir comme conséquence sur ces deux thématiques. Mais l'étude de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ne laisse que peu d'espoir, les présidents isolationnistes ayant souvent été entraînés à la guerre à la suite de coups montés…

L'usage des drogues pendant les guerres. Avec Laurent Henninger, Xavier Paulès et Stefan Martens sur France Culture.


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29.10.2015

Les GIs au Vietnam ? tous shootés ! Et la Chine ? le pays de l'opium, bien sûr !
Les rapports que les soldats ont pu entretenir avec les drogues dans l'histoire continuent malheureusement de charier un nombre incalculable de mythes.
Il fallait donc réunir quelques spécialistes pour tenter une approche distancée et raisonnable du phénomène, et le ramener à sa juste proportion.

Emission "La Fabrique de l'Histoire", animée par Emmanuel Laurentin.

Zbigniew Brzezinski, stratège de l'empire. Avec Justin Vaïsse sur France Inter.


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08.01.2016

Justin Vaïsse vient présenter son livre dans lequel il se demande comment Zbigniew Brzezinski, un jeune immigré polonais et catholique, est devenu le stratège de la plus grande puissance du monde. Que révèle son parcours des évolutions de la géopolitique des Etats-Unis ?
Arrivé en 1938, par paquebot, à New York, alors qu'il a tout juste 10 ans, admis à Harvard en 1950, Zbigniew Brzezinski s'est rapidement fait connaître comme l'un des experts les plus influents des relations internationales et l'un des meilleurs soviétologues de son temps. Avec Henry Kissinger, il incarne cette génération d'intellectuels issus de l' "université de guerre froide" qui s'est imposée en politique étrangère contre l'establishment et la vieille élite WASP.
Sa carrière fulgurante le propulsera à la Maison Blanche comme conseiller à la Sécurité nationale du président Jimmy Carter, autre outsider de la politique. Dès lors, il ne cessera plus d'être consulté par les présidents américains jusqu'à Barack Obama, et son autorité dans le débat international se fera sentir sur tous les dossiers importants de notre temps, de la guerre d'Afghanistan à la chute du mur de Berlin, de l'intervention en Irak à la montée en puissance de la Chine.

Emission "Un jour dans le monde", animée par Nicolas Demorand.